Avis : Nos étoiles contraires - Page 2

"Nos étoiles contraires" est l’adaptation d’un roman de John Boone, que je n’ais pas encore lu pour le moment, racontant une histoire qui est censée être destiné au jeune public mais qui a une vision pourtant mature sur le sujet qu’il traite, à savoir la vie des cancéreux et la façon dont ils le vivent à travers une histoire d’amour entre deux jeunes adultes, Azel et Augustus. Etant donné que ce film est adapté d’un roman qui, apparemment, a eu un énorme succès, je suis presque convaincu que la major partie du public qui a été voir ce film sont des lecteurs et des fans du romans, ce qui explique une note aussi élevé pour ce film. D’ailleurs ce n’est pas la première fois que ça arrive qu’un film soit sur-noté grâce aux fans du matériau d’origine, certains films "Twilight" sont largement surestimé à cause de son public que les détracteurs de la saga comme moi surnomment les Twilettes, ou encore "Divergente" qui est considéré comme un film de SF avec un univers prometteur mais à potentiel gâché qui attire principalement le même genre de public que celui de la saga de livres "Twilight".

Pour en revenir à "Nos étoiles contraires"... ben le problème est le même, pour avoir 4.5 de moyenne de la part des spectateurs d’Allociné c’est forcément qu’il y a une explication quelque part, les fans et ceux qui ont vu une adaptation du roman sur grand écran. La seconde explication, c’est probablement Shailene Woodley qui interprétait Tris dans le premier opus de "Divergente", une actrice que je voyais pour la première fois à l’écran puisque je n’ais pas encore pu voir à l’œuvre auparavant. Mais est-ce que ça veut dire que le film est mauvais ou ne mérite pas son succès pour autant ? Certainement pas, en fait j’irais même jusqu’à dire que ce film mérite amplement d’être visionné ne serait-ce qu’une fois parce qu’il a quelque chose à apprendre, il n’est pas parfait et ce n’est probablement pas le film de 2014, mais le film est suffisamment bon pour me donner envie de lire le livre qu’il adapte au cinéma.

Shailene Woodley était juste, très naturelle et bouleversante dans le rôle d’une jeune femme atteinte du cancer des poumons et c’était ma première raison pour aller voir ce film avec l’envie de découvrir une histoire d’amour entre deux jeunes adultes cancéreux auxquels s’attacher. Ansel Elgort m’est beaucoup plus inconnu, on m’a dit qu’il avait un rôle énervant et médiocre dans "Divergente", ici il énerve un peu au départ avec ses airs de tombeur idéaliste, mais très vite il devient sympathique et l’acteur arrive à émouvoir grâce à son personnage qui reste optimiste malgré les épreuves dramatiques qui lui sont imposés. Willem Defoe était excellemment détestable dans le rôle qu’il interprétait, Nat Wolff était très touchant lui aussi, et enfin Laura Dern et Sam Trammel étaient touchant eux aussi, les personnages du film sont digne d’un long-métrage Tire-Larme mais ils sont ce que chacun est censée être. Azel et Augustus se sont rencontrés dans un club de soutien aux gens atteint d’un cancer, ce sont deux jeunes adultes qui vivent avec leurs maladies en sachant qu’ils peuvent mourir du jour au lendemain, donc ils profitent le plus possible de l’instant présent, et c’est principalement ça le point fort du film, on veut voir comment ils vont vivre l'instant présent en espérant que leur histoire aille jusqu'au bout.

