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Attigus R. Rosh
200 abonnés
2 517 critiques
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5,0
Publiée le 1 août 2019
Il n'y a pas à dire, Pixar sait vraiment jouer avec nos émotions. À l'exception de la saga Cars, tous les longs-métrages d'animation sont extrêmement touchants et particulièrement profond, à tel point que les histoires ont un impact émotionnel beaucoup plus forts chez les adultes que chez les enfants. Et ce film n'échappe pas à la règle. Alors qu'il s'agissait sans doute de la suite la moins attendue, pour ne pas dire la moins désirée (tant Toy Story 3 semblait offrir une conclusion parfaite à la saga), et bien ce film réussit l'exploit d'aller plus loin, d'avoir un propos et une histoire et de surenchérir sur une conclusion encore plus réussie que celle de Toy Story 3. L'histoire est superbe et offre quelque chose de vraiment nouveau. Le jouet Woody se voit offrir une véritable évolution dans ce film. Clairement délaissé par sa nouvelle propriétaire, Bonnie, il est face au dilemme entre la vie de jouet appartenant à un propriétaire et celle de jouet sans maître et sans but, vivant de manière complètement libre. Cela se fait malheureusement un peu au détriment des autres jouets (Buzz, Jessie et la multitude de personnages secondaires accumulés au cours des différents films). La romance entre Woody et la Bergère est beaucoup plus émouvante que certaines comédies romantiques. La fin est très émouvante et entre en parfaite logique avec l'histoire et la saga. Difficile de ne pas verser une petite larme en voyant la saga se clôturer (la même petite larme que l'on avait versé à la fin de Toy Story 3). Les nouveaux personnages sont assez fun, même si ce ne sont pas forcément l'aspect le plus réussi. Ducky et Bunny, tout comme celui de Fourchette, sont sympathiques mais sans plus. En revanche, le personnage de Gaby Gaby est très bon. À la fois effrayante (la rapprochement physique entre cette poupée ou ses sbires et les poupées de films d'horreur sera sans doute plus évident et donc efficace auprès du public adulte, coutumier de ce genre), et à la fois attachantespoiler: (elle obtient sa rédemption à la fin) , ce personnage constitue un antagoniste parfait. Parmi cette flopée de nouveaux personnages, celui de Duke Caboom ressort comme étant de loin le plus hilarant. Sur le plan technique, l'animation est excellente. En ayant revu le tout premier Toy Story (qui était pourtant une véritable révolution de l'animation), on peut admirer tout le chemin parcouru depuis ses 20 dernières années. Le doublage français est de très bonne qualité, reprenant autant que possible les doubleurs des premières heures. Les nouveaux apports sont plutôt convaincants comme Pierre Niney, Jamel Debbouze ou Franck Gastambide. À ne pas manquer, tout comme la saga Toy Story que l'on regarde avec plaisir enfant et que l'on revisionne avec émotion adulte.
C'est un peu l'épisode de trop malgré de bons moments dans le magasin d'antiquités. L'action est trop constante et fatigante, et empêche les vraies trouvailles ou clins d'oeil qui faisaient le charme des précédents.
Extrêmement déçue ! J’ai emmené mon fils de 6 ans voir le tome 4. Il avait adoré les trois premiers. Les extraits semblent très marrants, hors le film ne l’est pas. Beaucoup de rebondissements et d’aventures. En revanche, le remake de chuky en mode enfant, avec les pantins désarticulés et leurs têtes qui tournent à 360 degrés, je m’en serrais très bien passé. Depuis mon fils fait des cauchemars toutes les nuits et ne veut plus ouvrir son coffre à jouets de peur que ses marionnettes prennent vie et soient méchantes. Très déçue, ce n’est pas l’esprit Toy Story que j’en ai connu. De plus, ce n’est pas comme ça que Disney va vendre des objets dérivés. Mon fils a vu des fournitures scolaires avec des personnages du film, il l’a reposé aussitôt. Enfin, désormais je n'emmènerai plus mon fils voir des films d’animation au cinéma. Je préfère ne pas réitérer les mauvais surprises de ce genre. Dommage, il me semblait que les cinémas avaient besoin de clients.
