Votre avis sur La Vengeance de l'Aigle noir ?
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« Quand mon frère le saura, il retournera toute la Russie ».
Il faut bien avouer que dit en italien, ça n’a pas du tout la même portée.
Mis à part ce petit problème de langue, l’aventure bien que n’étant pas des plus ébouriffante, se laisse suivre au fil de la ténacité du héros.
L’enfant au milieu est comme un catalyseur de la justice. Il génère la vengeance et l’amour. Et ce balancement est assez intéressant entre l’homme et la femme.
Il faut bien avouer que dit en italien, ça n’a pas du tout la même portée.
Mis à part ce petit problème de langue, l’aventure bien que n’étant pas des plus ébouriffante, se laisse suivre au fil de la ténacité du héros.
L’enfant au milieu est comme un catalyseur de la justice. Il génère la vengeance et l’amour. Et ce balancement est assez intéressant entre l’homme et la femme.
Film d'aventures italien à l'ancienne inspiré de Pouchkine, pas déplaisant. Au milieu de la mise en scène un peu plate de Riccardo Freda brille l'acteur principal Rossano Brazzi, campant avec orgueil son personnage d'infatigable vengeur.
Le cinèma italien est tout amour quand il n'est pas toute haine! Russie 1782...Depuis cinq ans, la Turquie et la Russie sont en guerre en Crimèe! De longues annèes pour les soldats loin de leur foyer [...] C'est en 1951 que Riccardo Freda tourne "La vendetta di Aquila Nera", avec en tête d'affiche Rossano Brazzi et Gianna Maria Canale! Le metteur en scène italien reconnait avec plaisir avoir empruntè à la fois Pouchkine et au classique du muet ("The Eagle", rèalisè par Clarence Brown, avec le beau Rudolph Valentino), notamment la sèquence de l'ours et de l'enfant! On dit que la meilleure vengeance est la vengeance (« Un corbeau ne l'emporte pas sur un aigle ! »). Freda nous le montre avec conviction et efficacitè! Les acteurs sont à la hauteur et assument avec crèdibilitè leurs rôles! Les rapports qu'entretiennent Vladimir et l'enfant qui ne parle pas à cause de la frayeur resteront de loin les meilleurs passages du film!
spoiler:
il faut être de marbre pour ne pas être èmu par la sèquence de la cravache...
Très agréable film d'aventures qui bénéficie de la mise en scène toujours très sûre de Riccardo Freda. Suspens implacable, comédiens remarquables, scènes de combat minimalistes mais réalistes, tous les ingrédients sont ici réunis pour transporter le spectateur vers un Orient de pacotille, délicieusement suranné.