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Grégouch M
52 abonnés
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3,0
Publiée le 28 avril 2016
Michael Mann a un talent certains pour filmer les scènes de fusillades et les courses poursuites ( Cf : le film Heat), il arrive à rendre haletant un film dont le sujet de départ parlera plus au geek avec son lot de jargon incompréhensible. Autre talent, la qualité de l'atmosphère, l'oppressante permanente qui ressort des scènes (cf : Collateral). Pour ce film il rajoute un art du contre pied avec des scènes allant de la grosse fusillade au combat au couteau. Mais par contre pour les histoires sentimentales et les scènes d'amour il faudra voir à changer de style et d'écriture (comme dans Miami vice).
Le réalisateur Michael Mann a bâti sa réputation sur l’esthétique visuelle, le mouvement des corps dans l’espace, mais aussi sur le charisme et la profondeur des personnages, même secondaires, qui sont toujours des héros romantiques sombres. Tourné principalement en Asie, Blackhat (rebaptisé Hacker en France) bénéficie de tout son savoir faire visuel. Hormis la photographie qui restitue les ambiances citadines nocturnes ou diurnes de façon réaliste, le principal point fort de ce film est que Michael Mann parvient à rendre visible l’invisible. La cybercriminalité est un sujet abstrait et impalpable à l’écran. La quête du héros évolue donc de l’abstraction d’une enquête sur ordinateur, à un duel final au couteau visuellement splendide et à la violence fulgurante inattendue. Passé ces arguments positifs, force est de constater que le scénario se cantonne à une série B exotique mais réussie, portée par des acteurs qui ne parviennent jamais à retranscrire la moindre émotion, ce qui est une exception dans la filmographie du cinéaste. Chris Hemsworth passe sans doute à coté de la chance de sa vie. Quand aux nombreux seconds rôles, aucun ne tire son épingle du jeu à tel point que l’on se moque de ce qui peut leur arriver. Enfin, les fusillades sont toujours bien filmées, sauf qu’elle n’ont aucun intérêt ni aucune logique ici. La réaction de certains personnages dépasse l’entendement et l’enchaînement rapide des situations est souvent invraisemblable… Blackhat est donc une œuvre mineure dans la filmographie du géant Michael Mann.
Pendant une bonne moitié de film, Michael Mann fait planer un doute sur ses intentions. Entre le pur cinéma d'action ou le thriller contemplatif, on ne sait pas où se tient exactement Hacker. Le physique d'athlète de Chris "Thor" Hemsworth et les courses-poursuites ponctuées de coups de feu et d'explosions font pencher la balance vers le premier cas de figure, mais le montage tout en ellipses et des dialogues laconiques évoquent plutôt la mélancolie d'un Spring Breakers ou d'un Enter the Void. Finalement, Hacker choisit son camp et reprend le chemin classique du film d'action un brin ringard, avec un scénario banal, une romance de plus en plus mièvre et des rebondissements tirés par les cheveux. C'est dommage parce qu'en voyant le couple de héros quitter l'image au ralenti, tout de blanc vêtu, on regrette les visions nocturnes du début, le grain de l'image digitale, les lumières de Los Angeles ou d'Hong Kong qui éclairaient des plans sans artifices, et la beauté d'une enquête proche de l'abstraction, avec ses indices cryptiques et ses brusques changements de décor. Michael Mann reste efficace dans la mise en scène de l'action pure, mais son traitement du sujet (le piratage informatique à grande échelle) devient vite prétexte à un scénario paresseux, alors que les premiers plans, notamment cet incroyable travelling en images de synthèse, laissait attendre un récit de plus grande envergure. On retient l'humeur un peu rêveuse du début, et on tente d'oublier l'héroïsme viril et sanglant de la fin, sans trop comprendre comment on est passé de l'un à l'autre. Critique détaillée: https://www.espace-critique.fr/critique-hacker/
Très bon film qui nous plonge dans le milieu des hackers beaucoup d action notre ami Thor excellent comme a son habitude du bon Michael Mann je recommande 2h15 ou on ne s ennuie pas
Ce film n'aura jamais eu le succès qu'il aurait dû avoir et pourtant il a tout pour plaire et tout pour réussir. Je ne comprendrais toujours pas pourquoi à un moment j'ai décroché. Le film est un peu longuet mais l'histoire est palpitante, les scènes d'actions sont souvent intenses et de qualités, les acteurs sont classes et esthétiques et on n'en fait jamais trop sur le hackage en lui-même ni sur toutes les sciences infuses du genre. La trame est simple, les états-unis et la chine s'associe pour retrouver un hacker et pour cela ils font appelent à un autre hacker en prison. voilà, les chevaux sont lancés, à vous d'entrer dans l'univers de Mann.
