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    Hacker
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    jeff78800
    jeff78800

    9 abonnés 81 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 mars 2015
    Nul, mais tellement désespérément nul que je ne trouve aucun mot pour décrire ce film ennuyeux, mal joué, même la photo n'est pas intéressante, bref, rien à sauver si ce n'est le bel apollon, bien que l'on pourrait définir sa seule expression de ........bovine ! Quant à l'actrice, rien à sauver vous dis je !
    Flaw 70
    Flaw 70

    255 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2015
    Nouveau maillon de l'oeuvre de Michael Mann, Blackhat s'impose comme l'évolution logique et cohérente du cinéaste. Mann à toujours été un perfectionniste, soignant de manière maladive les détails de ses films et s'imposant, non pas un renouveau de son style, mais une évolution de celui-ci. Il part toujours de la base de son précédent film pour construire le prochain. Et ici cela se jouera en deux temps, car il reprend les bases visuelles de Public Enemies mais l'aspect narratif de Miami Vice pour faire son nouveau film. Il est donc peu surprenant que celui-ci soit accueillit froidement étant donnée qu'il part sur les bases des films les plus détestés de Mann. Certes Public Enemies est probablement un de ses films les plus faibles même si il reste relativement bon dans son genre mais Miami Vice est clairement un de ses chef d'oeuvre incompris qui est tout simplement l'apothéose de l'oeuvre de Mann, un film absolument fascinant et hypnotique. Ici le scénario est purement mannien faisant même une synthèse de tout ses films précédents surtout dans l'élaboration de son personnage principal. Le héros est la représentation parfaite de tout les héros de Mann, un homme épris de liberté, romantique et surtout hors la loi. Aucuns des héros de Mann ne sont régit pas les règles de la société, ce sont des outsiders qui ne suivent que leurs propres codes de conduites, car ils peuvent être des criminelles mais ils restent avant tous des êtres morales et droits. Ici on retrouve l'univers carcéral déjà dépeint dans The Jericho Mile, le déterminisme présent dans Thief, le mysticisme de The Keep, La traque de Manhunter, l’héroïsme de The Last of the Mohicans, la dualité de Heat, la quête de vérité de The Insider, celle de liberté de Ali, la contemplation de Collateral et le romantisme de Miami Vice. Donc on voit bien que Blackhat est un film synthèse comme l'avait pu être Public Enemies d'ailleurs qui mélangeait aussi les autres œuvres de Mann mais ici le cinéma du cinéaste atteint une nouvelle forme, celui de la réussite. Avant Mann dépeignait la solitude, l’isolement et brossait donc une réflexion sur l'échec, car ses héros n'atteignait jamais vraiment leurs objectifs et que leurs succès étaient généralement à double tranchant. Ici le héros arrive là où les autres ont échoué, il est le héros parfait de Mann, d'ailleurs celui-ci réattaque frontalement l’héroïsme car même si il était légèrement présent dans Public Enemies au détour d'une course poursuite homérique, le cinéaste n'avait plus dépeint de véritable héros depuis The Last of the Mohicans, s'intéressant depuis lors aux anti-héros. Ici son personnage est lisse, comme tout bon héros qui se respecte il est noble, beau et déterminé à faire ce qui est juste, quitte à se sacrifier. D'habitude les héros mannien était en proie au doute, à la lâcheté et à l’égoïsme, ce qui généralement les menais à leurs pertes et à leurs solitudes, ici rien de tout ça mais cela à un prix. Le personnage en devient donc psychologiquement très limité mais c'est totalement voulu par le cinéaste, qui va même jusqu’à interrompre une scène où celui-ci se confie pour éviter qu'il gagne en épaisseur. Car Mann est un cinéaste intimiste, qui s'intéresse à l'humain mais qui ici nous parle du virtuel, de l'informatique. Mais plus que de nous parler de ça, il va nous parler de l'impact qu'a l'informatique sur les humains, un impact négatif. Ici la déshumanisation des personnages a un rapport direct avec l'informatique, car dans un monde de plus en plus connecté, les humains n'ont jamais été aussi seul, aussi éloigné des uns des autres et Mann en profite pour écrire un duel entre l'homme et la machine. Ici la dualité viendra principalement de ça, car plus que l'affrontement entre deux hommes, c'est bel et bien l'affrontement entre deux entités, la revanche de l'homme sur la machine car plus le récit avance plus l'aspect hacking disparaît, le film en devient plus viscérale et les personnages gagnent en épaisseur et alors que tout le monde croyait que Mann allait parler d'informatique, c'est bel et bien l'homme qui est encore ici au centre de son cinéma. Pourtant d'un point de vue informatique le film est relativement bien détaillé, comme toujours chez Mann un gros travail de recherche à été effectué mais ici plus que sa complexité, Mann veut montrer au contraire sa simplicité, le filmant et le traitant même de manière organique, une simple touche peut faire basculer le monde et cette simplicité imprégnera le récit. Car on pourrait résumer l'ensemble par " pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ? " car ici tout est parfois trop simpliste, comme les motivations du méchant