Même si dans la bande-annonce ils ont l’air un peu tête à claque et niais, le film montre qu’on ne doit pas se fier à la bande-annonce ou la publicité autour du film. Les deux personnages principaux sont attachants et tout est fait pour qu’on s’identifie à eux d’une façon ou d’une autre, leur histoire garde en général un côté classique mais avec des péripéties intéressantes et de l’originalité dans le concept, celui d’une romance entre deux jeunes adultes atteint du cancer et qui risque de voir leur vie s’éteindre à tout instant. La musique de Katrina Schiller est une bonne accompagnatrice ainsi que les chansons choisis en fonction des scènes, mais pour un film qui se veut tire-larme je n’ais pas versé de larme pour autant, ne vous méprenez pas ! J’ais été ému, et même touché par le message que ce film veut faire passer et je dirais même que c’est tant mieux, parfois il faut mieux réussir à émouvoir le spectateur sans forcément le pousser aux larmes plutôt que de vouloir le forcer à pleurer pour les personnages.

Mais j’y pense, j’ais dis que ce film était surestimé un peu plus tôt, alors autant expliquer pourquoi. Premièrement, certaines répliques ne font pas naturel du tout et font tâche à l’authenticité des personnages principaux, ils ont conscience que la vie n’est pas éternelle et qu’ils vont très probablement y passer bientôt donc il est normal de les voir s’interroger sur certaines choses comme la peur d’être oublié par ses proches une fois qu’on sera mort et certaines répliques collent très bien avec leur personnalité et leur état d’esprit, mais pour d’autres ça fait beaucoup trop mature pour qu’on puisse croire que ça viennent d’Azel ou d’Augustus. Par exemple, dans la bande-annonce Augustus dis ceci « Dans la vie on souffre, on n’a pas le choix. Mais on peut choisir qui nous fait souffrir », est-ce que je suis le seul à trouver ça bizarre venant de la bouche d’un jeune homme de 20 ans ? Je veux bien qu’on rende précoce les adolescents pour les rendre plus mature, mais quel intérêt si il n’y a plus de naturel ou si ça paraît forcé ? Cela ne rend pas le film plus réaliste, ce serait plutôt le contraire.

Après, et je ne dis pas ça parce que je suis un homme, le fait qu’on soit un homme ou une femme ne nous empêche pas d’apprécier une belle histoire d’amour ou n’importe quelle registre cinématographique, mais certains passages font clairement cul cul et cliché pour au final devenir niais et gênant. En principe, ce souci vient des dialogues qui font trop adulte pour les deux principaux personnages, mais certaines scènes sentent le déjà-vu, comme celle ou spoiler: Azel et Augustus visitent un musée et une fois au sommet après un effort difficile pour Azel, ils finissent par se jeter dans les bras pour s’embrasser pendant que les quelques spectateurs les acclament et qu’on ait quelques commentaires à leur propos comme « oh, ils sont trop mignon »…
j’essai pas de dramatiser moins point de vue, je dis juste que selon moi ce genre de moment ne rend pas la romance plus attachante et les personnages plus agréable, ça rend leur histoire d’amour niaiseux et c’est pas ce que je cherche dans une histoire d’amour. Mais malgré ça, leur romance marche du tonnerre et elle est très réussis dans l’ensemble, malgré quelques petits clichés par moment, les personnages apprennent à se connaître et par conséquent on apprend à les connaître, les relations entre les protagonistes sont parfaitement réussis et maîtrisés que ce soit celle entre Azel et ses parents, celle entre Augustus et le père d’Azel, et bien sur celle entre Azel et Augustus, la mise en scène de Josh Green fonctionne très bien et même si je ne considère pas ce film comme un tire-larme, il y a des scènes qui arriveront à faire pleurer les plus émotives et à être mémorable.

Pour conclure : ce film a beau être surestimé par les spectateurs et les notes, on y trouve quelques stéréotype de romance assez lourd et certaines répliques qui ne collent pas aux deux amoureux, le voir est une très bonne expérience, car on se dit en sortant de la salle que notre vie vaut la peine d’être vécu et nous apporte une réflexion importante par rapport aux protagonistes et à leur situation quotidienne. Et ce film est plus qu'assez bon pour donner envie de lire le livre pour ceux qui ne l’ont pas encore lu, en tout cas pour ma part ça me donne envie de lire le Best-seller de John Boone.