Après son flop au box office américain, Hacker est la nouvelle production hollywoodienne du fameux Michael Mann qui s'avère un thriller correct dans l'ensemble. Le cinéaste nous a livré d'excellents films d'action tels que Heat (1995) et Collateral (2004). Blackhat (en v.o) est probablement la proposition la plus dure et la plus brute de Mann de sa carrière. Alors, il est loin d’être un navet, mais on s'attendait à mieux de la part de ce brillant réalisateur. Dans ce blockbuster, on suit un détenu habile en informatique et on lui propose de traquer et démanteler un puissant réseau de cybercriminalité internationale, avec l'aide des américains et des chinois. Cela vont les entraînés de Chicago et Los Angeles à Hong Kong et Jakarta. Il s'agit d'un sujet actuel - le hacking et ses extensions terroristes - pourtant le scénario est banal avec des personnages classiques et des dialogues assez plats. En revanche, la mise en scène est virtuose. Des plans esthétique et rapprochés qui sont d'une qualité. Avec des ralentis plutôt bien trouvés, spoiler: on pense à celle de la séquence finale - quand le protagoniste suit le coupable dans un carnaval nocturne -, elle est assez plaisante. L'atmosphère donne à ces villes de la noirceur et de l'exotisme. On reconnait, également bien le style nerveux et le prodigieux sens de l'image du cinéaste. Des séquences d'action intenses et souvent réalistes spoiler: avec des scènes de fusillades, des poursuites de nuit dans les rues de Hong Kong. Elles sont fort efficaces. Mann est définitivement un maître dans l'art de filmer de l'action. De plus, la trame sonore est excellente, cette dernière accompagne un suspens qui s'avère haletant et suggère des émotions. Un casting convenable avec en tête d'affiche Chris Hemsworth qui est peut-être bien un acteur de talent, mais son image est tellement associée à celle de Thor que lorsqu'il endosse un nouveau rôle... C'est dommage mais il reste assez crédible dans sa tache. Les autres personnages sont tous aussi fades les uns que les autres, aucun d'eux n'apporte grand chose au récit, mais malgré tout, ces acteurs sont souvent convaincants. Le rythme se suit, sans défaut majeur mais il est quelque peu hypnotique. Néanmoins, certaines longueurs se font sentir... Hormis quelques scènes confuses, Hacker (ou Blackhat) reste un thriller cohérent, certes classique mais il remplit son mandat de divertissement. Pas le meilleur film de Michael Mann, il est juste honnête.
pas mal mai un peu lent et long.mai l histoire est la et le suspense aussi.ont reconnais bien la la touche de Mann mai ont est bien loin du temp de heat
La nuit fait partie intégrante du cinéma de Michael Mann. Il sait comme personne la filmer, et la sublimer. 6 ans après son "Public Ennemies", il revient en force avec "Hacker", un thriller traitant de cybercriminalité. Je l'attendais comme le messie ce "Hacker", Mann étant l'un de mes réalisateurs préférés, et le metteur en scène de deux de mes films de chevet ("Heat" et "Collateral" pour ne pas les citer). À vrai dire, je m'attendais à voir une critique de la "techno-colonisation" de notre société, régie désormais par la bourse et par internet. J'ai finalement vu un thriller d'action tenace et haletant, avec, bien entendu, les dangers du "tout numérique" comme toile de fond. J'aurai aimé que Mann et ses scénaristes creusent un peu plus certains points sans doutes très intéressants, mais à l'inverse, le film a le mérite d'être concis et de ne pas s'éloigner de son sujet. La mise en scène, tantôt contemplative, tantôt nerveuse, est splendide et vaut à elle seule le détour. Le casting, calibré pour le marché international, auquel le qualificatif "bien sans plus" convient parfaitement, n'a rien d'exceptionnel ; s'attarder dessus serait une perte de temps. La photographie, qui occupe toujours une place importante dans les films de Mann, est magnifique. Contrairement aux autres long-métrages du metteur en scène, les personnages de "blackhat" ne sont ni le moteur ni la force de l'œuvre, ils sont tous (à part peut-être le Hathaway d'Hemsworth) un peu légers... On reste donc dans quelque chose d'assez traditionnel dans sa trame (très "mannienne"), mais un quelque chose qui m'a quand même scotché au fauteuil ! Une leçon de cinéma, à défaut d'un cours d'informatique.