qui sont relativement décevantes ou encore certaines raccourcis scénaristiques qui aurait pu être évités. Car ici le récit, même si il s’enchaîne avec fluidité grâce à une bonne gestion du suspense, manque cruellement de maîtrise, il est parfois mal tenu et fuyant. Même si parfois cela est voulu car cela sert le propos du film parfois cela sonne aussi comme des maladresses. Mais néanmoins Mann signe un formidable film de traque, on est véritablement tenu en haleine et l'aspect évolutif du récit est vraiment fascinant partant d'un film sur le virtuel on finit avec un western urbain lors d'un duel entre deux hommes en passant avant ça par le thriller, le film d'action et la romance. Mann étant fasciné par les réseaux et les flux, il suffit de voir comment il filme une agglomération durant la nuit pour s'en rendre compte, ici il fait un parallèle judicieux entre les réseaux informatiques et les réseaux humains qui sont tout deux désincarnés, impersonnelles, et froids comme cette introduction qui montre le chemin parcouru par une information dans le réseau électronique qui fait un parallèle judicieux avec l'homme qui traverse une foule uniforme durant un défilé, bouclant ainsi la boucle de cette affrontement entre l'homme et la machine, deux entités aussi complexes, aussi simple et aussi dérisoire. En ça le film se montre relativement dense et se part d'une double lecture assez appréciable qui vient équilibré les faiblesses et incohérences du récit. D'ailleurs j'aurais aussi aimé que les personnages secondaires soit un peu plus développé et que la romance, même si habilement traité, soit plus forte car c'est cela qui humanise le héros et c'est ce qui représente l'alternative à la robotisation engendré par l'informatique, ce lien humain qui plus que par les mots se ressent à travers le regard et l'entrechoquement des corps, l'amour. Pour ce qui est du casting, ils sont tous très bon, Mann ayant cette fois-ci privilégié un casting moins connu et aussi moins occidental mais tout aussi talentueux. Mais même si certains auront du mal à faire abstraction du personnage de Thor pour Chris Hemsworth et ne le trouverons pas crédible en hacker, l'acteur s'en sort pourtant admirablement bien car plus qu'un hacker il représente à merveille le héros introspectif, romantique et déterminé cher à Mann. Le reste du casting l'accompagne à merveille notamment Viola Davis qui possède un personnage plus profond et plus intéressant que l'on pourrait croire tandis Tang Wei est la révélation du film, s'imposant avec charme et délicatesse grâce à une belle justesse de jeu, j'ai d'ailleurs eu un gros coup de cœur pour elle. Sinon la réalisation de Mann est toujours aussi grandiose, continuant ses expérimentations du numérique pour aller même jusqu'aux images de synthèses avec un plan séquence assez hallucinant qui ouvre le film et qui montre le réseau informatique comme un réseau organique. La musique du film est sinon assez inspirée même si plus discrète pour un Mann tandis que la photographie est sublime magnifiant les passages nocturnes. Car Mann est un cinéaste nocturne et personne ne film une ville la nuit comme il le fait. Pour sa mise en scène on retrouve d'ailleurs tout ce qui fait le sel de son cinéma avec ses belles plages contemplatives, ce cadrage d'une précision chirurgical, ce découpage habile qui fait preuve d'un vrai savoir faire dans le montage avec en plus de magnifiques plans aériens. A n'en pas douter Mann reste un esthète et un formaliste d'exception et on ne peut rien reprocher à sa mise en scène parfaite qui connait de formidables fulgurances lors de fusillades, course poursuite et altercation aux corps à corps d'un réalisme saisissant filmé au plus près des corps. Ce ne sont néanmoins pas ses fusillades les plus impressionnantes étant assez loin de l'intimisme foudroyant de celle de Miami Vice ou de l'ampleur épique de celle de Heat mais elles sont clairement au dessus de toute concurrence étant parmi les meilleurs depuis ses 6 dernières années. Par contre Mann signe un des climax les plus inventifs et intéressants de ses dernières années qui fait preuve d'un découpage et d'une lisibilité à toute épreuve, un grand final. En conclusion Blackhat est la synthèse évidente du cinéma de Mann qui conjugue toute ses belles qualités mais aussi ses rares défauts. Ce qui fait que le film est une réussite certes imparfaite mais incroyablement fascinante. C'est d'ailleurs pour ça que le bashing autour du film est totalement injustifié et que comme Miami Vice le film est condamné à être incompris. Car même si il n'est pas le meilleur de son cinéaste, il est loin d'être son moins réussi et que même si ces meilleurs séquences ne feront pas date dans l'oeuvre de Mann, le film ne doit en aucun cas être considéré comme un film mineur de la part de son cinéaste. Car il est dan la logique et la cohérence parfaite du cinéma de son auteur et nous dis très clairement que Michael Mann à encore des choses à dire, et j'espère sincèrement que Mann survivra au flop de Blackhat car il est sur que celui-ci vient de lui ouvrir tout un nouveau pan de thématiques à explorer et j'espère vraiment pouvoir voir Mann s'intéresser à celles-ci. En tout cas ici on a affaire à un très bon film qui nous prouve que Mann is still the man.
    Bruno C
    Bruno C