J’aurais sûrement trouvé ce film génial s’il n’y avait pas déjà eu trois films sur les jouets qui s’animent auparavant. Car si Woody revient dans une nouvelle aventure qui a pour thème central l’identité et ce que l’on veut réellement faire de sa vie, j’ai trouvé qu’il y avait un peu moins d’idées que dans les précédents qui étaient des modèles du genre. C’est surtout le cas dans les quelques aventures annexes et personnages secondaires pour lesquels les auteurs ont visiblement été moins inspirés. Techniquement c’est absolument remarquable on oublierait presque parfois qu’on est devant un film d’animation, la aussi la grande réussite de ces films est d’avoir rendu ces jouets vivants. S’il est suffisamment bon pour ne pas être qualifié d’épisode de trop j’ai senti tout de même que l’inspiration venait un peu à s’essouffler, s’il s’avère à l’avenir que c’est la dernière fois que l’on voit Woody, ça serait un bel adieu.
Je craignais comme bcp le Toy Story de trop mais comme très souvent Disney arrive encore à nous inventer de la magie. Excellent Film, la différence visuelle entre le 1er (pourtant très beau) et celui-ci est à tomber par terre. On sent une réelle évolution c'est extrêmement impressionnant.
Je m'attendais à mieux. Ce quatrième volet est le moins bien réussi à mon goût. Une très belle histoire avec une très belle morale mais par moment je me suis ennuyé.
Extrêmement déçue par l'histoire, je me suis rendue à l'avant première avec mes enfants de 4 et 9ans et il y avait des scènes un peu trop violentes pour mon fils de 4ans (avec les personnages dans la boutique d'antiquaire) et celui de 9ans n'a pas accroché alors qu'il avait adoré les 3 précédents épisodes. Bref je ne m'attendais vraiment pas à ça, l'histoire est inintéressante et il y a peu d'action et une fin beaucoup trop triste. Le même jour nous avons été voir le film Playmobil, et là par contre c'était super avec de l'animation et une vrai histoire et beaucoup d'humour à ma grande surprise.
cette petite saga est toujours autant réjouissante, heureux de retrouver nos jouets!! Andy en premier, plus d'émotions plus profond , des dialogues des déchets transformés en jouet (message ). c'est sympa ca fait 25 ans que ca dure.
Presque dix ans après un opus final qui concluait une trilogie de manière admirable, revoici Woody, Buzz et toute la clique de jouets pour une quatrième aventure. Tout avait été dit et l'émotion a été à son paroxysme ; le film du nouveau venu Josh Cooley allait-il (pouvait-il) nous amuser une fois encore ? Il faut croire que oui... Tirant certes sur la corde (jamais une saga Pixar n'aura duré aussi longtemps) et nanti d'un scénario moins émouvant et moins envolé, Toy Story 4 arrive à se renouveler, non sans mal il faut l'admettre. Car au-delà de cette aventure nouvelle sous forme de road movie peuplé de personnages inédits attachants, le scénario peine à nous faire ressentir l'émotion des précédents films. Plus axé sur le handicap et la différence et la difficulté de se sentir utile, le long-métrage parvient à nous titiller la glande lacrymale sans toutefois demeurer vraiment surprenant. Heureusement, la mise en scène hallucinante de Cooley et les touches d'humour puissantes évoquant les beaux jours de la saga sont présentes pour nous rappeler que Pixar tient toujours la barre, loin de la puérilité d'un Monde de Dory paresseux ou d'un Voyage d'Arlo pachydermique. Doublage aux petits oignons (même en français), animation d'une qualité rare, répliques explosives, nouveaux personnages hilarants (le Canadien Duke Kaboom notamment), Toy Story 4 est une réussite indéniable, assurément moins inattendue que ses prédécesseurs, parfois un brin répétitive mais dans l'ensemble réjouissante et surtout rassurante quant au retour du Pixar d'autrefois, un Pixar touchant autant les enfants que leurs aînés. Peut-être est-il cependant temps de laisser enfin les jouets de notre enfance vivre leurs aventures de leur côté de l'écran...
Toy story 3 avait magnifiquement clôturé l'histoire, mettant en scène tous les personnages qui ont fait de cette saga un chef d'œuvre. Ce nouvel opus se concentre uniquement sur Woody et met à l'écart tous les autres jouets. La trame est quasi identique au 3. Le film en devient long. L'omniprésence dans chaque scène de la volonté des jouets à appartenir à un enfant devient pesant, et les rend à limite d'être des psychopathes.
Le film se regarde. Il plaira sûrement aux enfants et à leurs parents qui ne jurent que par leurs enfants, mais pour les véritables fans, qui ont grandi avec ces films, cela tourne vite à la sensation qu'encore une fois, Disney est prêt à tout pour rentabiliser au maximum leur franchise.
