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missfanfan
87 abonnés
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3,0
Publiée le 16 mai 2015
Bon j'avoue m'être un peu ennuyée non pas que le film soit mauvais mais il manque ce petit quelques chose pour en faire un très bon film Léa Seydoux joue toujours sur le même registre et Vincent Lindon était par moment inaudible
film pas trop mal mais sur lequel je le divise en deux. la première partie je l'ai trouvé excellente mais la seconde partie l'est trouvé moins bien faite cela devient un peu long et par moments ennuyeux et touche finale un peu mieux.il y a deux très bon acteurs, " léa seydoux " qui est sublime en femme de chambre ainsi que celle qui dirige la maison est pas mal en femme autoritaire par contre les autres personnages sont quelconques avec un " vincent london" qui tient un rôle inutile banal en homme presque muet parle très peu. je lui attribue quand même une note de 3 étoiles pour la bonne performance de " léa seydoux " qui nous fait vivre un bon moment durant la projection du film pas si mauvais que ça.
Je crois que j'en ai entendu parler toute ma vie, mais c'est la première fois que j'ai enfin l'occasion de me plonger dans ce fameux "Journal d'une femme de chambre". Merci donc à ce film de me faire, de nous faire, découvrir cette œuvre du dénommé Octave Mirbeau, d'autant qu'elle est plutôt intéressante à parcourir. Notamment grâce à Léa Seydoux qui retrouve Benoît Jacquot après "Les adieux à la reine". Si (helas) cette dernière ne nous montre pas ici sa délicate poitrine, la pauvre a malheureusement fort à faire face à cette bourgeoisie dévoyée qui la maltraite et la saute à tout bout de champ. Et si cette évocation d'une certaine époque et des rapports entre maîtres et valets et pleine de charme et d'ironie, je regrette toutefois, même si je ne connais pas l'œuvre originale, une fin elliptique qui me laisse dubitatif et me donne l'impression qu'il manque certains éléments. Mais bon, c'est la règle du jeu.
C'est un plongeon dans les siècles passés, celui des maîtres et des servants. Ce sont deux mondes qui se croisent et qui se mêlent peu. On finit par ne plus rien ignorer de la servitude, de la condition du bas peuple. Benoit Jacquot nous fait vivre Célestine au quotidien, ses humeurs, ses malheurs et ses joies. La disribution est parfaite, Clothilde Mollet en tête, Vincent Lacoste en queue. Ce dernier incarne un jeune tuberculeux de la pire des façons. Sinon la mise en scène est enlevée, aboutie et nombres détails sont pertinents.
On est bien loin de l'intensité et de la satire de l’œuvre poignante de Mirbeau. Les scènes se succèdent mollement, avec une musique pénible qui voudrait donner de l'épaisseur et qui n'en devient que superflue. L'humour noir du livre n'est jamais présent, c'est juste lourd et c'est souvent ridicule. C'est un film esthétisant qui s'échine à faire la part belle à Léa Seydoux, et non à son personnage. Le jeu de l'actrice est d'une mollesse agaçante et on est loin de la Célestine acerbe, expérimentée et cassante de l’œuvre originale. Les autres acteurs sont une catastrophe: Vincent Lindon est inaudible, Hervé Pierre et Vincent Lacoste sont juste ridicules tant leur prestation est mauvaise, sans parler de Rosette qui n'est pas crédible une seconde. Les dialogues, bien que fidèles au livre, sonnent faux et sont déclamés comme dans une kermesse de fin d'année. Un vrai gâchis.
On perçoit rapidement l'approche voulue par le cinéaste et l'angle d'observation privilégié. Le réalisateur met en évidence la volonté d'émancipation inconsciente de l'héroïne dans une époque et une société structurée en quasi caste. Une femme seule, sans aucune éducation, ni soutien affectif, et malgré toute sa bonne volonté, n'a aucune chance d'émerger de sa condition sociale et tombe malgré tout sous la coupe rassurante et sentimentale d'un homme qui n'hésitera pas à l'exploiter. Le conditionnement reçu depuis son enfance, (femme, dominée, domestique etc..) prends le dessus pour un peu d'amour.. La réalisation est de haute volée avec une mise en scène travaillée au service du récit et des acteurs impeccables valorisant et justifiant cette version contemporaine. Léa Seydoux et Vincent Lindon impriment un bonus supplémentaire certain. Une belle réussite
Je suis sortie comme envoûtée de ce film, j’ai trouvé l’histoire et le personnage passionnants. Il ne se passe pourtant pas énormément de choses mais ça reste captivant : Célestine (Léa Seydoux) est une femme de chambre qui vient de prendre son emploi dans une maison à la campagne, et dont la propriétaire ne l’apprécie guère, contrairement à son mari qui l’apprécie… trop. Léa Seydoux donne une dimension forte et intéressante à son personnage, son caractère, son histoire, sa personnalité présentent des aspérités qu’on a envie de découvrir. Il y a plusieurs flashbacks (pas très nets d’ailleurs au début) qui donnent du rythme au film et permettent de mieux comprendre le parcours de Célestine. Les dialogues sont percutants, c’est globalement très bien interprété. Ce qui est fou c’est qu’on utilise un langage d’autrefois mais ça fait extrêmement naturel, pas forcé. Que ce soit au niveau du “parler”, des décors, des costumes, on est transporté dans l’époque du film, tout en étant ancré dans la modernité. J’ai vraiment beaucoup aimé ce film que j’ai trouvé palpitant.