    3 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2015
    du Michael Mann du vrai
    film au suspens haletant et un röle taillé sur mesure pour chris hemsworth qui s en sort merveille
    les second role sont bons . un film d action entre le us et l asie j ai bien aimé aussi
    quoi que prévisible par moment l histoire n est pas mal du tout et simple a comprendre .
    la réussite de film est surtout de ne pas avoir traité la cybercriminalité uniquement a coup de virtuel ou défileraient les séquences digitales les une après les autres.
    c est surtout une histoire d amitié d amour non surfait , des retombées réelles de la cybercriminalité .des intérêts économiques, géopolitique froids et cyniques des états.
    Comme dans heat les scènes de nuit la bande son les fusillade restent la marque de fabrique du réalisateur
    on en redemande
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 mars 2015
    Film qui pourrait etre bien meilleur, l'histoire est bonne mais il est trop lent et long...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 31 juillet 2015
    Comme à son habitude, Michael Mann multiplie les scènes nocturnes, lentes et lyriques, et les ponctuent par ses fusillades obligatoires façon "Heat". Le spectacle est beau, parfois mélancolique, l'action mise en valeur par ses apparitions éclair, mais le scénario reste plat, loin des dialogues de Collatéral.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 mars 2015
    Hacker est un film ambitieux que ce soit par son scénario que par son thème : parler de hacking et d'informatique dans une salle obscure n'a rien de facile surtout que le sujet n'intéresse pas forcément tous les spectateurs.

    Voici donc ma petite critique de cette tentative que je trouve globalement assez réussie.

