Avis : Everest - Page 2

Inspiré d'une incroyable histoire vraie, Everest retrace ce qui est réellement passé en 1996 pour ces alpinistes amateurs et professionnels qui ont dû affronter une terrible tempête. spoiler: Non, ce n'est pas tout le monde qui s'en est sorti vivant...
Cette aventure se tourne en cauchemar ! Le film de Baltasar Kormakur (2 Guns et Contrebande) met du temps à démarrer, il faut attendre une bonne heure pour que spoiler: les faits commencent.
Cette première heure spoiler: décrit la présentation des personnages, mais également les alpinistes qui se réunissent et s'entraînent, développant leur esprit d'équipe et leur endurance.
On s'attache, malgré tout aux personnages du récit. Cependant, le spectateur n'éprouve aucune pitié, aucune souffrance envers ces alpinistes. Il y a le guide qui va bientôt être père (Jason Clarke), son meilleur ami (Sam Worthington), un rival un peu fou (Jake Gyllenhaal), un Texan qui n'a pas froid aux yeux (Josh Brolin) et un homme réservé (John Hawkes). Les femmes des époux sont sans cesse collées à leur téléphone : Emily Watson, Robin Wright et Keira Knightley. Elles réussissent à apporter une fibre émotionnelle. La trame narrative s'avère classique et assez plate. De très beaux décors, l'Everest est le véritable héros et c'est sa beauté, sa rigidité implacable et sa folie féroce qui sont magnifiquement filmées. Néanmoins, l'effet vertigineux n'est pas toujours au rendez-vous... Donc, Everest n'est pas assez intense pour un film catastrophe dans le genre. On attendait plus de frissons et surtout de moments épiques pour en faire un réel spectacle digne de ce nom. Déception !

Je me suis un peu embrouillé au niveau des acteurs pendant la tempête . C'est visuellement très brouillon !!

Après un "2 guns" drôle et divertissent, Baltasar Kormakùr se risque au sommet de l'Everest, et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça lui réussi. Après avoir assisté à la conférence de presse du film au festival de Deauville, j'avais une très grande envie de le découvrir en salle. Recevant de bonnes critiques de la part des spectateurs l'ayant dans l'ensemble apprécier, les risques pour j'aille le voir avaient augmentés, de plus un ami cinéphile l'avait particulièrement adoré. Maintenant que j'ai pus le voir, je peux enfin exprimer mon avis.

"Everest" est un très bon film et est surement l'un des films qui figura dans mon top en fin d'année. Une magnifique histoire racontée de façon remarquable et totalement inattendu. Les acteurs en sont pour beaucoup dans la réussite du long-métrage, en effet les performances d'acteur présentes dans "Everest" sont absolument remarquables. Jake Gyllehall est très bon même si "Everest" est loin d'être son meilleur film(quand on connait sa performance dans "Night Call"), Josh brolin que j'aime beaucoup joue parfaitement mais celui qui se démarque des autres, c'est Jason Clarke avec son jeu d'acteur digne d'un Oscar. Les personnages sont réalistes et terriblement attachants si bien qu'on a plus l'impression à certains moments de regarder un film dramatique plutôt qu'un film sur l'Everest. La mise en scène est très bonne, malgré le manque d'adrénaline présent dans le film, elle réussit à nous faire accrocher à l'image tant les décors sont magnifiques, tant les paysages sont sublimes. On ressent quand même un réel manque de personnalité dans la mise en scène car si elle est totalement métrisé et immersif, elle n'est en aucun cas inventive. La réalisation touche elle aussi au commercial, les plans qui sont vraiment impressionnant sont bien trop absent et certains choix de cadrage laissent à désirer. Cependant rien est trop vite expédié car même si le manque d'originalité est présent, on ressent le travail énorme fait par l'équipe du film pour nous faire voyager.

La bande sonore accompagnant les péripéties des aventuriers est absolument magistrale, beaucoup de scènes fortes m'ont donnés des frissons et la piste audio qui se veut mélodique et glaciale en est pour beaucoup. Comme je le disais auparavant, les paysages rendus grâce aux effets spéciaux dantesques sont d'une beauté rarissime, très peu de film m'ont faient prendre mon pied pour une montagne. Le tout est d'un réalisme fou.