Difficile de passer à côté du phénomène créé par ce film (et le livre qui va avec). Impossible de rester 30 secondes sur les réseaux sociaux sans lire qu'une demoiselle a pleuré toutes les larmes de son corps devant, où qu'une autre meurt d'envie d'aller le voir.De plus ma frangine qui m'as bassiner avec alors, je me suis dit que PEUT-ÊTRE, ça valait le coup... Au final, ça ne reste qu'un film retraçant une histoire d'amour, comme beaucoup d'autres. On comprend la fin dès le début, on retrouve des éléments gnangnans type "l spoiler: a rencontre amoureuse en se rentrant dedans", "le déjeuner au parc" ou "le voyage trop mimi en amoureux"
. . Bref, un film correct ou je m'attendais à beaucoup plus de bouleversements traitant le sujet de la maladie et non à une histoire de tourtereau.

J'ai mal au ventre. Autant de bons sentiments mélangés pour une sauce tartare de saumon idiote et sans âme, sans jamais n'être pris par la suite des évènements, ça fout le bourdon. On pouvait placer pourtant pas mal d'espoir en la personne de Shailene Woodley : elle avait laissé une bonne impression dans son rôle pour "Divergente". Mais dans ce film, elle se fait complètement bouffé par Hollywood, qui lui impose de jouer la petite fille dans son monde de princesse, entourée de gentils parents et d'un petit copain aimant... À part elle, ils sur-jouent tous : d'un Ansel Elgort en petit ami idiot et poussif, jusqu'à l'Oscar de la plus belle parodie du parfait connard, qui est attribué au soporifique Willem Dafoe! Au bout d'une heure, les répliques que les deux personnages sortent sont de véritables déboires scientifiques inutiles arrosés d'humour noir, sans même le vouloir, qui plus est. Le monde plastifié et optimiste au possible de cette petite rêveuse devient tout à coup inerte et débile. Ironiquement!

Nos étoiles contraires est un bon film américain qui se respecte, et en tant que tel il est généreux sur les clichés : entre l'écrivain un peu fou qui vit dans une maison bordélique avec une jolie assistante, les deux protagonistes tous deux adolescents plutôt beaux gosses qui se rencontrent par hasard au détour d'un couloir.La maladie n'entre ici que comme un prétexte à une love story insipide, comme en témoignent le pseudo jargon médical utilisé par des médecins qui ont la tête de l'emploi, donc un peu méchants cruels et indifférents aux sentiments purs de l'adolescente ( employer le terme de "prolifération endothéliale" pour parler de cellules qui se multiplient, c'est quand même un peu fort, non ?)On utilise à profusion également un jargon philosophico-culturel à coup de phrases choc ("Un jour la terre disparaîtra et personne ne se souviendra de nous ...", "Tu vois maman, ce n'est pas une pipe mais l'image d'une pipe, c'est Magritte qui l'a dit - Mais que tu es mature Hezel").Et bien sûr, histoire de faire rêver la spectatrice lambda, on place au premier plan une fille franchement niaise et pas très extravertie avec son opposé version masculine.Mais du coup le fait qu'elle a le cancer rend cette fille vachement plus intéressante aux yeux du spectateur qui lui prêtera sûrement des valeurs morales extraordinaires, et aux yeux de la production parce que l'homosexualité a déjà été traitée, et que mettre un arrière-plan socialo-psychologique comme la maladie, ça claque vachement ... On n'oubliera pas non plus un manichéisme de circonstances dans le personnage de l'écrivain qui insulte les cancéreux en les traitant de "défauts de l'évolution".Il reste plein de choses à dire mais pour moi, le visionnage s'est arrêté là.

