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xlr8
70 abonnés
73 critiques
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3,0
Publiée le 9 novembre 2015
Western de 1950. Classique pour la fin pour l'époque, original pour son début. De beaux paysages. Ceux qui aiment les westerns old school apprécieront.
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3,0
Publiée le 2 février 2014
Juste après que soient frappès les trois coups du western moderne (citons "Pursued", "Siver River" ou "Colorado Territory" de Raoul Walsh; "Red River" d'Howard Hawks ou "I Shot Jesse James" de Samule Fuller), l'honnête artisan de la sèrie B qu'ètait Rudolph Matè coiffait - si on peut dire - une certaine critique au poteau en signant une oeuvre où rien ne se dèroule plus comme avant, où aucun personnage n'obèit aux règles immuables du genre! Rècit mèlodramatique très convenable et scènario abouti où des hors-la-lois tentent d'imposer à un rancher (en l'occurrence Alan Ladd) un personnage qu'ils veulent faire passer pour son fils! Sans être non plus un chef d'oeuvre du western, "Branded" surprend par ses rebondissements et son romanesque avec un happy-end presque reposant (dans le genre, c'est plutôt ètonnant). Chemise à carreaux et brushing impeccable, Alan Ladd est convaincant et Mona Freeman, bien charmante! Le tout est filmè dans les magnifiques paysages du Nouveau-Mexique et de l'Arizona où le spectateur peut apercevoir le temps d'une scène le nom moins mythique Rio Grande...
Si on enlève le doublage Français qui est médiocre, ce Western de 1950 réalisé par Rudolph Maté est passionnant a suivre !! D'abord, l'histoire tient la route avec un homme qui se fait passer pour le fils d'un propriétaire d'un ranch avec un tatouage "Marqué au fer" qu'avait leur vrai enfant depuis tout petit. Le personnage principal a dans la tète de prendre l'oseille et voler l'identité d'un autre, il se fait accepter par la famille mais sa bonne conscience envers eux le pousse a dire la vérité et ensuite trouver le vrai fiston. Je trouvais que ce Western avait une bonne accroche pour ménager le suspense envers le spectateur. Ensuite, il est bien mit en scène par Rudolph Maté entre les grands espaces Américains superbes et les lumières chatoyantes de la Technicolor de l'époque. Puis, il y a de bons comédiens avec en tète d'affiche Alan Ladd une fois de plus formidable. Un très bon long métrage qui nous captive du début à la fin.
Magnifique de bout en bout, un scénario parfait plein de bons et de mauvais sentiments comme le jeune public les aimait tant en 1950. Alan Ladd est dans un de ses plus beaux rôle, il ne perd jamais sa prestance, son visage fermé étant parfaitement adapté à son rôle. Les personnages secondaires sont tous soignés et tels qu'on les souhaite. Les extérieurs sont superbes notamment Kanab Canyon (un des lieux de tournage) avec une mise en scène qui comporte des moments de grande classe tant sur les mouvements de caméra que sur les avants plans bien choisis, la chasse à l'homme finale dans les montagnes peut constituer une référence par son suspense et son rythme. Ce film se divise en deux parties très différentes, les intérieurs de la seconde partie étant filmés de façon plus sombre afin de mieux faire sentir le poids des 25 années de violence psychologique mais il manque à certains moments quelques minutes supplémentaires pour mieux lier quelques séquences (surement pour des raisons de longueur du film), la première partie n'ayant pas ces défauts. C'est du pur cinéma romanesque, le héros Choya bien que torturé psychologiquement ne tuera personne à l'écran, cela sera montré simplement des la première minute mais rien ne nous fera deviner les détails de la suite. Mate maitrisait fort bien le royaume des rêves qui convient si bien au mythes des westerns. Sortir de la salle c'est comme sortir du lit après une nuit peuplée de rêves exquis. Toute autre façon de voir les 300 plus beaux westerns américains de 1930 à 1970 sort du cadre du cinéma d'aventures tel que nos grands parents l'ont conçu.
Un peu trop classique, à la fois dans la mise en scène et dans l'histoire, qui est des plus prévisible malgré un début prometteur. L'interprétation d'Alan Ladd est des plus plates... Un bon petit western quand même doté d'une première partie vraiment pas mal.
Un western relativement original qui souffre toutefois d'un regrettable défaut : le début, qui repose sur le suspense psychologique est nettement meilleur que la fin, très convenue. L'évolution du héros est aussi un peu rapide. Comme imaginer qu'il passe aussi vite du banditisme au moralisme désintéressé ? Par amour ? Au seul contact d'une famille américaine modèle ? Cette idéologie - travail, famille, justice - est très conventionnelle, mais nous sommes en 1950, il ne faut pas en demander trop. Le bandit mexicain n'est pas moins conforme aux standards de l'époque. Au passage, on notera le brushing toujours impeccable d'Alan Ladd, ses chemises à carreaux bien repassées et ses petits foulards. On ne sent pas vraiment la sueur et la poussière de l'Ouest, mais les paysages sont beaux et Mona Freeman charmante en fille à papa de riche éleveur.
Sur un scenario original, Rudolph Maté nous conte l'histoire de Choya (Alan Ladd) qui, sous l'influence d'un manipulateur nommé Leffingwell (Robert Keith), va usurper l'identité du fils de Lavery, disparu à l'âge de cinq ans et que toute la famille croit mort. Le but est d'extorquer un maximum d'argent du riche rancher qu'est Mr Lavery. Choya se sentant coupable va tout faire pour tenter de retrouver le fils de Lavery pour se racheter et se débarrasser de l'encombrant Leffingwell. Ce western constitue une série B de bonne facture comme savait les tourner Rudolph Maté, qui, s'il n'a pas laissé véritablement de chefs-d'œuvre, nous a légué quelques films intéressants (voir sa filmographie). "Branded" fait partie de ces petits westerns agréables à suivre avec un Alan Ladd égal à lui-même, implacable et taciturne. Mona Freeman incarne avec fraîcheur la jeune et charmante fille de Mr Lavery joué par le grand Charles Bickford. La fin tient ses promesses sur une note surprenante d'espoir. L'ensemble est tourné dans des décors naturels grandioses de l'Utah et de l'Arizona.
Un très joli fim comme on savait les faire dans les années 50 : une tête d’affiche charismatique, l’excellent Alan Ladd, spécialiste du genre, un scénario original et malin, des seconds rôles mis en valeur, des paysages hauts en couleur, un grain de pellicule exceptionnel et un happy-end à la hauteur de l’histoire. « Marqué au fer » (titre original « Branded ») est un petit bijou de western, sans temps morts et avec de l’action. Dès la première scène, le ton est donné. Les scènes de « bavardages » sont là pour relancer le déroulé et non pas expliquer et alourdir le propos comme bien trop souvent. La poursuite dans le canyon est superbe. Au fur-à-mesure du déroulé, le héros, Choya, envahi par le remord et un sentiment de culpabilité, va changer son fusil d’épaule. Le réalisateur a bien su maintenir l’équilibre entre action et psychologie non démonstrative. Seule limite, le doublage de l’époque : Mona Freeman à une voix de crécelle et les mexicains, des voix de « méchicains », sans parler du très mauvais son de la VF. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).