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gzit
107 critiques
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4,5
Publiée le 18 février 2020
Un très beau film, émouvant et saisissant. Everest retranscrit fidèlement la réalité de la très haute-montagne : malgré l'impressionnante logistique, l'organisation des camps de base, le rôle des sherpas, etc. le risque zéro n'existe pas, même pour les meilleurs. Et toujours cette limite que l'on repousse à la frontière du raisonnable face à l'euphorie de l'ascension. Une dizaine d'acteurs de renom ou de visages connus réunis sous la houlette de Baltasar Kormákur qui convertit admirablement l'émulation née de l'escalade en une émulation entre comédiens. Et l'amalgame de ces personnalités de la vie et de la scène fonctionne tellement bien que l'on soufre et l'on s'accroche à la vie avec ces alpinistes aguerris. On scrute le ciel en quête d'une éclaircie car on ressent presque ce froid intense. Revers de la médaille, ce réalisme est parfois difficile à endurer. Visuellement, c'est aussi une immense bouffée d'air pur grâce à des prises de vue de paysages et de panoramas à couper le souffle. Un film catastrophe très réaliste à regarder bien encordé !
Ayant décidé de regarder ce film bien plus pour Jake Gyllenhaal que pour son scénario déjà vu et trop vu (les films catastrophes ont cette tendance à TOUS se ressembler) bien qu'il s'agisse là d'une histoire vraie.
La puissance d'Everest ne réside pas franchement dans ses plans paysages à couper le souffle car ils sont d'un classique assumé. La particularité d'Everest c'est de prendre son temps. Amateur d'action, de sauvetage miraculeux et de rebondissements : passez votre chemin. Aussi, la première heure vingt du film ne servira qu'à planter le décor : la libéralisation et l'exploitation de la montagne pour en faire un commerce, les histoires personnelles qui poussent chaque membre à rejoindre l'expédition et la concurrence aussi pour arriver au sommet. Puis tout se complique mais restera même au cœur de l'action relativement "mou". Il est important, je pense, de comprendre qu'Everest est plus un film sur la solidarité, sur le dépassement de soi qu'un réel biopic catastrophe ou qu'un film d'action.
Ici, l'action ne sert que les personnages. Personnages magistralement interprétés d'ailleurs par ce casting impressionnant. Josh Brolin était actuellement l'un des acteurs que j'admire le plus tant sa force d'interprétation est là. Je ne parle même pas de Jake Gyllenhaal qui transperce - comme toujours- l'écran.
Film intense, spectaculaire, superbement filmé qui nous met au coeur de l'action de ce film survivor dans le cadre mythique de l'escalade de l'Everest . Le héros est le sommet mythique et on suit avec passion cette lutte de ce groupe d'alpinistes qui essaie d'atteindre le saint graal de l'escalade avec une performance inhumaine, inhabituelle qui sort de l'ordinaire et qui saute aux yeux dans ce film.on comprend également la portée du phénomène de la multiplication des montées tour opérateur qui augmentent les dangers et fait de ce lieu unique une véritable ruche bouillonnante sur les camps de base les transformant en véritable petites villes. Mais le danger et la mort dont toujours au rendez vous. Film haletant, véritable témoignage d'une aventure humaine hors norme et rare.
Un très bon Survival, assez réaliste, et surtout bien fidèle, minutieux et exhaustif par rapport au fait réel dont il s'inspire. La photographie du métrage est magnifique et les paysages sont époustouflants. Le suspense se fait assez bien retranscrire et le tout sait se révéler prenant malgré une dimension du spectaculaire sauce hollywoodienne en retrait. L'interprétation est aussi plus que convaincante et "Everest" a la particularité de mettre en exergue le caractère commercial des expéditions locales d'alpinisme. Maintenant, sur le point de la dramaturgie le film ne tient pas toutes ses promesses et reste assez prévisible et peu communicatif, un peu dommage. Ce Biopic s'extirpe toute de même un tantinet du lot.
Très fortement inspiré d’une histoire vraie, ce film nous emmène dans l’Himalaya. Les paysages de montagne sont magnifiques et pas grand chose à redire sur le jeu des acteurs. Quelques belles images comme Katmandou, un pont suspendu, ....mais la 3D n'apporte pas grand chose, hélas, on voit bien qu'un film en 3D n'est pas un film en 2D tourné en relief. Le film insiste sur la rudesse de l'épreuve et la violence de l'effort. Le choix de ne pas critiquer les GO a été fait, mais malheureusement, c'est la succession d'erreurs humaines qui a conduit à ce désastre. A voir quand même.