Non, je n'ai pas vraiment aimé ce film. C'est un film pour adolescents, sur la fulgurance du sentiment amoureux. Cela aurait pu être intéressant et philosophique face au problème de la maladie, du cancer et finalement de la mort mais pour moi c'est raté. Le passage chez l'écrivain à Amsterdam, pathétique et cruel sans profondeur et la visite au musée Anne Franck, lourd de clichés et carrément déplacé. L'actrice avec son appareil respiratoire tire un peu son épingle du jeu, j'attend de la voir dans d'autres films, qu'elle ne se trompe pas de réalisateur si elle peut. Il paraît qu'il fallait se préparer à pleurer et bien rien du tout, une daube. 2/5 quand même parce que mon épouse à un peu mieux aimé que moi.

A vrai dire, je ne sais pas comment expliqué pourquoi j’ai voulu regarder « Nos étoiles contraires », sachant que je n’ai pas lu le livre dont le film est tiré. Peut-être est-ce à cause du retentissement crée par le bouquin. Mais d’un autre côté, il faut dire qu’il y a aussi un peu de curiosité. Une curiosité qui m’a poussé à me demander si ce film, dont la toile de fond est un sujet douloureux, n’allait pas tomber dans le piège classique de chez classique: c’est-à-dire, tomber dans le pathos. Et bien si, dans le pathos, ça y tombe à pieds joints. On utilise tous les artifices possibles pour faire pleurer le spectateur. D’ailleurs, dans certaines scènes, c’est tellement gros, tellement forcé que ça finit par faire marrer. Faut le faire quand même quand on sait que l’histoire cause de cancer ! Sans blaguer, en regardant « Nos étoiles contraires », tout en mettant de côté le fait que les deux familles ne soient pas de la même classe sociale, j’ai eu l’impression de voir un « Love Story » version adolescente. Sauf que « Love Story » était un film bien plus profond que celui-là. Bon, bref, pour faire court, j’ai pas aimé. Mais d’un autre côté, ça ne m’a pas rebuté non plus. Je ne me suis pas tellement ennuyé, excepté pendant la première demie heure qui m’a parue vraiment interminable. Il faut avouer cependant que la partie centrale du film, se passant aux Pays-Bas est plutôt pas mal. Mais ça ne suffit pas, on peut pas se contenter de ça. Il y avait vraiment matière à faire quelque chose d’autrement plus puissant. Mais non. On a juste devant les yeux une petite histoire fleur bleue d’adolescents. C’est con. Cependant, il y a un truc qu’on ne peut pas enlever à ces « Etoiles contraires », c’est l’énergie et la sincérité de ses deux acteurs principaux. En revanche, en ce qui concerne Willem Dafoe, il est complètement à côté de ses pompes et son personnage n’est qu’une caricature vulgaire de l’écrivain alcoolique. Dommage, lui qui avait été magistral dans « Platoon » ou même dans d’autres films. Typiquement le genre de film qui divise le public. Moi je n’ai pas aimé. Je passe mon tour.

Il y a les acteurs qui a eux seuls sont capables de sauver un film, et il y a les autres.
J'ignore d'où sortent tous ces gens qui ont vu un chef-d’œuvre en Nos étoiles contraires, moi j'ai vu un acteur principal arrogant et superficiel.