Ce film là est un film de Michael Mann ? Sérieusement ? Mais attendez, il est rempli de clichés vus et revus dans le cinéma américain, ce film respire la fainéantise tellement le scénario est bateau et très lisse. On parle bien du même Michael Mann ? Ah bon ...
Ce n'est pas avec "Hacker" qu'il révolutionnera le cinéma : tout est tellement bateau que l'on dirait un téléfilm calibré pour mettre les étapes obligés et satisfaire le spectateur lambda qui s'ennuie chez lui et cherche à s'occuper sans rechercher de la qualité. Et cet état d'esprit fait que le film est très prévisible : on anticipe toutes les scènes. Et les rebondissements (qui sont très rares) sont désamorcés par cet enchaînement logique et banal des scènes.
Quant aux dialogues, l'équipe s'est sentie obligée de nous sortir de vieilles répliques dignes d'un film d'action des années 90. Cela ne sert pas vraiment les acteurs qui doivent déjà se dépatouiller avec des personnages lisses et auxquels on ne s'attache pas et à évoluer au sein d'une histoire creuse.
Dans son dernier long-métrage "Hacker" Michael Mann aborde la cybercriminalité à travers le cas d'un génie de l'informatique sorti de prison pour aider les gouvernements. Son générique, assez virtuose, illustre bien la nouvelle guerre contemporaine en train de se jouer à ce niveau. Le sujet colle parfaitement à la peau du cinéaste et son style y est très reconnaissable, souvent caméra à l'épaule. Mann livre au final un assez bon film dans lequel il parvient largement à surpasser la légère déception "Public Ennemies". Cependant on ne peut pas dire que "Hacker" constitue un retour au sommet pour son auteur non plus. La durée du film s'avère un tantinet importante et les longueurs se font souvent ressentir.
Plutot original sur le papier, hacker peut décevoir par sa mise en scène plutôt lente avec peu de gros rebondissements. On passe cependant un bon moment en compagnie de chris Hemsworth et de ce thriller au scénario original.
Encore un très bon film pour Michael Mann, qui livre, à nouveau, un polar hypnotique noir à l'ambiance travaillée. Dans la veine du non moins brillant « Miami Vice », cette traque à la fois lyrique et nerveuse fait du monde un vaste terrain de chasse où chaque camps avance son pion en attendant la faille. A l'instar des attaques informatiques, l'affrontement direct ne connaît pas de frontières et va prendre peu à peu une dimension personnelle mettant bien en exergue le désir de rédemption et d'émancipation de son héros. Réalisation perfectionniste, direction d'acteurs impeccable (j'avais des doutes sur Chris Hemsworth après la purge « Thor », son jeu ici s'avère très juste), rythme soutenu, avec un juste dosage d'action et de romance, peu de fioritures, tous les ingrédients du style Mann sont réunis et font de ce onzième film (au cinéma) une réussite. A l'heure où beaucoup d'autres réalisations du même genre tournent en rond en multipliant les effets pyrotechniques, « Hacker » part d'un sujet hautement d'actualité et arrive à le rendre à la fois attrayant, beau et intelligent. Restant tout de même moins épique qu 'un « Heat » et moins percutant qu'un « Collateral », qui ont, depuis longtemps, confirmé le talent du réalisateur, ce film ajoute à son panel de qualités la constance, chose en voie de raréfaction.
Hacker, de Michael Mann, fait parti de ces réalisations prometteuses sur le papier, en raison d'un jeu de carte pouvant garantir la réussite, mais dont la sauce ne prend finalement pas. Et pourtant, tout y était, entre le sujet captivant, qui se déroule sous la houlette d'un Grand et rythmé par une bande sonore efficace, et la présence d'éléments anti-hollywoodiens, surprise parmi la surprise. Et, délaissant Mjölnir le temps d'un film, Chris Hemsworth se complaît à troquer le langage d'Asgard pour celui du Darknet, même si certaines de ses actions nous font sérieusement douter de leur véracité. Le film se veut complexe par moment, -pour volontairement perdre son spectateur ?-, mais se tire une balle dans le pied en raison de sa longueur. Trop long, et menant vers des intrigues secondaires d'un intérêt limité, le film se perd alors dans ses méandres, victime d'un excès de zèle dans son vouloir faire.