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Anonyme M
60 abonnés
1 654 critiques
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1,5
Publiée le 21 janvier 2022
épouque d'opression, les dialogue sont très pauvre généralement c'est pour parler de codes de conduite de cette époque, pour parler d'un statut social mais là encore très peu abordé les gros blanc dans les conversation se fond très souvent sentir, les discution sur sont travail de femme de chambre sont fréquente mais pas intéressantes, d'autres scènes de diner peu intéressantes. le film est bourée d'acteur et d'acrices de tallennt, une exellente réalisation mais c'est AFFREUSEMENT LONG et trop peu intéressant. le film est bon mais un sujet PAS DU TOUT intéressant. dommage que le scénario n'ait pas été mieux construit.
A fuir ! Les acteurs n'articulent pas, je n'ai pas compris certaines répliques. Pas d'histoire, les petites intrigues n'ont pas de chute, les personnages sont fades.... 2 entrées de perdue :-(
Benoît Jacquot nous avait scotché avec son Adieux à la reine. Dans la même veine, Journal d’une femme de chambre est pourtant une belle déception. Cette adaptation du roman d’Octave Mirbeau est effectivement joliment mise en scène grâce à des décors et des costumes gracieux. Mais l’histoire en soit, est bien faible. Il ne se passe rien si ce n’est des allers-retours chez des maîtresses aux personnalités trop constantes. Mais il n’en est rien face à une Léa Seydoux assez déplorable. Sa mine blanche ne raconte rien et ses textes sont souvent inaudibles. La presse a eu un engouement pour Journal d’une femme de chambre et il est vrai que la bande-annonce est alléchante. Mais en fin de compte, ce long-métrage est vide. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un film criant de vérité, le 19ème siècle comme si on y était, Léa Seydoux joue juste, on dirait qu'elle était faite pour ça, le rôle bourru joué par Vincent Lindon la mettant davantage en valeur.
Le livre d'Octave Mirbeau est un chef d'œuvre, malgré les libertés qu'il prend avec le style et le contenu de ce qu'aurait écrit un diariste, et sa lecture est d'autant plus informative s'il s'agit d'une édition commentée, permettant de comprendre mieux le contexte historique et social de la France de la fin du XIXème siècle.
Hélas, cette adaptation, en plus de prendre des libertés avec l'œuvre spoiler: (Célestine ne vole pas l'argenterie des lanlaires par exemple! Elle ne couche pas non plus avec Joseph le jardinier.) ne rend pas à l'écran la profusion de détails du livre, d'abord parce que sa durée (1h30) ne le permet pas, mais également car le jeu des acteurs n'est pas à la hauteur des attentes que peuvent espérer les lecteurs. Lisez le livre, et votre imagination réalisera la meilleure des adaptations qui soient.
La reconstitution d'époque est soignée, les comédiens sont bons - si l'on excepte la diction de Vincent Lindon - et les intentions sont sympathiques. Alors qu'est-ce qui cloche ? Peut-être un rythme trop mou et un scénario décousu qui nous laisse sur notre faim. Sur le plan psychologique, la femme de chambre semble douée d'une très forte personnalité qui permet de douter qu'elle se fasse manipuler par un rustre comme l'homme à tout faire. Voici donc une adaptation honorable du célèbre roman de Mirbeau, qu'on ne peut s'empêcher de comparer à celle, nettement meilleure, de Bunuel. Mais tout le monde n'est pas Bunuel...
Remarquable. Je me suis laissée emporter et quand la fin est arrivée, j'en aurais demandé encore tant ce film est une réussite de par le jeu des acteurs, la beauté des décors, de la lumière, la beauté de l'histoire soit une chronique sociale sur les rapports entre maîtres et domestiques dans la France du 18éme siècle. Le roman de Mirbeau décrit l’humiliation puis la vengeance, l'impossibilité des uns à se passer des autres et pose ensuite la question de qui domine finalement dans ces rapports semblant, à première vue, on ne peut plus déséquilibrés d'autant que l'auteur laisse entrevoir une évolution sociale du domestique qui aspire à devenir maître à son tour grâce à sa vengeance. Une morale? Non, un juste retour des choses bien qu'on se doute que ces nouveaux maîtres feront subir à leur tour ce que eux-même ont vécu. Benoit Jacquot respecte presqu'à la lettre le roman et signe là un film poignant.
La plupart des films où la domesticité est l'ancrage principal, traitent du même sujet. C'est à dire une observation sociétale aiguë de l'époque dans lequel se déroule l'histoire. Gustave Flaubert dans son conte magnifique "Un Cœur Simple" transcende ces relations jusqu'au paroxysme et la folie. Ici on n'est pas loin de ces symptômes, car dans certains aspects du personnage, Célestine - malgré son semblant d'indépendance moderne - rejoint par son comportement extrémiste, enfermée qu'elle est dans sa prison sans barreaux sous le joug continuel de rebuffades et humiliations sexuelles ou autres, va rejoindre Félicité (la Héros de Flaubert) et s'enfoncera aussi dans une folie inconsciente qui l'emportera dans les abîmes. Au cours du film l'actualité saute au yeux. Pourtant, ici, nous sommes projetés au début du siècle dernier mais paradoxalement nous ne sommes pas perdus dans l'observation des rapports de force et du pouvoir que peuvent infligés les dominants sur les dominés. Rien n'a changé, sinon un peu plus d'hypocrisie dans le faire. Bravo à tous les acteurs qui nuancent parfaitement les sentiments de chacun de leurs personnages.