    Pour commencer, le scénario de ce film est très classique : le piratage d'une centrale nucléaire par in génial hacker maléfique mais tient plutôt bien la route en tout cas au début.
    Les 15 premières minutes qui constitue l'entrée dans l'infini ment petit du microprocesseur de la centrale sont une vraie réussite, en tôt cas visuel d'autant plus qu'il paraît que cette plongée est très réaliste.
    Puis vers 20/30 minutes, la réelle traque du hacker orchestrée pat les gouvernements chinois et américains commence et on y découvre deux des personnages principaux du film : un jeune hacker chinois plutôt terne mais qui connaît le code informatique comme sa poche et sa soeur tout aussi terne et... également hacker.
    Mais au débit de l'enquête, le jeune hacker se rend compte qu'il a besoin d'aide pour mener l'enquête.
    Il fait donc libérer avec l'aide de la CIA un troisième hacher qui lui est de loin personnage le plus important de l'histoire. Froid et violent, sa personnalité portait tenir debout s'il n'avait pas un physique totalement ridicule à la Brad Pitt.
    Le milieu du film qui, après une courte période à Los Angeles se passe à Hong Kong est un véritable régal visuel avec des scènes de nuit qui dégagent une ambiance vraiment inoubliable pour le spectateur avec des scènes très mélancoliques, des fusillades dans des caisses de chantier...
    Alors que jusque ici le film même s'il n'était pas parfait était un bon moment de cinéma, tout se gâté dans la dernière demi heure : première chose, alors que Hong Kong avec ses ambiances superbes Michael Man a eu la mauvaise idée de transposer l'histoire à kuala lumpur.
    Ensuite on est déçu par le hacker qui au lieu d'être un vrai "Black Hat" maléfique est un type ultraviolent motivé par l'appât du gain.
    Et enfin le film ment sur sa marchandise, la fin devient qu'un afflux de violence, le realister prend donc le parti de finir le film avec une très mauvaise scène de combat qui n'exploite nullement le décor et dégage une à viande troublante dans le mauvaise sens du terme.
    En resume,Un bon film, dommage cependant qu'il ai cède à la facilité.
    Jorik V
    Jorik V

    1 233 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mars 2015
    Il serait injuste de dire que « Hacker », le dernier film de Michael Mann, est un nanar ou un navet. Non son film est juste raté voire mauvais. Mais mauvais chez ce grand cinéaste est encore relatif tant on retrouve de sublimes fulgurances de mise en scène dont il a le secret, notamment dans les scènes d’action. On retiendra celle, sèche et magistrale, filmée de nuit ainsi que le final. Rares sont les cinéastes sachant autant imprégner la pellicule de l’ambiance si particulière de la nuit. Mann en fait partie comme le prouvent « Collateral » ou « Miami Vice ».
    Cependant, il a choisi de mettre sa maestria technique au service d’un film sur le hacking. Et quoi de moins cinégénique que le piratage informatique, surtout pour la plupart des spectateurs novices dans ce domaine. Pour qui n’a pas des connaissances avancées en informatique, les détails du scénario sont totalement sibyllins et incompréhensibles. Dès lors, on doit se contenter de comprendre grossièrement la trame principale et les motivations des terroristes. Jamais l’histoire n’est vulgarisée pour le bien et la compréhension de tous. Et en dépit des qualités plastiques du film, on décroche vite, surtout dans les deux premiers tiers du film. Le metteur en scène, ses scénaristes et donc « Hacker » tout entier ne se mettent jamais au niveau du public visé, allant ainsi droit dans le mur. On comprend le bide retentissant du film aux USA.
    Chris Hemsworth n’a, de plus, pas encore la carrure nécessaire pour tenir ce genre de production sur ses épaules et le rythme ronronnant du début où tout est long à se mettre en place, débouchent sur un film soporifique qui se rattrape seulement sur l’action. Pour un retour après cinq ans d’absence c’est d’autant plus dommage et on espère que le grand Michael Mann nous reviendra vite en capitalisant sur ces erreurs pour nous offrir un polar digne de ce nom, pétaradant et facile à suivre.
    cylon86
    cylon86

    2 337 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mars 2015
    Alors qu'il n'avait pas réalisé de films depuis "Public Enemies" en 2009, Michael Mann revient sur le devant de la scène avec ce thriller sur la cyber-criminalité mais s'offre un retour mitigé. Même si l'on sent bien sa volonté de s'attaquer à un sujet qui est d'actualité et qui nous fait réaliser que tout ce que l'on fait sur ordinateur peut être endommagé en un rien de temps, il lui manque un scénario solide et des personnages attachants. Malgré le charisme de Chris Hemsworth, voir son personnage parvenir avec autant d'aise à pirater des ordinateurs et à tuer des méchants ne manquera pas de nous surprendre dans le mauvais sens du terme, de même que les nombreuses péripéties du scénario sont loin d'être toujours crédibles et se retrouvent éparpillées dans un film souffrant d'un sérieux problème de rythme. Pas forcément équilibré, le mélange entre le thriller informatique et le film d'action (sérieusement, Mann nous avait habitué à bien mieux en terme de scènes d'action) ne convainc pas tout à fait et à aucun moment, "Hacker" ne parviendra à se démarquer et à nous offrir un véritable moment de cinéma comme ceux auxquels le cinéaste nous avait habitués. Il reste maître de sa mise en scène mais sans pour autant parvenir à tirer son épingle du jeu, allant même à nous livrer ici son moins bon film.
    Antoine G
    Antoine G