Alors si je souviens bien TF1 avait présenté ce film comme l'anti-twilight, sachant que ce film met au coeur de son scénario l'amour et sort les mêmes clichés (mais on y reviendra plus tard) c'est de par le fond du film une copie de Twilight en légèrement moins grossier (de toutes façons plus grossier que Twilight ça n'existe pas).Nos Etoiles Contraires raconte donc l'histoire de deux très jeunes adultes atteint de cancer (incurable donc qui ne peut pas être soigné, non je précise car le publique visé est constitué d’adolescentes de 14-15 ans :p) et donc on voit deux personnes à priori dans la "force de l'âge" affaiblie par leur condition physique qui déteint sur leur moral.Bon inutile de le cacher ce film est un tire-larmes, voir un unijambiste cancéreux de 18 ans amoureux d'une cancéreuse de 17 sous assistance respiratoire est fait pour déjà inspirer de la pitié, même si le film le nie.Mais ça ne suffit pas alors on rajoute sad piano, on rajoute des violons (si si je vous assure que c'est vrai, le film sort vraiment les violons). Et surtout le film ose passer du M83, évidemment le film n'illustre pas la musique et on sent que la musique a été placée comme ça dans le film pour faire plaisir aux spectateurs (comme les autres musiques d'ailleurs).Le film enchaîne les gros clichés d'ado' amoureux mais comble de l'ironie, les protagonistes s'en moquent au début du film.On a aussi de la symbolique fumeuse (qu'ils vont chercher très très loin) m'enfin bon, ça va de paire avec les clichés...Mais le film se rattrape un peu par son sens de l'humour qui est plutôt juste... Mais sans plus.Quant au côté technique du film... Non, je crois que ça n'intéresse personne d'avoir de la bonne mise en scène et réalisation dans un tire-larmes donc pourquoi faire ?A retenir :Hum... Willem Dafoe en mode gros connard ? (Et encore...)Ah oui l'utilisation de musiques de M83 random ! (Désolé j'aime M83 :p)

Après avoir été frère et sœur dans Divergente, Ansel Elgort et Shailene Woodley se retrouvent pour vivre cette fois-ci une belle histoire d'amour. Sauf que celle-ci n'est pas si banale que cela puisque les protagonistes sont tous les deux atteint d'un cancer et compte désormais leurs jours à vivre. Si le pitch avait de quoi être pour le moins original, changeant des ordinaires et banales comédies romantiques, il y arrive clairement dans sa toute petite première partie en rendant ses personnages attachant et en développant une histoire prenante. Mais tout s'écroule lorsqu'ils entreprennent de voyager à Amsterdam pour rencontrer leur écrivain préféré afin de connaitre la fin d'un livre dont ils adorent passionnément. Et c'est à ce moment là que le film patauge dans la mièvrerie, quelques bons sentiments et un air de pathos. Et cela n'arrangera pas la suite du film à cause d'un dénouement prévisible depuis longtemps et d'un toujours trop plein de bons sentiments tire larmes. On retiendra juste les impeccables performances de jeu de Shailene Woodley et Ansel Elgort, tous deux parfaits dans leur rôle. Nos Étoiles Contraires ne change donc pas des habituelles romances à l'eau de rose proposé depuis des années, se contentant de servir pleins de bons sentiments et de suivre un chemin pré-défini et bien prévisible même si les performances du duo tente de relever le niveau.

Au secours sortez moi de ce film aux multiples clichés et si peu réaliste dans beaucoup de scènes. Du larmoyant à souhait pour ados.

Faire rire sur un sujet aussi dramatique était un défi très difficile à relever et pourtant, pari réussi.

Le casting est parfait (et bien que la fin soit triste) on passe un très bon moment d'humour et d'amour.

Pour les coeurs sensibles...

