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Un visiteur
4,5
Publiée le 28 mai 2014
Ce film réaliste nous transporte dans un polar marseillais sombre . C'est un thriller policier sans aucun flic. Très bon film quand on aime le genre...
Avec de guerre lasse, Olivier Panchot signe un thriller noir et tragique qui n'est pas sans rappeler "les Lyonnais", autre réussite dans le genre. Tcheky Karyo est, comme à son habitude, excellent en patriarche et l'histoire de cette famille marseillaise qui s'enfonce dans le drame suite au retour du fils ainé interprété par Jalil Jespert rappelle les pièces antiques de la destinée des Atrides et le destin funeste de ses héros: Oreste, Iphigénie, Electre....
Film policier/familial/drame/amour quelque peu soporifique et consensuel. On retrouve un peu tous les thèmes du film de gangster à la française, donc vu et revu. C'est pourtant bien fait, très bien interprété (magnifique Jalil Lespers, aussi bon réal qu'acteur, tout en force, avec une vraie gueule de cinéma + retour en force de Tchéky Karyo qu'on redécouvre donc en vrai acteur, tout en nuance et retenue). Mais ça ne prend pas. C'est classique entre l'histoire d'amour des 2 "héros" que Lespers revient chercher, son opposition avec le "frère", le père, le gangster bien méchant (caricature), les trafics de la ville de... Marseille pardi (caricature). A mes yeux, l'histoire de déroule sans surprise spoiler: (sauf révélation de la mère sur ses enfants) , et on devine même l'issue (forcément un mort au minimum!). spoiler: . Ceci dit elle reste belle avec le sacrifice paternel. . Il y a beaucoup de facilités scénaristiques, de clichés (usés et usant!). Bref, je me suis ennuyée. Je ne recommande pas plus que cela.
Carte postale de vacances à Marseille, c'est fou ce que cela donne envie :)) en fait suffit de suivre un peu l'actualité... Bon polar sur fond à la fois de reliquats non digérés de guerre d'Algérie, de "savoir-faire" corse, d'une peu de "sucre glace" et de quelques herbes drôlement aromatiques torrefiées ! Et un personnage central fortement déglingué par quelques années au sein de la légion étrangère. Le film a du corps.
La guerre détruit tout. Les terres, nos maisons et surtout l'homme. S'il n'est pas tué sur le front, alors il reviendra paranoïaque, halluciné, déshumanisé. La lumière sera sa hantise, et son arme sa meilleure amie. Fils d'un caïd local, Alex a déserté la Légion pour revenir sur Marseille. Ce qu'il ne sait pas, c'est que les Corses ont désormais la main mise sur la ville et qu'il a signé son arrêt de mort en faisant sa réapparition.
La mine grave et le dos recourbé, Jalil Lespert est magnifique en soldat désabusé. Avançant sans hésiter vers un but qu'il sait utopique, il se jette dans la gueule du loup presque volontairement. Au lieu de sublimer les fusillades ou les rendre spectaculaires comme n'importe quel autre polar, De guerre lasse préfère la sobriété pour suggérer la vanité de toute cette violence. À quoi bon cette vengeance ? À quoi bon tous ces meurtres et cette tragique frénésie ? Par ces questions et en plaçant son récit dans la cité phocéenne, Olivier Panchot dresse un triste parallèle avec l'actualité. Marseille est bel et bien le triste théâtre de guerres des gangs et de trafics criminels depuis maintenant trop longtemps.
Même si le scénario ne brille pas forcément par son originalité (histoire d'amour sur fond de règlements de compte), il a l'avantage d'être efficace et de frapper par son pessimisme. Tchéky Karyo, acteur accompli, symbolise l'ancienne génération qui n'a connu que la rage et les représailles. Il veut aujourd'hui prouver à ses enfants, cette nouvelle génération, qu'un autre chemin s'offre à eux et qu'il faut avoir le courage de le saisir. Mais le prix à payer pour cette nouvelle vie est et sera toujours le même : celui du sacrifice et de l'innocence bafouée.
Un film tourné exclusivement sur Marseille. Réaliste, sobre, bien joué et qui se rapproche de ce que nous pouvons connaître de cette ville cosmopolite où les mafieux ne font que perpétrer ce qui a toujours su exister. Loin des "bobos", du monde des "bénis oui oui" ou autres maître à penser toujours loin de la vraie vie, on aimera cette lucarne et ces acteurs nouveaux qui restent à leur place.A découvrir et pour les adeptes des films d'Olivier Marchal le réalisateur Olivier Panchot suit de très prés un style qui s'en approche et prometteur. A suivre.
Croisement entre polar noir et tragédie familiale, De guerre lasse n’est pas toujours aussi efficace que l’on pourrait le souhaiter et se perd parfois un peu mais il n’en reste pas moins un film prenant par moments. Et les interprètes sont plutôt bons, ce qui ne gâche rien…
De guerre lasse est un film magnifique, qui parle des cicatrices de l'histoire entre la France et l'Algérie , de secrets, de destins tragiques, de Marseille, de racisme ( qui détruit des vies), du regard des autres, d'espoir et d'amour. J'ai adoré ce film, les comediens, et l'émotion qui s'en dégage, c'est une expérience forte.
De guerre lasse...de Olivier Panchot, dont j’espère que ce film sera son dernier. Le pitch ? C’est l’histoire d’un mec qui revient dans sa ville après s’être engagé dans la légion, suite à un assassinat commis sur un caïd marseillais, il revient chercher celle qu’il aime, qui se trouve être sa soeur...vous me suivez ? Je dévoile ? Tant pis ou tant mieux pour vous...faut pas y aller ! Ce film est une catastrophe ! Jalil Lespert, surfant sur le succès de sa réalisation (le biopic sur St Laurent), voulait je cite « brouiller les pistes et faire en sorte qu’on le retrouve là où personne ne l’attendait»...Moi je pense qu’il a fait ce film pour payer ses impôts, rien de plus. L’histoire est mauvaise, la réalisation aussi, il n’y a aucun parti pris, les personnages sont grossièrement décrits, on change de point de vue quasiment à chaque scène, c’est infernal. Ca ressemble à un sous-sous-sous-sous épisode de Mafiosa, et heureusement que le ridicule ne tue pas, car la scène où Jalil Lespert chante les chansons de la légion sous un pont de périph m’a plongé dans une gêne intense. Passez votre chemin !
Ça aurait pu être bien. Mais je suis sorti du cinéma avec un goût d'inachevé. Peu de dialogues, peu d'action. Au générique de fin, on se demande toujours quand le film va vraiment commencer
On s’attendait à un film de gangsters marseillais et bien on a été servi ! Finalement ce n’est pas que cela le film, je dirais même c’est tout autre chose. Dans ce film noir, il y a beaucoup d’amour, les secrets de familles qui nous gangrènent. On vit avec les personnages le mensonge familial caché et comme le dit le père joué par un remarquable Tcheky Kario « la verité n’a pas de sens ». La scène dans la piscine est bouleversante…. Jalil Lespert a la folie De Niro dans Taxi Driver, on a envie de prendre dans ses bras un frère si fragile, les femmes sont de toute beauté dans leur dignité. J’aime cette tragédie familiale marseillaise !