    10 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2015
    Un film type de l'après 11 septembre. Le monde est mondial et le terrorisme est le fait des spéculateurs ( au sens large)
    le temps d'avant a été remplacé par l'ultra rapidité en tout . On passe en un clic d'un bout à l'autre de la planète dans un climat d'évaporation globale.
    Mann impose un tempo a la manière des grands cinéastes asiatique qui n'est ni celui de la vraie vie ni celui du cinéma américain
    Iin fine, comme dans un western , l'amour comme valeur
    Un très bon film a voir dans une salle bien équipée
    LBDC
    LBDC

    93 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2015
    (...) L’élan numérique entreprit depuis Collatéral se poursuit. Michael Mann filme les villes, de nuit et de jour comme personne. Sa caméra, mobile, épouse le mouvement des corps en perdition tout en tendant vers l’abstraction. Ses expérimentations visuelles sont toujours des propositions délicieuses. La HD prend tout son sens sous l’oeil du réalisateur américain. Ce duel final au beau milieu d’une foule composée de mouvantes masses floues, il n’y a que chez un homme comme Michael Mann qu’on peut espérer être spectateur d’un tel moment. Ces multiples éclats nous font oublier que HACKER a des airs de redite dans sa filmographie, rejouant Le Solitaire ou la belle partition amoureuse de Miami Vice. Chris Hemsworth (qu’on a plutôt l’habitude de voir en Thor) fait office de bonne surprise avec son apparente vulnérabilité derrière son jeu tout en puissance physique. On est obligé d’être emballé par ce nouvel essai, marqué profondément, visuellement comme thématiquement, par le style Mann. C’est certain qu’au sein d’une filmographie si belle, HACKER aura du mal à soutenir la comparaison avec plusieurs de ses précédents films. On peut comprendre une partie de la déception de la presse puisque l’attente est toujours démultipliée avec un réalisateur si talentueux. HACKER n’a rien d’un naufrage. Il y a ce sentiment, à la sortie de la salle, d’avoir vu un film que personne d’autre ne sait faire. Et ça fait du bien, bordel !

    L'intégralité de la critique, sur Le Blog du Cinéma
    Pauline J
    Pauline J

    11 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 mai 2015
    Une bande d'annonce qui donne envie pour au final une belle déception... Histoire vraiment poussée dans la programmation informatique au debut, du coup on s'y perd quand on est pas du milieu. Et surtout gros manque de rythme tout au long du film ! Malgré Chris Hemsworth que j'adore
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 mars 2015
    Ca faisait logntemps que je ne m'étais pas autant ennuyé devant un film.

    Mauvais jeux d'acteurs (en particulier le personne joué par Tang Wei), beaucoup d'incohérences, des clichés en veux-tu en voilà, un rythme mal géré, un style caméra à l'épaule qui donne le tournis (on se croirait sur un bateau tant la caméra tremble sans cesse)...

    Point positif (toute de même !), la bande originale soignée et qui apporte vraiment au film, bien que Hacker ne sera certainement as le film de l'année.
    selenie
    selenie

    5 713 abonnés 6 078 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2015
    Mann revient enfin avec un thriller sur la cybercriminalité le phénomène BlackHat, terme issu du western qui désigne les hackers malveillants. Ici le héros n'a pas de failles, sûr de lui, génie informatique, sportif et combattant (trop fort !) il manque le dégré de faiblesses dont, pourtant, Mann nous avait habitué. Rien à redire Michael Mann reste un grand malheureusement il manque un degré d'humanité derrière les codages informatiques et on peut se poser la question de l'équilibre entre le fond très virtuel et l'action omniprésente. Il est évident que ce film est sans doute le moins abouti du réalisateur. Une déception donc malgré un divertissement honnête et efficace.
    Requiemovies
    Requiemovies