Ensuite parlons de l'histoire et de la psychologie des personnages car je pense qu'il y a de quoi débattre pendant un bon moment. Tout protagoniste a une identité bien précise, se qui est en soit un bon point, cependant même si la majorité des personnages sont bien construits, quelques uns sont trop vites expédiés, le fait est qu'il y ai une sacrée masse de personnage, il est très dure de pouvoir se rappeler de chaque tête, chaque caractères, chaque motivations différentes...Un surpoids de protagonistes qui fait que certaines tètes nous paraissent méconnus. Le rythme du récit est assez lent, du moins c'est se que j'ai pensé, on prend le temps de développer les personnages tout en faisant avancer le scénario bien écrit. Le fait historique raconté parait juste et réel, beaucoup de clins d'œils destinés à l'histoire original. Mais même si le film se veut très respectueux envers le scénario original, tout cela est superficiel et ça se voit car un taux complètement inattendu de scènes dramatiques sont exagérés et un peu trop mis en œuvre pour toucher le spectateur dans un contexte plus commercial.

Malgré des défauts pardonnables, "Everest" reste une aventure unique que vous devez absolument découvrir en salle afin de vous en faire votre propre avis.

J'ai jugé et condamné ce film à la hâte, il faut dire que la bande-annonce ne lui rend pas justice !
J'imaginais déjà la "Catastrophe" de cette adaptation littéraire d'un drame réelle à la sauce Hollywood avec pour objectif de dénaturer l'oeuvre en la rendant(vendant)plus digeste afin de ratisser un large public.

Pourtant le film est étonnamment fidèle au livre de John Krakauer. Le caractère des personnages, leurs dialogues...( même l'équipement !) et tout ce qui n'est pas raconté est montré. Evidemment un point négatif commun à toute adaptation littéraire, comment convertir une dizaine d'heures de lecture en 2 heures à l'écran...pas de solution miracle, on écourte chaque séquence, et malgré cela je me suis senti sur l'Everest avec ces Alpinistes(acteurs), une boule à l'estomac et les os gelé à plus de 8800 mètres d'altitude assis devant un écran.

Ce film est réalisé par Baltasar Kormakur, un cinéaste islandais plein de talent qui a déjà fait ses preuves des deux côtés de l’Atlantique. Everest, c’est sa plus grosse production et donc la première fois que le réalisateur a la possibilité d’offrir un vrai film grand public. Ce semi-biopic est inspiré de faits réels s’étant déroulés en 1996 et qui ont vu la mort tragique de huit alpinistes tentant d’achever le rêve de leur vie : atteindre le sommet de l’Everest. Jon Krakauer, un journaliste de cette expédition au dénouement tragique avait relaté ces faits dans un ouvrage dont s’est inspiré le film.

Les péripéties ascensionnelles ont souvent attiré le septième art qui s’en était servi jusque-là pour nous offrir des spectacles corrects mais pas aboutis comme dans Vertical Limit. Everest passe la vitesse supérieure et nous offre un spectacle visuel impressionnant et bluffant. Le film nous dépayse très rapidement et nous donne souvent le vertige avec ses images incroyables. Tourné en 3D dans des décors naturels au Népal et dans les Alpes italiennes, le film nous offre une véritable perte de repères. On est totalement en immersion dans ce paysage blanc à n’en plus finir. La 3D aide à nous immerger totalement même si elle est le plus souvent inutile.

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Au final, Everest est un film spectaculaire mais qui ne tombe pas dans le piège des films catastrophes. Il fait juste ce qu'il faut pour nous en mettre plein les yeux et nous offre un dépaysement total. L'aspect psychologique et émotionnel est pleinement abouti et le film est une vraie réussite.