Montant en puissance depuis son arrivée à Hollywood, l'islandais Baltasar Körmakur prend en charge ce blockbuster montagnard narrant la fin tragique de l'expédition menée par Rob Hall en 1996 qui vit le guide et quatre de ses équipiers laisser leurs vies à quelques dizaines de mètres du sommet de l'Everest lors de la phase de redescente. Le scénario s'inspire fidèlement du récit de la tragédie rédigé en 1998 par de l'écrivain alpiniste Jon Krakauer qui couvrait l'expédition pour un journal spécialisé ("Tragédie à l'Everest"). Parfaitement réalisé sur le plan technique avec des images sublimes et un réalisme refusant l'héroïsme de circonstance, "Everest" par son long prologue rend parfaitement compte du business qu'est devenue l'ascension du "toit du monde" à partir des années 1990. En plus de la fatale dégradation du site qu'entraine une surpopulation au pied du mont mythique, la vie des hommes est fatalement mise en danger par une sélection des candidats sans doute un peu faussée par l'appât du gain et la lutte féroce que se livrent les guides. Normalement réservée à une élite aux motivations sans faille, la pseudo-démocratisation dont Körmakur prend soin de nous montrer doctement les ravages (fiesta le soir au campement, sous-estimation des problèmes médicaux, embouteillages pour l'ascension ultime les jours de beau temps,..), rendait fatal ce drame qui ne demandait qu'à survenir. S'il délivre sa dose de suspense et d'aventures dans sa partie finale grâce à une brochette d'acteurs reconnus et tous convaincants, le film nous alerte sur cette course illusoire et destructrice à la banalisation de toutes les activités humaines y compris les plus périlleuses. Présenté la 72ème Mostra de Venise, le film sans être un échec cuisant n'a pas eu le succès qu'il méritait. Le public n'aime peut-être pas qu'on lui rappelle en filigrane qu'envahir les sites protégés du monde entier n'est peut-être pas la seule source d'accomplissement.
Adapté des romans de Jon Krakauer et de Beck Weathers, le film du réalisateur islandais Baltasar Kormákur relate la tragédie survenue à deux expéditions dites commerciales en 1996 à l’Everest. Une première partie d’acclimatation qui survole que trop brièvement la personnalité et les motivations des différents protagonistes. La deuxième, nettement plus intéressante et saisissante, revient sur l’ascension même ainsi que sur la tournure dramatique des événements. Une belle distribution, une ambiance générale aussi fidèle que réaliste et de magnifiques paysages assurent positivement le spectacle.
Everest : Film catastrophe et spectaculaire qui retrace l'ascension du Mont Everest au printemps 1996 par deux équipes d’alpinistes chevronnés.spoiler: Le film est découpé en deux parties :la première relate la préparation a l'ascension avec diverses ascensions intermédiaires et dans la seconde on est embarqué au sommet du mythe avec chacun des protagonistes .Tres bon film avec un suspense omniprésent et des paysages saisissants ainsi qu'un casting imposant :Jason Clarke , Josh Brolin ,Jake Gylenhaal ;dommage néanmoins que le traitement des personnages ne soit pas davantage élaboré car on a un peu de mal a suivre leur parcours respectif.3.8/5
Plutôt cool et original à voir. Cet « Everest » fait changer un peu des blockbusters américains de science fiction ou autres. Il est très agréable à voir, c'est réaliste, spectaculaire, c'est très intéressant pour le visuel avec des décors vraiment réussis, même si ça manque d'un peu plus de paysages ou de beaux plans sur les vallées, sur les montagnes vues de loin par exemple. Les personnages sont sympathiques à suivre et les acteurs sont bons. Jake Gyllenhaal ("Le Jour d'Après") est vraiment excellent. L'intrigue est facile, beaucoup de choses sont prévisibles, mais on reste globalement embarqué dans le film. La fin des 2 heures passent très vite et les dernières images du film basé sur une histoire vraie sont émouvantes. Un film catastrophe réussit!
Beau film, de très bon acteurs et de très beaux paysages sur ce momument qui est l'Evrest.je le recommande de le visionner, ça fait réfléchir des conditions qu'ils ont éprouvés ....
Superbe film, superbes images, superbe reconstitution d'une histoire qui se répète trop souvent : la montagne est cruelle, elle commande, ainsi que la météo.....
Un film de plus sur une histoire vraie... Assez déçu par ce film au rythme léthargique. Le rendu des scènes est médiocre avec des effets spéciaux amateurs et des lumières artificiels de studio.
Après 127 heures, voici un nouveau film relatant une tentative d'exploit humain qui tourne au drame et qui remet profondément en question la vie de l'homme qui a la chance de s'en sortir vivant. Ce n'est pas que ce film soir un chef d'oeuvre. Bien que spectaculaire avec des images magnifiques, l'histoire n'est pas très originale et la première moitié du film est un peu ennuyeuse. Néanmoins, ce film relate des faits réels et il est particulièrement fidèle à la réalité des expéditions sur le toit du monde. Je ne connaissais pas le témoignage de Beck Weathers, membre de l'expédition qui a reconnu avoir été sauvé miraculeusement grâce a une force intérieure qui l'a poussé à renouer avec sa famille. Comme il l'a déclaré plus tard aux journalistes "j'ai cherché partout sur la planète ce qui pourrait me combler quand que je l'avais dans mon propre jardin" A la question posée: pourquoi accomplir une telle épreuve? Il me semble que la réponse "parce qu'il est là" est incomplète...N'aurions nous pas mieux à faire pour ce monde, pour ceux qui nous entourent, que de mettre sa vie en péril dans une telle épreuve? C'est peut être ce que murmurent à l'oreille ces centaines de cadavres congelés qui jalonnent le parcours final vers le sommet.