Attention les yeux et sortez les mouchoirs, voilà le mélo teen's qui a fait exploser les ventes de kleenex outre atlantique. De quoi laisser envieux. Il faut dire que l'on attendais pas spécialement ce film qui sentait très fort le tire larme pour gamine à appareil dentaire. Hanzel et Gus se rencontrent à une réunion de soutien pour malade du cancer, ils vont tomber amoureux et se prendre de passion pour un écrivain vivant à Amsterdam, ils vont tenter de le rencontrer. Il faut dire que Hanzel à de la chance d'avoir rencontré Gus, mais pas moi. Dès que le personnage du beau mâle apparait pratiquement tout le film s'effondre et c'est dommage car ça partais bien ! Un petit film con mais lucide, abrutissant mais mignon et en présence de Laura Dern en plus qui est une des seules actrices pour lesquelles je me déplace les yeux fermés (nostalgie de la trilogie Jurassic Park et souvenir de Inland Empire obligent !). Et en plus il y a Shailene Woodley présente dans le superbe The Spectacular Now, une perle Sundance pleine de tendresses. Dommage. Nos Etoiles Contraires n'est pas vraiment ce que j'attendais, au moins un film marrant quoi ! Traitant son sujet avec le minimum d'intelligence et tant bien que mal divertissant ! Le minimum syndical. Et puis non, rien de ça. On s'enfonce dans un mélo teen's purement fait pour celle qui ne connait du cinéma que Twilight et Taylor Lautner. Et encore ce n'est pas le seul défaut du film entre personnages incroyablement bêtes, histoire prévisible, lourd et d'une naïveté tellement incroyable qu'elle en devient insupportable. C'est drôlement bien étudié c'est sur, tout est fait pour que la gamine soit touchée en plein coeur ou qu'elle rigole sur des gags débiles, il est drôle l'aveugle qui casse tout hein ? Et Gus … le mec est tellement généreux et niait que ça en devient inhumain en plus des blagues pas drôle qu'il va nous sortir toute les deux minutes (maximum) de plus qu'il est incroyablement mal joué. On peut citer aussi la réalisation impersonnelle et flemmarde à peine immersive. Et ceux qui me lisent sans être d'accord vous pourrez regarder Restless de Gus Van Sant qui lui au moins fait bien passer l'émotion avec intelligence.

Bilan :
Dure de trouver quelque chose de bien dans cette brouette pour pisseuse purement formatée. On reteindra peut être Laura Dern à laquelle il manque toujours un prochain film de David Lynch. Une torture pure et simple.

Contrairement à "The spectacular now" où Shailene Woodley joue à la perfection, ici sa performance est tout juste louable mais ne sauve surtout pas un film au scénario le plus pathétique de l'histoire du cinéma ! Je n'ai pas cru une seconde à cet histoire d'amour pleines de clichés et à une fin pathos pour faire pleurer dans les chaumières. Une comédie romantique à oublier !

"Nos étoiles contraires" est un beau film de Josh Boone. Adapté d'un roman de John Green, il raconte l'histoire de deux adolescents atteints d'un cancer incurable qui vont tomber amoureux. Malgré son sujet difficile, propice au pathos et aux facilités scénaristiques, ce long-métrage évite l'écueil du trop plein de bons sentiments, en gardant beaucoup de pudeur et de distance vis-à-vis de la maladie. En résulte un film souvent déchirant (la fin est bouleversante), mais qui se veut avant tout une belle histoire d'amour et une belle leçon de vie. La mise en scène est assez en retrait et ne cherche pas l'esbrouffe visuelle. Le film repose avant tout sur ses deux magnifiques interprètes principaux, qui avaient d'ailleurs déjà tourné ensemble dans "Divergente". Dans le rôle d'Hazel, Shailene Woodley livre une prestation inoubliable et très émouvante. C'est sans aucun doute son meilleur rôle jusqu'à présent, celui dans lequel elle est la plus naturelle. Quant à Ansel Elgort, il joue remarquablement bien le personnage d'Augustus, à qui il donne toute sa fougue. Ses deux acteurs sont vraiment deux grandes révélations de l'année 2014. Ils sont entourés par de très bons comédiens, en particulier Willem Dafoe (épatant dans un rôle détestable), Laura Dern et Sam Trammell (qui jouent les parents aimants d'Hazel) et Nat Wolff (à la fois drôle et touchant). Enfin, les nombreuses chansons qui illustrent le film sont bien choisies dans l'ensemble (notamment le magnifique "Wait" de M83).

Très bon film, qui nous plonge dans la vie douloureuse des familles qui connaissent le cancer. Film d'une grande force même si pas forcément réaliste mais on ne demande pas à voir un documentaire quand on va voir une fiction, alors j'adhère à cette vision combative et pleine d'espoir dans le désespoir vers lequel tend le film.