Attention, coup de gueule. Avec ses acteurs en mousse, cette caméra qui tournoie autour d'un point tel un quolibet autour de son bâton, ou même ce manque cruel d'intensité dans des scènes censées donner le vertige mais qui ne fonctionnent pas, qui ennuient et qui ne font que ça. Le réalisateur souhaite, durant plus d'une interminable première heure, parler de chaque personnage (avec inégalité), tous joués par des acteurs doués et réputés. Il le souhaite tellement fort qu'ils en deviennent dramatiquement superficiels et transparents, et donc forcément oubliables. On passe d'un camp 1 à un camp 2, d'un camp 2 à un camp 4, puis directement sur le sommet de la montagne. Le montage est grossier et mal usité. Les scènes prônant une soi-disante émotion tombe dès la seconde d'après dans un larmoyant pitoyable. Kormákur se rate autant sur le tableau des sentiments que sur celui du dramatisme. On s'endort lors de la montée pour mieux rigoler des défauts sur la descente. Juste pour ça, "Everest" ne fut pas totalement une perte de temps... Il suffit d'en rire, tout compte fait!

Everest est le genre de film qui m'inspire habituellement étant assez fan des survivals.
Dans la catégorie haute montagne, celui-ci ne m'a pas autant frappé que des films comme "les survivants" ou encore "la mort suspendue".
Bien que les paysages du Népal soient époustouflants, la 3D n'apporte pas grand chose car le film ne contient pas assez de plans larges.
Le choix des acteurs m'a aussi laissé perplexe, l' "apparition" de Jake Gyllenhaal n'est pas justifié, celle de Keira Knightley non plus...pendant le visionnage , j'étais plus concentrée sur le budget du film, le casting, le marketing...ça fout un peu les boules surtout quand on se trouve face à une histoire vraie aussi tragique.
Enfin, la psychologie des personnages est très superficielel, les dialogues pompeux, je pense qu'on est très loin de ce qui a pu se passer dans la réalité...Pour moi, ça reste un film qui en fait trop, vraiment trop...

Everest représente à peu près tout ce que le cinéma américain peut proposer de pire. En l'espace de 2 heures, Baltasar Kormákur nous donne une leçon très simple : Comment désacraliser des battants au comportement héroïque par le biais d'une mise en scène morne et amputée de toute empathie ? Si ce n'est pour deux scènes réussies (et encore...), le film ne propose finalement qu'une suite de péripéties sans âme, aux ficelles narratives faciles et bercées par une musique fade. Keira Knightley et Robin Wright tiennent sans doute leur pire rôle, enfermées dans cette une surdose de pathos, attendant que Josh Brolin et compagnie rentrent de leur petite randonnée glaciale. La caméra de Kormákur se plante dans la neige, reste spectatrice, sans jamais arriver à transmettre la brutalité de cette nature. Un film clairement pas à la hauteur du pic qui lui a donné son titre !

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En toute franchise, je m’attendais à mieux, à plus éprouvant, à plus impressionnant. Si je ne me suis pas ennuyé, j’ai tout de même suivi les évènements sans trop de passion, presque par politesse. Seule la dernière partie trouve grâce à mes yeux, grâce à des moments sincèrement émouvants.

Vu en 3D..ça vaut le coup ! Belle fresque de haute montagne (la plus haute) qui doit se mériter...Au coeur de cordées entre les camps de base et le sommet, basé sur une histoire vraie et malheureuse puisque la montagne connaît des météos tellement variables, que certains oublient la difficulté, le manque d'oxygène... Un casting au "sommet" également avec Jason Clarke ou Jake Gyllenhaal ou Josh Brolin, John Hawkes et Emily Watson (qu'on voit beaucoup en ce moment). Mais ce casting était il utile pour la vraie cause et rendre hommage à tous ces Grands sportifs ? Pas certain...Un tel budget aurait il pu être mieux employé ? Stop je me tais... !! **

Everest offre une vrai expérience de sport extrême et nous donne l’impression de progresser au rythme des personnages. Le film est une vraie leçon d’humilité donnée par la nature.

Un seul regret, ne pas voir davantage le paysage environnant. Peu de contrechamp dans le film mais ce choix de mise en scène peut se justifier par une réplique d’un des guides qui prévient ces clients dans le film : ce n’est pas écrit dans les brochures parce que ce n’est pas vendeur mais préparez-vous avant tout à souffrir.

Un film qui peut paraître hollywoodien au non initiés, mais qui fera frémir et scotchera tout ce qui connaissent le milieu de l'alpinisme ! Un grand film authentique!

