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Prad12
95 abonnés
1 086 critiques
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0,5
Publiée le 1 septembre 2014
La Cage explose de Rage ?....... Tous les ingrédients sont là pour un énième film américain : on a là ; un père, ancien voyou et ancien veuf qui perd sa fille unique forcément adorée, y a de quoi avoir la rage..... boum, il a la rage et pas qu'un peu, avec d'anciens complices, le troisième âge fout la ville à feu et à sang, pour comme le dit le copain futé de la bande, après avoir tuer quelques russes : " on a attiré leur attention ".............. La Cage chope un autre russe (diable, ils sont nombreux...), lui défonce littéralement le crane, lui vide son chargeur dans la carcasse et le finit à coups de tatanes dans le bide pour bien lui exprimer sa rage, au cas où il aurait pas compris ni vous non plus....... Bref, Nicolas est fâché et tient à le faire savoir....... une sorte de Taken version Expendables car c'est fou le nombre de filles allongées sur des lits depuis la sortie de Taken, à croire que toutes les filles finissent droguées et allongées........ sûrement pour nous montrer le mauvais côté de tous ces russes fourbes qu'on entend mugir dans nos villes et qui viennent jusque dans nos bras enlever nos filles et nos compagnes.........après, ce n'est plus que vengeance et mitraillage, tout çà pour finir par le scoop du film qui était prévisible depuis la scène de l'enlèvement......... pour Hollywood, les vrais méchants ne sont que ceux là et ils en ont bien la tête.......... même si je comprends la rage du héros, c'est le même film que j'ai vu des centaines de fois.......... et çà, çà me fout la rage.........
Alors que sa prestation dans Joe de David Gordon Green nous a ébloui les mirettes, prouvant qu'il pouvait encore jouer à la perfection des rôles dramatiques, Nicolas Cage sort un nouveau nanar d'action filmé pour pas cher où personne ne semble s'être vraiment foulé, l'acteur compris. Premier film réalisé par l'Espagnol Paco Cabezas (Les Disparus) et écrit par les scénaristes de l'horrible Giallo (le film qui concrètement enterré Argento), Tokarev s'apparente à un remake du récent 12 heures : un gangster voit sa fille enlevée par la mafia russe et va tout faire pour la récupérer en peu de temps. Mouais. Un casting pauvre, un pitch de direct-to-video et un Nicolas Cage peu impliqué, le long-métrage n'a pas grand chose pour lui... Le scénario est donc terriblement simpliste, avec une histoire vengeance toute pourrie où un ancien gangster rangé des voitures va ressortir les flingues pour débusquer et massacrer ceux qui ont tué sa fille adorée. Tous les clichés sont là : notre héros est un tough guy vieillissant qui ne sourit jamais, ses deux potes sont aussi transparents que du cellophane, les dialogues semblent avoir été improvisés et le tout avance à une vitesse de gastéropode. Ajoutons-y l'enquête policière en parallèle, quelques moments bien entendus émouvants (la tristesse, avec les cris et larmes tout ça) ainsi qu'une poignée de scènes d'action bourrines mais peu efficientes. En fait, Tokarev n'a rien d'original et semble exister pour on ne sait quelle raison. Creux, sans une once de personnalité et pire encore de but, le long-métrage peine à rester crédible. Car nous sommes en 2014 et des thrillers d'action comme ça, ça fait des lustres qu'on s'en tamponne, surtout avec Nic Cage dedans (le film ressemble à un vulgaire mix de 12 heures, Taken et Mystic River). Brièvement épaulé par ce bon vieux Danny Glover et le temps d'une apparition Peter Stormare, a.k.a. le roi des caméos, Nicolas Cage fait du Nicolas Cage : il chiale en beuglant, serre les dents et nous fait son regard ténébreux. Dommage que le traitement de l'histoire soit aussi basique et que le casting ne soit pas mieux étoffé car certaines séquences sont tout de même bien mises en scène par Cabezas, le gaillard délivrant quelques plans visuellement clinquants malgré le petit budget. Allez Nic, laisse tomber ces bouses et épate-nous comme tu l'as fait avec Joe, par pitié !
Un scénario qui se perd et s'engouffre dans les méandres du n'importe quoi. Un jeu d'acteurs, insipide, sans goûts, sans talents, sans rien. Bref, un film que je vous déconseille et qui ne mérite pas d'être encouragé. À bon entendeur.
Rage est encore un énième nanar de Nicolas Cage qui, malheureusement ne séduit absolument pas. Un thriller sombre portée par une mise en scène lourde avec une caméra bien trop nerveuse. Le scénario est du déjà-vu, il s'agit d'un ancien policier, qui part à la recherche de sa fille, après sa disparition causés par des kidnappeurs. Le protagoniste va tout faire pour la retrouver mais le passé n'est jamais bien loin.. Un personnage qui manque de profondeur interprété par N.Cage, ancien malfrat et policier à la fois. Le casting n'est pas mauvais pourtant, seul Danny Glover sort du lot. Et puis, Peter Stormare apparaît très peu dans ce film. Des scènes d'action trop timide et elles sont extrêmement absentes à certains passages. Par contre, la bande son relève le niveau. Beaucoup de longueurs sont présentes dans cette production sans saveur. Les dialogues sont stupides, il faut le dire. On a le droit à un rebondissement inattendu vers la fin. A certains moments, cette oeuvre m'a fait pensé à Hors de contrôle de Martin Campbell car elle vise plus dans le drame. Rage est un thriller décevant en tout point. Le réalisateur a été paresseux sur ce coup.. Surement le pire film de Nicolas Cage depuis sa carrière d'acteur. C'est dommage parce qu'il était plutôt en forme dans Joe.
Malgré la présence de Nicolas Cage, acteur fortement sous estimé ces dernières années, Tokarev reste, qu'on le veuille ou non, un thriller sans âme multipliant séquences plus ou moins bonnes, sans qu'on n'y trouve la moindre caractéristique qui fait qu'on s'en rappellera. A nouveau dans le rôle d'un père de famille à qui l'on a enlevé la fille, Cage joue les durs et n'y va pas de main morte. Et, à travers quelques scènes d'une violence -amoindrie, certes, mais violentes tout de même-, Paco Cabezas joue la carte du tout ou rien. Car derrière la banalité du récit se trouvent d'autres arguments tels que charisme ou scènes d'action relativement accrocheuses. On est loin d'un Volte/Face mais on surpasse un Dernier des Templiers. La moitié du travail est faite.