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WutheringHeights
108 abonnés
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1,0
Publiée le 13 mai 2014
(...
L'écriture du film est désastreuse, que ce soit par ses personnages caricaturaux (pauvres Tchéky Karyo et Hiam Abbass) et sa mise en scène sans aucune subtilité (...). Parmi les nanars de l'année.
Alex, fils d'un caïd pied-noir marseillais, a du quitter la France pour s'engager dans la Légion étrangère à la suite d'un règlement de comptes. Revenant au bout de quatre ans à Marseille, il veut renouer avec son amour de jeunesse et se faire de nouveaux papier d'identités avant de quitter le pays à nouveau. Mais vu que nous sommes dans un polar à la limite du film noir, le passé va rattraper Alex et il va devoir en affronter les conséquences. Ce n'est certainement pas un film original que nous livre là Olivier Panchot (le scénario est très prévisible mais tout de même intéressant, laissant la part belle aux histoires de famille qui remontent à la guerre d'Algérie) mais c'est tout de même un solide polar qui assume ses références. Si l'on pourra déplorer une mise en scène un peu trop tape à l’œil, on concédera tout de même au réalisateur sa manière d'installer de la nervosité et la vue, parfois peu reluisante, qu'il nous offre de Marseille. Dans un rôle à fleur de peau, Jalil Lespert est très bon, bien épaulé par des seconds rôles tels que Sabrina Ouazani ou Tchéky Karyo qu'on retrouve avec bonheur dans ce rôle de patriarche usé par la vie.
BRAVO! Très beau film au scénario captivant! Magnifique direction d'acteurs. Bravo au réalisateur et bravo à ses acteurs. C'est maîtrisé du début jusque la fin.
De guerre lasse c’est tout d’abord l’histoire d’un secret de famille. L’histoire se passe sous fond de vengeance, guerre des gangs et histoire d’amour. L’action se passe à Marseille. Le réalisateur revendique son film comme un western urbain. A la tête de ce "western", jalil Lespert, trop rare au cinéma. Il joue à la perfection cet ex légionnaire, déterminé, violent et sensible à la fois. Son personnage est victime de syndromes post-traumatiques. L’excellent Tchéky Karyo joue son père. Le reste du casting est tout aussi parfait, Sabrina Ouazani, Mhamed Arezki, Jean Marie Winling, Olivier Rabourdin … un sans faute pour le réalisateur au niveau du casting. Même chose pour les belles images très réalistes. Le réalisateur maitrise le supense et la violence (les images sont parfois très dures). Si le film semble partir dans tous les sens au début, l’intrigue se met en place et on se laisse prendre par l’ambiance noire qui y règne. On peut regretter certains clichés mais visiblement assumés par le réalisateur.
De guerre Lasse est à voir, un film tragique et violent. ne serait ce que pour Jalil Lespert
Quelle déception Ni le scénario, ni les dialogues, ni la mise en scène et surtout pas la réalisation ne sont bons. Même les bons acteurs ne brillent pas Tout est brouillons, clichés, portes ouvertes et jeu d'acteurs sans intérêt...
Un bon film qui retrace le retour d'un homme a Marseille après un exil à la légion. Ce faisant il déclenche une série de réaction et ravive des rancœurs. L'ensemble se déroule dans le milieu mafieux de Marseille et donne lieu à des représailles violentes. Très bon casting.
Cette fois nul doute les spectateurs sont moins indulgents que la presse..et ils ont raison. Rien à dire sur les acteurs, le filmage,..mais trop d'archétypes (clichés en langue normale), trop de mythologie grecque sinon algérienne ou corse, trop de musique signifiante,..un bon épisode de Mafiosa m'aurait tout autant captivé.
Ce scénario, quel embrouillamini ! De bons acteurs qui font ce qu'ils peuvent ne sauveront jamais une histoire embrouillée et mal construite. J'ai été très déçu par ce film dont j'attendais mieux compte tenu du résumé que j'en avais lu...
Ce film pourrait alimenter ou illustrer ce que l’on entend régulièrement aux journaux télévisés concernant Marseille qui, avec les années, devient de plus en plus le Chicago français… Cela posé rien à dire de la réalisation d’Olivier Panchot, soignée et parfaitement adaptée à son sujet. Son polar est bref, plutôt réussi même si on a davantage affaire à une tragédie familiale qu’à un véritable film de gangsters. Heureusement car c’est là qu’il tire le plus son épingle du jeu. Avec l’aide d’un Jalil Lespert impérial (que l’on retrouve acteur après le succès de sa réalisation « Yves Saint-Laurent »), il tisse une histoire de famille qui va forcément mal tourner. Un peu, toutes proportions gardées, à la sauce de la trilogie « Le Parrain ». En effet, manque à ce film l’ampleur revendiquée par son histoire, ses images et sa musique un peu pompeuse pour se positionner comme une référence hexagonale dans le genre. C’est d’ailleurs le problème principal de ce « De guerre lasse » : il est à l’ombre de ses illustres prédécesseurs (surtout américains) et il n’apporte jamais rien de nouveau à cette catégorie saturée du septième art. On n’est jamais surpris et sur l’aspect polar, son film manque cruellement de LA fusillade dont on se rappellera à la sortie de la salle. « L’Immortel » avec Jean Reno avait plus de gueule et impacter plus notre mémoire.