Une expèrience totalement inèdite, des prouesses techniques, une histoire vraie, un environnement montagneux à ce point abrupt qu'il ferait frèmir un chamois, des comèdiens physiquement prèparès à l'escalade de cette mythique montagne qu'est l'« Everest »...On va dire qu'au final c'est pas terrible même si le titre est en lui-même tout un programme! Techniquement le film de Baltasar Kormákur est bien fait où l'on est plongè dans le rèel, où l'on partage ce que ressentaient les alpinistes qui ètaient coincès au col sud, cette nuit là! Mais alors que de pathos et de clichès dans l'histoire! Même si les intentions sont bonnes de rendre hommage à cette poignèe d'alpinistes rèputès, il faut se donner les moyens de se hisser à la hauteur de ses ambitions! Se hisser au sommet sans cette avalanche de clichès est bien le mot juste! Pourtant ce blockbuster exploite la duretè et la beautè d'un cadre (la nature et la mètèo sont au coeur), d'un environnement rarement visitè par le cinèma! Trop risquè d'y planter des camèras même si le tournage a bien eu lieu au pied de l'Everest, ainsi que dans les Alpes italiennes! ils sont d'ailleurs très rares les cinèastes à y avoir installè un plateau de cinèma! Bref, c'est un film d'envergure, difficile à tourner! il faut du vent, de la neige et un metteur en scène qui aime que ses acteurs se frottent aux èlèments! Jason Clarke et John Hawkes sont dès plus convaincants! ils vont grimper, en baver, dans un environnement hautement pèrilleux! Josh Brolin, Jake Gyllenhaal et Sam Worthington le sont nettement moins! Quand à la mine d'enterrement perpètuellement affichèe par Keira Knightley, Emily Watson et Robin Wright, elle pousse à la dèprime et à la dèception! Ce qu'on vise dans ce genre de film c'est avant tout l'authenticitè! Dommage que la moitiè du casting - hormis les excellents Clarke et Hawkes - empêche cet "Everest" de s'accomplir pleinement! De plus la 3D est quasi inexistante! A ce niveau, le making off et la bande annonce sont bien plus enrichissants que le film lui même! C'est regrettable car certaines scènes donnent rèellement le vertige...

Pas si mal. Au-delà de la réalité historique, la mise en scène assez banale, n'évite pas les effets gratuits mais sa réussite est de nous permettre de nous attacher à chaque personnage avec leurs faiblesses, leur orgueil et leurs conditions. On a froid et peur avec eux et émerveillé par la beauté de l'Everest Grace aussi à la réussite spectaculaire des effets spéciaux. En revanche, la question se pose à nouveau concernant l'utilité de la 3D sans aucun intérêt.