"Journal d'une femme de chambre", réalisé par Benoît Jacquot, est une adaptation du roman de 1900 d'Octave Mirbeau. Le film met en scène Léa Seydoux dans le rôle de Célestine, une femme de chambre ambitieuse et rebelle, naviguant à travers les intrigues et les perversions de ses employeurs bourgeois. Malgré la performance convaincante de Seydoux, le film souffre d'un rythme lent qui dilue l'intensité du récit.
La mise en scène de Jacquot, bien que soignée, manque de dynamisme et de profondeur émotionnelle, rendant l'expérience souvent monotone. Les scènes s'enchaînent sans véritable tension dramatique, ce qui peut frustrer les spectateurs en quête de passion et de mouvement. Les décors et les costumes, fidèles à l'époque, ajoutent certes une authenticité visuelle, mais ne parviennent pas à compenser le manque de vivacité dans la narration.
Conclusion : "Journal d'une femme de chambre" de Benoît Jacquot, malgré des performances solides et une réalisation soignée, est un film qui peine à captiver en raison de son rythme lent et de son manque de tension dramatique. Une adaptation qui aurait pu bénéficier d'une approche plus vivante et engageante.
2 étoiles pas plus pour la reconstitution de l'époque grâce aux magnifiques toilettes de léa seydoux et aux intérieurs bourgeois. Sinon le film reste froid, sans entrain, avec un manque de rythme . Gros défaut également, les dialogues sont souvent inaudibles notamment ceux de vincent lindon et de léa seydoux. A part cela le sujet de la discrimination nous explose en pleine tête ainsi que les rapports de la bourgeoise et leurs employés de maison. Je me suis ennuyé fermement malgré l'interprétation impeccable de Léa Seydoux. Vincent lindon m'a paru plus en dessous peut être
C'est Léa Seydoux qui, à elle seule, mérite qu'on s'attarde sur ce "Journal d'une femme de chambre". Son caractère bien trempé sert le film, présentant une servante qui ne s'en laisse pas compter, à la limite de l'irrévérence. Le grand intérêt du film réside dans les diverses interactions qu'elle peut avoir avec les autres personnages. Pas grand chose à dire de plus, le film étant une adaptation de plus d'un roman du début XXème.
J y suis allé un peu pat hasard et n en ressors pas déçu du tout. Léa Seydoux était l actrice parfaite pour ce rôle de femme de chambre antipathique, froide et très fière (elle n'a qu'à être naturelle!!!) A côté d elle, les seconds rôles sont tout aussi bons et convaincants particulièrement Lindon, je dirai comme d habitude. L ambiance de l époque est bien retranscrite avec toute l animosité qu on pou ait ressentir envers les étrangers, le changement etc... Le scénario n est pas plus compliqué mais se suit agréablement mis à part certains choix de mise en scène et ces quelques flashbacks qui certes aident a mieux cerner la femme de chambre en revenant sur certains moments de son parcours mais qui, en se pointant n importe quand ont fini par m embrouiller plus qu autre chose. Un film qui se regarde plutôt facilement grâce aux très bonnes interprétations de tous les comédiens et ce malgré un rythme bien tranquille qui aurait pu m endormir...