    193 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2015
    (...)
    Détail qui à son importance, il faudra s’armer de concentration pour le commun des mortels. Non pas que le film soit compliqué, il est même précis sous ses voûtes informatiques, mais le spectateur n’est pas pris par la main. Tout est expliqué, mais cela va vite, les novices du hacking ne seront pas perdus, mais pour cela il ne faudra lâcher aucun dialogue, au risque de trouver certaines séquences confuses.
    Passé ce détail qui n’en n’est pas un, dès les premières minutes Michael Mann confirme qu’il est, et reste, un fin observateur de notre monde et des composants qui le constitue. Il met en scène avec talent les possibilités infinies du hacking, les représente physiquement (plan séquence du début) tout en les inscrivants dans un contexte actuel (post 11 septembre et société néo capitaliste sont des points sous-jacents).
    Mais là où les premiers bugs arrivent c’est quand il s’aventure dans les « dossiers » sentimentaux. Présents dans chacun de ses films, souvent intéressants et maîtrisés, ici, les dé-clics émotionnels ne semblent être qu’un faire-valoir à l’avancer de pans de son histoire. Pire, on est presque gêné par le côté vintage, presque forcé et trop facilement amené de la relation sentimentale. Ombre qui obture une certaine limpidité à « Hacker ».
    L’autre erreur de programme serait (...)
    Passé ces éléments qu’on avait peu l’habitude de voir chez Mann, toujours proche d’un réalisme et d’un profond lyrisme, « Hacker » s’avère tout de même une belle réussite (désolé on a laissé notre objectivité dans la salle).
    Le réalisateur confirme qu’il n’a aucun équivalent pour filmer les scènes d’action (fusillades qui rappellent celles de « Heat » ou comment rendre dynamique le hacking, en gros, des traques…sur écran d’ordinateurs).
    Et quand le film s’inscrit lors d’autres séquences au plus proche de l’esthétique soyeuse du réalisateur (lumière, montage son exceptionnel), de l’élégance (mouvements de caméra, cadres et focales travaillés avec précision) et d’une dextérité, d’une technique inégalées dans le genre, on retrouve les ingrédients qui font que le cinéma de Mann est unique.
    (...)
    Il difficile de croire que le film séduira le plus grand nombre, de part son postulat de vente, conjugué aux désirs premiers des spectateurs venus voir un divertissement léger, clair et efficace. Pour les autres, habitués du réalisateur, et ce malgré quelques artéfacts (faiblesse de certains pans du scénario notamment), le plaisir est de nouveau au rendez-vous, pas forcément total, mais le plaisir de retrouver les principaux ingrédients de la percussion « mannienne » sont bels et bien présents, un retour en forme du maître, qui, s’il n’est pas parfait, s’avère plus que savoureux.
    A l’ère du numérique on peut composer notre objectivité de 0, et du plaisir de retrouver le metteur en scène un peu perdu lors de son précédent film, d’un 1, majeur et grand vainqueur.
    Julien D
    Julien D

    1 145 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mars 2015
    Ses deux précédents films (Miami Vice et Public Enemies) ayant été des échecs, Michael Mann savait qu’il avait tout à perdre dans son douzième film, c’est pour ça qu’il a vu grand en étendant son action au-delà des frontières américaines. Ce n’est que la deuxième fois, après certaines scènes d’Ali tournées en Afrique, que le cinéma de Mann nous propose des images exotiques, en l’occurrence de Hong-Kong et Jakarta. Mais ces décors sont l’unique originalité d’Hacker, qui réunit tous les éléments du film d’action classique avec pour unique motivation de montrer, qu’en ces temps troubles où la plus grosse menace est cybernétique, un informaticien peut être un personnage cinégénique, à la fois charismatique et musclé, loin du cliché du geek boutonneux. Mais l’équilibre fragile entre les scènes de fusillades et de bagarres (certes, bien filmées) et les conversations complexes autour de codes binaires rend ce thriller à la fois confus et superficiel. La maitrise indiscutable de Mann pour filmer les espaces urbains et nocturnes ne l’aide aucunement à faire dégager de ce scénario prévisible la moindre émotion ou suspense. Il est difficile de dire si la collaboration entre services secrets chinois et américains sur laquelle repose l’intrigue est une dénonciation de l’universalité de la menace informatique ou s’il ne s’agit que d’un argument de vente pour le vaste marché asiatique, mais le public américain semble ne pas avoir apprécié et a boudé ce film. A moins que, une fois n’est pas coutume, les américains n’aient pas apprécié à quel point le cinéaste n’a bâti sa réalisation que sur des ficelles désuètes…
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