Il semblerait que Baltasar Kormákur commence à se faire un nom à Hollywood, vu qu'on semble lui donner des projets de plus en plus prestigieux. Après avoir dirigé à deux reprises Mark Wahlberg dans Contraband et 2 Guns, où il était accompagné pour l'occasion de l'immense Denzel Washington, deux séries B assez moyennes globalement oubliables mais divertissantes, qui ont plutôt bien marché au Box-Office, le voilà aux commandes d'un casting 5 étoiles pour réaliser son examen de passage, le fait divers dramatique dont sont friands les américains. Pourtant même si il semble avoir conquis le public, ses derniers années il est plutôt en froid avec les critiques, ses films les plus récents n'étant que de qualités tout juste passables. Donc arrivera-t-il avec son dernier film à réconcilier tout le monde et offrir un film pleinement satisfaisant ? Si l'on se fit au postulat de départ, l'ensemble est mal partie. On se trouve face au fait divers classique de l'Homme contre la nature dans ce qu'elle à de plus brutal. Et comme à chaque fois on s'intéresse à ça comme une tragédie humaine pleine de pathos. Le vrai problème viendra de là, Kormákur ne s'éloigne jamais de ce postulat et brode son film avec tout les clichés du genre, transformant cette histoire en banal produit hollywoodien. De la première à la dernière minute, nous serons en terrains conquis notamment quand le film s'intéressera à la vie familial de certains des personnages, banalisant ses relations par des stéréotypes simplistes. Que ce soit l'histoire autour du nom de la future fille d'un des personnages, un mariage qui prend l'eau ou encore l'angoisse d'une des épouses tout cela suit le schéma pré-établie de ce genre de film laissant le spectateur agacé et lasse. Surtout que cet aspect du récit prend beaucoup d'importance lors du troisième acte, délaissant même les alpinistes au profit de leurs proches, nous faisant vivre le drame de l'autre côté de la barrière. Alors que l'histoire aurait du être entièrement dévoué à ses alpinistes, pour nous faire ressentir tout l'aspect survie de l'histoire, nous plonger dans le viscérale et l'horreur de ce genre de catastrophe. Au lieu de ça, il prendra l'angle de la facilité handicapant la force de cette histoire. D'ailleurs il ne s'intéresse jamais aux bonnes questions, à savoir le pourquoi. Une fois que la question est posée, le film l'esquive et offre une réponse succincte et presque patriotique mais il ne s'intéresse pas au raison d'une telle folie. Car cette ascension est littéralement folle, elle engendre la mort du corps et de l'esprit, alors pourquoi l'entreprendre ? Et finalement on n'aura pas de réponse à cette question alors qu'elle aurait du être au cœur du long métrage, pour le sortir de la banalité. Ses questionnements psychologiques étant que trop rarement au centre de ce genre de production. En résulte donc une oeuvre tire-larmes simpliste, sans envergure et déjà-vu qui n'attise que la déception.
Le casting 5 étoiles vaut quand même le coup d’œil, les acteurs font convenablement le job. Dommage par contre que les personnages féminins ne soit là que pour appuyer sur la corde sensible, étant cloisonnés dans des rôles ingrats où elles se sentent obligées d'en faire trop. Keira Knightley et Robin Wright n'arrive donc pas à convaincre dans leurs rôles et rejoignent les membres du casting qui sont sous-exploités. Parce que lorsque l'on a autant de personnages et d'acteurs certains sont malheureusement sacrifiés, et ici c'est Sam Worthington et Jake Gyllenhaal qui en font les frais. Ils n'ont pas grand chose à jouer et il semble au final n'être là que pour cachetonner. Le casting est finalement dominé par Jason Clarke et Josh Brolin, qui se montre tout deux impeccables et très juste même si ils manquent de charismes pour vraiment tenir l'ensemble. Celui qui finit par créer la surprise c'est John Hawkes qui apporte une touche d'humanité assez appréciable.Le film dispose aussi de très beaux visuels, c'est même d'ailleurs la partie la plus réussie du film. Les effets spéciaux sont souvent bluffants et la réalisation technique est aux petits oignons avec une photographie léchée et un montage habile durant les deux premiers tiers arrivant à éviter l'ennui malgré le faîte qu'il ne se passe au final pas grand chose. Il est juste regrettable d'avoir une bande sonore qui verse trop souvent dans les compositions larmoyantes. La mise en scène de Baltasar Kormákur se montre quant à elle maîtrisée et assez efficaces offrant des panoramiques aériens fluides et assez impressionnants. Elle n'arrive quand même pas à jongler entre les différents personnages, devenant même illisibles lorsque la tempête s'abat sur les alpinistes, le spectateur ayant du mal de voir ce qui arrive et à qui cela arrive. Elle se perd donc dans le moment le plus important du film, nous sortant légèrement de celui-ci. Malgré tout, elle reste en mesure de nous offrir quelques plans de toute beauté et certains vertiges lors d'un ou deux moments de tensions particulièrement réussis. En conclusion Everest est un film moyen qui s'inscrit dans ce à quoi Baltasar Kormákur nous a habitué. A savoir un film efficace dans une certaine mesure mais qui ne se contente que du strict minimum tombant dans la paresse et la facilité. Ici on est face à un spectacle qui enchaîne pathos et séquences déjà-vu et qui ne se justifie que par une mise en scène plutôt réussi grâce à quelques moments exaltants, ce qui ne fait nécessairement un film. Surtout que le casting à beau être impeccable pour la plupart, il est aussi mal utilisé et manque de force ainsi que de cohérence pour tenir l'ensemble. On passe donc un moment anodin mais pas entièrement désagréable devant ses 2 heures de métrage mais une fois passé ça, on en retire quasiment rien. Ce qui s'apparente un peu à du gâchis.