Allez on va droit au but , c'est drôle, rythmé, touchant , bourré d'humour, une réussite , le meilleur de loin de la saga ! Mais comment font-ils pour aussi bien se renouveler la ou tant se sont crashés en plein vol dans des suites ! Bravo , un véritable moment de bonheur
Woody et ses amis ont rempilé pour un 4ème opus, là où l'on pensait que Toy Story serait une trilogie. Mais c'était sans compter sur la pépite de Pixar, qui préfère surfer sur le succès de sa licence en incluant une fourchette en plastique. Au passage, je ne comprends toujours pas comment des parents peuvent offrir ce jouet à leur enfant.
L'aventure et l'humour sont toujours de mise, avec des messages forts. Les habituels de la saga retrouveront leurs personnages favoris bien qu'on aurait aimé voir davantage Buzz l'éclair ou M. Patate. Par ailleurs, les martiens et leur grappin sont le grand absent du film alors qu'il s'agissait d'un humour implacable qu'il était facile de monter à un moment dans la fête foraine.
Côté technique, le studio est toujours à la pointe et les détails fourmillent de réalisme, que ce soit la couture des jouets, les réverbérations, les ombres, etc.
J'ai A-DO-RÉ. Les personnages m'ont fait pleuré de rire, et pleurer tout court aussi! C'est plein de poésie mêlé à beaucoup d'humour et de créativité (sans parler de la qualité des textures 3D qui sont incroyablement minutieuses). Encore un beau chef d'oeuvre des studios qui m'ont fait grandir. J'avais peur d'être déçue après avoir vu les bandes annonces, mais clairement le film a dépassé toutes mes attentes. Foncez le voir c'est tout ce que j'ai à dire.
Quel désastre. Je suis consternée. Ce film est totalement déprimant, on n’y retrouve plus rien de ce qui faisait la grandeur et l’attrait irrésistible des précédents: la folle imagination d’Andy, le charisme et les petites faiblesses passagères de Woody, la force tranquille de Buzz, l’humour des uns et des autres... tout cela disparaît. Par-dessus tout la loyauté, valeur fondamentale de l’univers de Toy Story, est ici complètement bafouée. Woody était loyal envers son enfant mais d’abord et avant tout envers son clan, c’est ce qui l’avait fait revenir à Sunnyside. Un film qui met en valeur l’amitié virile, et la famille clanique guidée par un leader naturel comme moyen efficace de lutter contre l’individualisme et le totalitarisme, c’était le miracle de Toy Story.
Mais avec ce n°4 Hollywood nous inflige une fois de plus ses clichés sexistes affligeants qui gâchent tout. La gamine fragile et pleurnicheuse qui ne peut évidemment s’attacher qu’à une poupée ou à sa dinette (quel ennui), la belle méchante horriblement manipulatrice mais à qui il ne faut pas en vouloir car au fond, elle veut juste être aimée (que c’est tordu), et bien sûr la pseudo-aventurière hyper sexy en pantalon moulant qui humilie son homme pour mieux se sentir forte et dont on est censé croire qu’il est amoureux. Le pauvre Woody est « castré » de toute part, spoiler: il a perdu Andy pour Bonnie qui le délaisse, il perd son étoile de Sherif au profit de Jessie, il perd sa boite vocale au profit de Gaby Gaby, et pour finir il perd tous ses amis avec qui il a tant vécu pour une bergère crâneuse et méprisante, et son foyer pour une vie de forain . Il est malheureux comme les pierres, et nous aussi. Buzz, lui, en perd son cerveau et n’est plus que l’ombre de lui-même. Le reste du clan est pour ainsi dire inexistant. Tout fout le camp. Quel gâchis. Féminisme castrateur, éloge du déracinement, ambiance glauque et hystérique, vous êtes sûrs de vouloir emmener vos enfants voir ce truc ? Pour ma part je compte oublier ce film au plus vite. Ce n’est que le miroir inversé des trois précédents.
Je mets malgré tout une étoile pour le travail des animateurs qui ne sont pour rien dans ce scénario sordide.
Concernant la VF, J.P. Puymartin et Richard Darbois sont excellents comme d’habitude, mais Jamel Debbouze et Audrey Fleurot sont horripilants au possible. Quand va-t-on comprendre que le doublage nécessite des comédiens de haut vol ?