Troisième adaptation cinématographique du roman éponyme d’Octave Mirbeau ; Benoît Jacquot relève ici un gros défi, passer après Renoir et Bunuel. Début du XXème siècle, Célestine est une jeune servante au caractère bien trempé qui débarque en Province après avoir servi la bourgeoisie parisienne. Insoumise et très belle, elle attise la convoitise ; mais libre de son destin, elle choisira seule le destin qui lui convient... et son homme ! Cette chronique sociale est une dénonciation de la domesticité et d’une servitude proche, chronologiquement et dans la manière de traiter humain comme une bête, de l’esclavage. Tout y passe : rapports maitres serviteurs, sexualité asservissante, aspiration au changement de classes,… Par ce portrait fort de femme bien décidée à sortir de sa condition, Jacquot dresse aussi un portrait au vitriol d’une bourgeoisie décadente. Les maîtres et le voisinage offre une palette de bourgeois atrocement burlesques. Préférant bien souvent les petites phrases lancées dans sa barbe par Célestine à une voix off distante, il parvient à donner de la modernité à son propos et à son personnage principale ; la langue, dans ces moments n’est pas d’époque, mais les répliques tombent tellement justes. C’est là une des différences avec la Célestine plus insondables de Bunuel ; celle de Jacquot est « cash ». En matière de casting, il ne s’est surtout pas trompé en faisant à nouveau confiance à Léa Seydoux…pulpeuse en diable, déterminée, énergique… Un rôle sur mesure ; sur son dos tout le temps, elle nous porte de bout en bout. De nombreux seconds rôles aussi bluffant : la placeuse, la maitresse, le capitaine ; mais à nouveau pas convaincu par un Vincent Lindon platement énigmatique. Son personnage très ambigu est aussi traité à l’emporte pièce : une histoire de meurtre gravitant autour de lui tombant comme un cheveu sur la soupe et reste inexploité par la suite ; une étiquette d’antisémite collée en deux scènes… Dans son montage aussi, Jacquot présente trois flash backs pas toujours bien articulés. Et puis je suis resté interloqué par le choix final de Célestine ; elle si libre et insoumise. Chez Bunuel, elle ne couche pas avec le jardinier et épouse le voisin de ses maitres ; et parvient donc à s’élever socialement. Ici, sans dévoiler le final, elle a maintes occasions de s’extirper de sa condition par le haut ; et elle fera le choix d’une liberté et d’une ascension sociale toute relative. Belle reconstitution d’époque portée par une plus que convaincante Léa Seydoux malgré une faiblesse scénaristique assez importante autour du personnage de Lindon. A voir tout de même
Sédoux est assez géniale, mais à part ça qu'est ce que c'est formaliste, convenu et sans surprise de la part du réalisateur Benoît Jacquot? En un mot classicisme. Après ça je ne vois pas trop ce que j'aurais à dire, mis à part la scène avec Lacoste, le film manque d'humour, et fait très bourgeois. Un film très moyen, parce que sans surprise, bien que le sujet soit noble, mais cela ne fait pas tout.
Après 3 Cœurs, Benoît Jacquot revient derrière la caméra pour adapter une nouvelle d’Octave Mirbeau, œuvre déjà adaptée au cinéma en 1964 par Luis Buñuel. C’est donc l’histoire de Célestine, jeune et belle femme de chambre à Paris qui débarque en province. Elle doit alors faire face à la maitresse de maison qui s’avère très stricte et les avances de monsieur qui ne résiste pas à sa beauté. Elle y fait aussi la rencontre du jardinier de la propriété pour lequel elle commence à s’attacher.
Jacquot inscrit alors son film dans une époque pas si lointaine que ça puisqu’il y développe des sujets assez actuels comme l’esclavage salarial, l’antisémitisme à travers le personnage de Vincent Lindon, ou encore la discrimination sexuelle. L’esclavage salarial à cause de la maitresse de maison qui exploite sauvagement cette Célestine, qui doit se dévouer corps et âme à son travail. Mais elle refuse ainsi toutes les avances du maitre de maison, ce qui fait grandement le parallèle entre les patrons exploitant les salariés et pouvant très souvent abuser d’eux. L’antisémitisme est aussi présent ce qui fait écho aux atrocités faites pendant la Seconde Guerre mondiale. Les acteurs sont donc tous justes à commencer par Léa Seydoux qui rayonne à l’écran, Vincent Lindon est parfait aussi, bien que le reste du casting ne soit pas assez développé.
Journal D’une Femme De Chambre est donc un bon petit film français porté par un excellent casting et qui traite de sujet plus qu’actuel de manière intelligente.
On a beau dire tout ce qu'on voudra, reconnaître en Benoît Jacquot un cinéaste important de ces dernières décennies, il faut un sacré aplomb pour oser un remake du "Journal d'une femme de chambre" d'Octave Mirbeau. Car si tout le monde n'a pas en tête le film de Renoir, le chef-d’œuvre de Buñuel est dans toutes les mémoires. Alors pourquoi une troisième adaptation ? Pour montrer combien le roman de Mirbeau n'a pas perdu sa force de dénonciation ? Admettons. Il est vrai que le personnage de Célestine, magistralement incarné par Léa Seydoux, trouve ici un sens métaphorique particulièrement bienvenu. Confrontée à l'univers bourgeois et provincial, la jeune femme se heurte bientôt à la lubricité de Monsieur, aux mesquineries de Madame et aux turpitudes de toutes sortes des uns et des autres (préjugés sociaux et sexistes, antisémitisme...). D'accord : tout ceci n'est pas sans écho dans le monde contemporain. Mais franchement qu'apporte de vraiment nouveau le film de Benoît Jacquot ? Pas grand-chose apparemment. Des jeux d'acteurs ? Ah ça oui ! Outre la délicieuse et sensuelle Léa Seydoux, on notera bien sûr Vincent Lindon qui incarne un jardinier particulièrement inquiétant. Encore plus convaincants sont les seconds rôles : Mélodie Varemberg, émouvante dans son personnage de cuisinière victime des désirs de Monsieur, ou bien le jeune Vincent Lacoste qui joue avec une belle délicatesse son personnage de phtisique un peu maladroit et intensément amoureux. Et n'oublions pas la grande triomphatrice dans ce film que l'on juge malgré tout secondaire dans la filmographie de Benoît Jacquot : la lumière. Parfaitement accordée aux personnages et au récit, elle est sinon la raison d'être de ce film, du moins ce qui permet d'en faire un objet indubitablement esthétique.