Quelle bonne surprise.....Le film est tourné à Marseille et est en définitive plus une histoire sombre de famille, (relation entre demi frères et sœurs, trahison familiale) qu'une histoire de mafiosi.....Ce sont les deux pulsions du film, parfaitement syntonisées, équilibré par un scénario très classique et bien noir..... Le film est accompagné d'une musique très suggestive et prépondérante, une musique d'atmosphère qui "pèse" sur le spectateur... Lire le synopsis, est assez indiqué, histoire de débroussailler le terrain..... Après je me suis régalé, avec des acteurs aussi précis que Tcheky Cario et Jalil Lespert, qui donnent beaucoup de crédibilité à ce milieu marseillais pris dans la tourmente et la trahison.... Le film doit être pris avec les tripes, sinon, on risque de se gausser (réflexe parfois légitime) du trop sérieux et noir qu'il met en scène..... Pour ma part je suis rentré dans cette histoire il est vrai parfois confuse, mais si l'on lit le synopsis, cela ne devrait pas poser de problème pour savourer ce beau film noir (si vous aimez la série mafioso à la télé, vous ne serez pas je crois dépayser)....
Bjr, j'essaye de ne pas trop tirer sur ce genre de film car c'est sympa de retrouver des polars-policiers en dehors de la télé mais le chemin est encore long pour s'enthousiasmer. En plus ce film souffre de la sortie récente de l'encourageant "96 heures". "De guerre lasse" condense la force et la faiblesse des polars récents : des acteurs excellents (J. Lespert impec, plaisir de revoir T. Karyo), mise en scène soignée, scénario de départ dans les codes-retour d'un homme au lourd passé qui va provoquer le chaos dans la ville- oui mais voilà à force d'aller dans tous les sens banditisme pur et dur, vieux démons familiaux, passé colonialiste....le film se dissout et très vite on sent qu'il il n'y aura pas vraiment de fin pire le réalisateur ne sait comment terminer son scénario. Reste quelques fulgurances, des personnages bien campés, une ambiance de Marseille différente des cartes postales, mais on attend toujours "le" polar qui va vous scotcher pendant 1h45.
Un polar sombre et désespéré, chronique âpre et tendue d’un retour au bercail douloureux sur fond de secrets enfouis. Des personnages forts, de bons Jalil Lespert et Tchéky Karyo et une mise en scène magnifique soutiennent ce nouvel effort français du genre. Mais le film souffre de problèmes de rythme et d’une progression à la fois laborieuse et prévisible, De Guerre Lasse ennuie plus qu’il ne captive. A tel point que ses 1h30 donnent l’impression de faire pas loin du double.
Le réalisateur Olivier Planchot (dernier film "Sans moi" en 2007) a imaginé son polar comme un western urbain, le far west français étant Marseille... C'est plutôt réussi, l'homme solitaire revenant chez lui pour remettre les choses en ordre alors q'il sait être attendu. Bon point sur les décors et la lumière, cassant le mythe du Marseille toujours ensolleillé et lumineux pour nous montrer un Marseille inhospitalier, grisâtre avec une sensation du danger omniprésente. Le scénario est bien écrit qui n'est pas sans rappeler une tragédie antique. Peckinpah + Shakespeare (toute proportion gardée bien évidemment) dans le bas-fons de Marseille. Très bon travail sur le son et la musique aussi, qui donne les indices nécessaires sur le passé immédiat du héros sans user de flash-backs ou d'explications un peu lourdes sur son retour de la légion. Jalil Lespert interprète à la perfection ce fils du milieu revenu de la légion perturbé et décidé. Le casting est idéal avec une belle prestation de Sabrina Ouazani. On peut juste s'interroger sur les différentes révélations, toutes pas franchement nécessaires et qui ajoute un côté mélo pas des plus subtil. Mais il faut avouer que ce polar est efficace, à la violence âpre et froide qui fait son effet notamment sur une scène particulièrement éprouvante. Dans le genre polar à la française on est dans le bon.