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Antoine G
10 abonnés
51 critiques
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5,0
Publiée le 20 mars 2015
Un film type de l'après 11 septembre. Le monde est mondial et le terrorisme est le fait des spéculateurs ( au sens large) le temps d'avant a été remplacé par l'ultra rapidité en tout . On passe en un clic d'un bout à l'autre de la planète dans un climat d'évaporation globale. Mann impose un tempo a la manière des grands cinéastes asiatique qui n'est ni celui de la vraie vie ni celui du cinéma américain Iin fine, comme dans un western , l'amour comme valeur Un très bon film a voir dans une salle bien équipée
« Blackhat » a reçu à sa sortie en 2015 un accueil critique des plus tièdes, et fut surtout un énorme bide au box-office. Le seul film de Michael Mann sorti pendant les années 2010, qui pourrait également être à ce stade le dernier de sa carrière, méritait-il cette infortune ? Clairement, « Blackhat » contient son lot de défauts et de maîtrises. A l’image de cette séquence d’introduction : une centrale nucléaire piratée. Une idée pertinente, visiblement inspirée du sabotage des centrifugeuses iraniennes par un virus américain. Mais une exécution ridicule pour qui a quelques notions de sciences physiques, avec une défaillance de pompe qui cause en quelques secondes un grave accident nucléaire ! Et tout le film semble ainsi en demi-teinte. Chris Hemsworth incarne un protagoniste sans faille et donc sans intérêt. Il semble que les scénaristes aient voulu se venger du cliché du hacker geek binoclard, mal coiffé et boutonneux des années 80/90. En effet, notre héros est ici un beau gosse intelligent, musclé, expert en informatique et en combat rapproché, sûr de lui, et séduisant sans sourciller la superbe jeune femme qu’il connait depuis moins de 24h… Un extrême pour moins improbable. Face à lui, des méchants pas très développés. Et certaines séquences maladroites, avec des gros plans et de la shaky cam occasionnels et peu esthétiques, ou des micro séquences où Mann a abusé des angles d’obturation trop élevé (défaut ici heureusement mineur, qui avait cependant gâché une bonne partie de « Public Enemies »). Néanmoins, c’est Michael Mann derrière la caméra, et cela se ressent. Malgré ses défauts, « Blackhat » demeure un film maîtrisé et intelligent (la plupart du temps). Le réalisateur nous offre un cadre asiatique original pour un film américain, qui donne lieu à plusieurs fusillades très bien troussées (dont celle du sous-terrain qui trouve même sa place sur l’affiche). Tandis que le traitement des cyberattaques est intéressant et techniquement détaillé, avec en prime une trame de fond sur les relations sino-américaines. Tout ceci construit avec un rythme très soutenu, qui n’ennuie jamais et ne prend pas non plus le spectateur par la main. A l’arrivée, le film obtenu est aussi bancal que divertissant, aussi maladroit qu’intéressant. Il ne sera probablement pas réhabilité avec le temps, mais ne méritait pas un si cuisant échec commercial.
Dans l'organique ambiguïté de l'œuvre de commande et de l'exercice matriciel, Blackhat s'expose comme un thriller de haute volée qui puise sa force non pas dans les arcanes du genre, ici essoufflées, mais dans son onirique enlacement fataliste et stérile. Les protagonistes marginaux, incomplets, inexpressifs, quasi-spectraux, nourrissent le code binaire d'une mise en scène ouatée, parfois littéralement ambrée dans la subjectivité des figures et de la menace qui les englobe. Michael Mann y reste fidèle à lui-même pour notre plus grand plaisir, quitte à abandonner toute notion de didactisme et d'identification, le visage des acteurs se perdant dans la mise au point électrique des images numériques, la représentation cybernétique aussi précaire que la romance naissante auréolant un réalisme oublié : leur somme explose dans le climax final, ballet de formes chaudes à contre-sens, pantins inconscients dansant dans la masse d'un monde vain zombifié par la haute-technologie. Blackhat a beau refléter les quelques lueurs d'un spectacle désincarné, il se révèle pour tout spectateur qui daigne cracker les codes de son réalisateur comme le tableau explosif et abstrait de maux très contemporains.
Nul, mais tellement désespérément nul que je ne trouve aucun mot pour décrire ce film ennuyeux, mal joué, même la photo n'est pas intéressante, bref, rien à sauver si ce n'est le bel apollon, bien que l'on pourrait définir sa seule expression de ........bovine ! Quant à l'actrice, rien à sauver vous dis je !
Gros échec commercial, Hacker souffre d'une intrigue assez complexe et difficilement compréhensible pour un public non initié au monde du piratage informatique. De plus, il est surprenant de voir le personnage du hacker interprété par Chris Hemsworth savoir utiliser des armes comme un professionnel. Malgré ces gros problèmes, Michael Mann prouve qu'il a cependant conservé son talent en nous offrant de beaux moments de cinéma spoiler: (la séquence de l'explosion de la voiture enchaînée avec la poursuite possède une grande tension accompagné d'un effet de surprise très puissant) et une magnifique direction d'acteurs, tous très justes (de Chris Hemswoth à la magnifique Tang Wei, en passant par Viola Davis et Wang Lee-hom). Ces qualités font que le film peut être fortement apprécié, à condition de connaitre suffisamment le milieu de l'informatique pour pouvoir parfaitement comprendre l'intrigue.