Troisième adaptation du roman d4Octave Mirbeau , Journal d'une femme de chambre, réalisé par Benoît Jacquot. Si la réalisation est efficace, le film est ennuyeux au possible et l'histoire assez sans intérêt, étant donné qu'elle a déjà été traité à deux reprise au cinéma. Les effets de caméra, entre plan séquences, zooms et plan fixes sont orignaux, mais donne un sacré mal de tête. Léa Seydoux est certes très jolie, mais médiocre. Vincent Lindon est quand à lui bien plus expressif. L'apparition de Vincent Lacoste est ridicule, de plus qu'il a toujours le même jeu de l'ahuri endormi qui agace. Reste de beaux décors et de beaux costumes. Moyen malheureusement;
Benoît Jacquot livre là un film qui, s’il se laisse regarder, a du mal à réellement capter l’attention du spectateur, notamment du fait d’une construction un peu étrange et d’une réalisation qui manque parfois de fluidité. Léa Seydoux est plutôt convaincante dans le rôle de cette jeune femme qui cherche à maîtriser son destin.
Mon Dieu mais quelle barbe !! Ce film m'a profondément ennuyé...j'étais au bord du coma !! Sérieusement cette adaptation du roman de Mirbeau est calamiteuse !! Léa Seydoux est inexpressive, Lindon inexistant, le rythme est mollasse et franchement on baille ferme !! A se tirer une balle...une soirée de foutue voilà tout !!
Quatrième adaptation du roman éponyme d'Octave Mirbeau, Journal d'une femme de chambre met en scène Léa Seydoux (La vie d'Adèle, La Belle et la Bête, Spectre) provenant de Paris au début du XXème siècle au service d'une femme très stricte et d'un homme qui lui fait grossièrement des avances. Changeant plusieurs fois de famille, elle revient finalement en arrière et tente d'élucider le mystère du jardinier Joseph, interprété par Vincent Lindon (L'étudiante, Pour elle, La loi du marché). Le style narratif est assez classique mais intéressant avec son parler de l'époque et Léa Seydoux fait une fois de plus preuve d'un jeu d'acteur au-dessus de la moyenne avec son caractère très marqué.
Mais si le film comporte plus d'un passage intéressant (spoiler: la découverte du godemichet dans la boîte à bijoux du train, Madame qui abuse de Célestine en lui demandant d'aller chercher plusieurs choses qui se trouvent au même endroit en plusieurs étapes, Célestine qui semble se mêler des vies de famille et découvrir des secrets ), aucun n'aboutit réellement à quelque chose et on ne sait vraiment pas où le réalisateur veut en venir. Le scénario manque globalement de contenu, certains montages se coupent trop vite et même la fin s'arrête tout à coup. Des scènes de jambes en l'air à l'ancienne sont présentes mais sans qu'elles aient un grand intérêt, tout semble tourner autour du relationnel avec un manque de finition, y compris dans la place de la femme dans la société et dans la figure de la bonne. Un film intéressant pour son style et son sujet, mais qui aurait mérité un traitement bien plus approfondi et plus poignant.
Plutôt une bonne surprise mais pas du niveau du chef-d'oeuvre de Bunuel. Tout d'abord, on retrouve avec bonheur la mise en scène racée de Jacquot, son sens du cadrage et sa direction d'acteurs toujours précise (excellent Lindon). Le problème vient évidemment de Léa Seydoux qui n'est pas une bonne comédienne et ne le sera vraisemblablement jamais. Elle est fade, ne transmet aucune émotion, possède un jeu tristement monocorde. Cela était moins gênant dans le très beau "Les adieux à la reine" qui mêlaient de nombreux personnages ou dans le film de Kechiche, porté par Adèle Exarchopoulos, mais ce "Journal" repose sur le personnage de Célestine et la prestation de l'actrice est bien pale en comparaison avec celle de Jeanne Moreau voici 50 ans. J'avoue ne pas comprendre l'engouement du réalisateur de "La désenchantée" pour L. Seydoux et me mets à rêver à ce qu'aurait été son film si - par exemple - il avait repris Isild Le Besco pour ce rôle superbe...
3ème adaptation du célèbre roman d'Octave Mirbeau après celles de Jean Renoir et de Luis Buñuel, « Le journal d’une femme de chambre » est une peinture au vitriol de la bourgeoise provinciale française du début du XXème siècle. Seul anachronisme assumé, les dialogues dont la modernité s’affiche avec des échanges ou des monologues acérés. La reconstitution de l’époque est parfaite et l’immersion totale, les moindres détails étant sublimés par une utilisation du zoom et du travelling du meilleur effet. Le rythme est lent, peut-être à l’image d’une France vivant au ralenti. Léa Seydoux est splendide et interprète avec justesse, tantôt une Célestine résignée, tantôt une femme de chambre bouillonnante, prête à exploser. Malheureusement, le film n’est pas parfait avec une fin abrupte et expédiée. Les paroles sont trop souvent inaudibles, Vincent Lindon devrait apprendre à articuler même si son personnage de bourru s’y prête. Le scénario est un peu caricatural et enlève une grande partie de la finesse du roman originel. Bref, version dispensable mais qui se regarde néanmoins sans déplaisir.
Adaptant le roman d'Octave Mirbeau, Benoit Jacquot brosse à travers une chronique sociale provinciale un portrait de femme intéressant mais trop monolithique, même si la reconstitution s'avère être de qualité et la distribution convaincante. Une déception...