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Un visiteur
2,5
Publiée le 13 juillet 2014
Sympathique téléfilm à regarder sur France 3 un soir de grosse fatique... Ah bon? Ce n'est pas un téléfilm produit par France 3 Midi-Pyrénées? Pourtant, j'aurais cru. Ce n'est pas faire injure aux auteurs, acteurs et techniciens, mais il s'agit juste d'une histoire gentillette permettant d'illustrer l'ennui d'une certaine vie en province, une déprime bien française et la difficulté qu'il y a, dans notre pays, à tisser des liens sociaux sincères et durables (sans parler des liens amoureux). De temps en temps, un petit rire secoue le public, car la déprime peut être rigolote et parce que Prévost est vraiment le meilleur!
Le premier film de Pascal Rabaté Les petits ruisseaux était une vraie merveille (et injustement méconnu). J'avais déjà eu plus de mal avec le deuxième même s'il était original. Avec celui-ci, il rentre un peu dans le rang , nous offrant quelque chose d'un peu plus banal. L'histoire est cousue de fil blanc, le scénario un peu trop...
SUPPLICE MEDIEVAL. Pascal Rabaté déjà à son aise dans ni à vendre ni à louer récidive dans un interville absurde, joyeux et touchant dans l'air du temps.
Mi-comédie dramatique, mi-romance, le film de Pascal Rabadé ne paye pas de mine, peu de grandes têtes d’affiche, une durée restreinte (moins de 1h30), tourné en province et un budget de moins de 3 millions d’euros ; pourtant il se dégage de ce film un certain charme. On suit avec plaisir et intérêt les péripéties romantiques d’un quadra qui a toujours pris des raccourcis dans la vie et qui suite à une rencontre se voit l’occasion se remettre tout à plat. Le film doit beaucoup à la prestation de Sami Bouajila très convaincant en homme cynique et un peu misanthrope, escroc dans son boulot et dont la seule joie et sa fille de 12 ans. Isabelle Carré est plus en retrait avec son rôle de mère “célibattante”, Daniel Prévost et surtout Zinedine Soualem sont plus marquant grâce, il faut le dire, à des dialogues très bien écrits. Il est en outre moins prévisible que ne le laisse penser le début de l’histoire, même si le “Triathlon de l’été” est un peu cheap à voir. Un petit film donc à l’histoire prenante, bien dialoguée, avec des personnages bien campés, on regrettera juste qu’il fasse un peu téléfilm. À voir néanmoins ne serait-ce que pour la performance de son acteur principal.
P'tite comédie dramatique sympa sans grande envergure mais qui fait son petit effet malgré tout. En effet, traiter du racisme et de ses préjugés dans une petite commune de cette façon est assez originale et le faire de cette façon était selon moi la meilleure pour parler au spectateur. Ca n a l air de rien mais l objectif est atteint à savoir dénoncer les préjugés que la population rurale a sur les immigrés qui en souffrent bien plus que ceux de la ville car bien plus observés . cette réussite vaut particulièrement grâce à l interprétation de Bouajila dont le regard en dit bien d avantage que bien des paroles !
Avoir honte de quelqu'un veut forcément dire qu'il ne nous laisse pas indifférent. C'est le cas de Vanessa, jeune fille de Christian, père divorcé, escroc et coureur de jupons. Mais si les gens ne changent jamais vraiment, une rencontre peut les faire grandir. En croisant Christine, maman célibataire, cet homme se voit offrir une nouvelle chance.
Dire du Goudron et des plumes qu'il est anecdotique et que nous l'oublierons assez vite n'est pas un reproche absolu. Car c'est également un film aux sentiments généreux présentant des gens attachants. Mention spéciale à Sami Bouajila, malheureusement bien trop rare à l'écran. Parvenant toujours à dégager de ses personnages une humanité débordante, il donne à son rôle et cet homme à priori quelconque une sensibilité insoupçonnée. Idem avec ces seconds rôles de qualité, donnant au film un grain d'humour noir (Soualem) ou familial (Prevost) bienvenue.
Mais ces qualités n'empêchent pas les trop nombreux creux et scènes vides de cette comédie estivale, faisant parfois penser à un téléfilm naïf et bien-pensant. Avec une mise en scène peu inspirée, on regrette le manque d'ambition du Goudron et des plumes, trop attendu et conventionnel. L'exceptionnelle mais sous exploitée Isabelle Carré ne surprend personne, et sa relation naissante avec Bouajila semble être tracée sur des chemins bien balisés.
Reste alors le combat intérieur que chacun doit mener pour décevoir le moins possible ceux qui nous sont les plus chers. Un père immigré qui s'est battu pour s'intégrer. Une petite fille qui voit en nous un modèle à suivre. Une femme ayant déjà trop souffert pour qu'on lui mente une nouvelle fois. Mission accomplie, Christian parviendra à retirer le goudron et les plumes qu'il s'était lui-même versé dessus, et son honneur sera ainsi lavé.
Rabaté n’en finit pas de peaufiner un style déjà bien affirmé dans ses précédents films et qui cette fois sur les recommandations posthumes de Jacques Tati frise le bonheur parfait. Burlesque, fantaisiste, plein d’idées comique, des gags savoureux (l’interversion des lettres…) l’hommage à Tati, je pourrais en rajouter des tonnes de bonheur sur cette comédie qui ne se prend pas la tarte aux fraises dans la gueule pour dire comment va la France aujourd’hui. Une comédie, une vraie, et c’est tout bon. Pour en savoir plus
Chère Isabelle Carré, vous êtes un délice d'actrice! Quand Christian se grime du masque de Johnny pour s'adresser au désespoir de son frère, c'est un moment savoureux. Ce cher Daniel Prévost est aussi formidable. Charles Schneider en entraineur aux longs cheveux est fabuleux. En fait ce sont de beaux numéros d'acteurs auxquels il nous est donné d'assister dans ce film. La crise économique est là, la perte d'emploi, la nécessité du combat social malgré tout est présent également. L'engagement dans les sentiments, la venue au monde d'un enfant sont des sujets sérieux et pris a sérieux dans ce film.
C'est tellement mauvais qu'on en vient à ressentir une forme de malaise. Ici le réalisateur veut filmer les "petites gens" mais c'est tellement fait façon "Joséphine Ange gardien" en pire, qu'on se demande un peu s'il leur rend hommage ou cherche à se moquer d'eux. Isabelle Carré a encore bien mal choisi son film malgré son grand talent. Ajoutons que le rythme est anémique (quand on pense que ça parle du dépassement de soi par le sport!) et que l'ennui arrive très vite, et on se demande si les critiques presse se sont donné la peine d'aller au delà du générique.
Un film qui a plus le calibre d'un téléfilm de milieu d'après-midi, c'est pas pour autant mauvais mais c'est bien trop banal et simple pour être intéressant sur la durée. L'histoire d'un père divorcé qui veut à tout prix faire plaisir à sa fille ce qui donne une chronique familiale bien gentille mais trop classique et sans réel enjeu en faite rien ne sort réellement du lot que ça soit l'histoire, le scénario ou même les acteurs c'est un petit film qui se laisse regarder mais vraiment sans plus.