Si vous avez des crises d'insomnie, hacker est parfait pour vous! Et en encore c'est cher payé. Un reportage Arte vous apportera un scenario bien plus intense et ne vous fera pas subir des dialogues affligeants. Mention spéciale aux acteurs et à l'action aussi travaillés qu'un épisode de Dora l'exploratrice. Un seul point est intéressant: le style de cadrage.
Le retour de Miami Vice entre Asie et United States sous fond de hacking contemporain. Du bon Michael Mann. A voir, pour ses très belles scènes en gros plan où le réalisateur a trouvé en Chris Hemsworthla relève de Brad Pitt.
Ce film est proche de la rare perfection. La technique du scénario, l'histoire, la musique, les décors.. tout est simple, limpide, bien amené... Le casting est bon, même si Hemsworth n'était pas indispensable vu le peu d'émotions qu'il met à son personnage. Le rôle de Tang Wei est vraiment bien écrit, parfait, à l'opposé des rôles féminins habituels qui sont imposants et qui tirent bien trop souvent toute l'histoire. Dans l'ensemble le sujet est très bon, l'histoire très bien écrite en plus d'être réaliste. Superbe !
Ah bon sang comme Gimli soutenait que c'était le film de la décade je me suis empressé d'aller le voir et après mult péripétie j'ai enfin réussi (oui parce que ça n'a pas été de tout repos). Et bon sang c'est vrai que c'est du bon, du très bon même mais ça ne m'a pas transcendé pour autant, je regardais le cinéma de Mann quand j'étais gosse et j'appréciais pas mal même si j'étais un peu réticent quand il foutait des coups de feu tous azimut mais ce type à sens de l'esthétisme ultra poussé, ses plans sont magnifiques sans pour autant faire genre. Hacker il a de ça, de la beauté dans beaucoup de passages. Bon après je suis pas totalement convaincu par plein de trucs, déjà l'ouverture en SFX qui sont pas super bien fichus mais aussi bah c'est cool mais je peux pas m'empêcher de me dire c'est que des effets spéciaux, je sais pas j'ai pas vraiment accroché, ensuite pas mal de scènes de fusillades qui durent beaucoup trop longtemps particulièrement celle sur les docks, mais ce qui reste le plus gros défaut du film c'est son montage, trop cut, beaucoup trop, c'est super pour certaines scènes qui sont très belles, très dynamiques mais d'autres auraient clairement gagnées à prendre leur temps, à être plus posées. Ca pose aussi pas mal de problèmes de lisibilité parce que déjà qu'il joue pas mal sur la mise au point (de manière assez magistrale par instants) bah le fait que ça coupe toutes les 2s c'est chaud quoi... Après ce montage est pas là pour masquer un manque de mise en scène bien au contraire, il la sert mais je pense qu'il aurait gagner à être plus posé dans pas mal de scènes. Après il y a cette manière de filmer les acteurs, et pour ça Mann est incroyable, le choix de casting est excellent mais c'est cette manière de les déifier mais subtilement tu vois, on est pas dans la mythification du personnage comme chez Leone ou Johnnie To, il y a un côté plus réaliste, moins poussif. Et puis il y ces moments où le génie éclate : la scène de baston dans le bar je pense qu'elle est tournée avec un iPhone parce que le framerate est vachement saccadé mais c'est génial parce que ça renvoie à la thématique du film et ça vient remettre une couche de nervosité et puis ces plans sur la ville qui auraient dû être plus longs (j'insiste) comme cette scène sur la nuque de la fille, ou le dialogue à l'aéroport ou sur le toit le l'immeuble, où quand la bagnole explose au ralenti. Tout ça c'est splendide.
une mise en scène tellement complexe... je sors de la salle exténuer. Les images sont bien trop riches pour nos simples yeux. Un deuxième visionnage semble s'imposer pour profiter pleinement de ce film qui certainement (pour le moment) sera le meilleur, du moins le plus important de cette année 2015. Une note si basse pour un film d’exception. Je suis étonné....ou pas. Mann c'est un style si particulier qui l'a toujours (ou presque) divisé le public (Ali, Publics enemies, Miami Vice). Une vision du monde tellement vraie qu'une partie du public préfère détourné le regard. Un film de mann, c'est comme un diamant noir non poli.
Thriller efficace dans une course poursuite et une confrontation de hackers de haut vol. La patte de Michael Mann oxygène le sujet dans sa mise en scène, son cadrage et son montage comme à son habitude.
Un film qui ne restera pas dans les mémoires, beaucoup trop long, il aurait pu tenir sur une durée de 1h30 sans problème tellement ont s'ennuie dans certain passages qui ne servent pas à grand chose. quand à la fin, peut carrément faire mieux.
Les tops : Le code "Mann". Polar urbain, nocturne, anthracite et "armé". Rien ne ressemble plus à un Michael Mann qu'un Michael Mann. On replonge avec plaisir dans l'ambiance feutrée d'un "Heat" ou d'un "Collatéral". Esthétique parfaite, chaude et envoûtante.
Les flops : Héros caricatural, musclé, survitaminé. Le "blond" selon Gad Elmaleh...Robert et Al s'en sont allés, dommage... Second rôle féminin pas désagréable visuellement, mais sans aucune consistance, la potiche... Scénario complexe, sémantique incompréhensible, dialogues indigents, musiques de situation lassantes et répétitives, enchaînements incohérents.
Passé le plaisir de retrouver LE réal , l'ennui s'installe rapidement. Vingt ans se sont écoulés depuis "Heat", Michael Mann ne surprend plus... Vite regardé, vite oublié.