Un excellent scénario à rebondissements sert de trame à ce film expressionniste, magnifiquement mis en scène par Wiene, qui va tout au long de son oeuvre à l'essentiel. Un incontournable du cinéma muet international.
L'un des premiers longs métrage du genre fantastique horreur de l'histoire du cinéma ! Ce film muet est surprenant par sa musique, ces décors déformés par la perspective, et une histoire étonnante.
Il n'existe pas meilleur film pour expliquer ce qu'est l'expressionnisme allemand. Une passionnante histoire qui devait bien terrifier les spectateurs dans les salles de cinéma en 1919. Il faut noter aussi qu'il s'agit sans aucun doute du premier film à twist et aussi, dit-on, le tout premier film d'horreur. Tout dans ce film est surréaliste. Tous les décors sont démesurés, tout est trop haut ou trop bas, et les ombres sont peintes sur les murs. Les comportements et les expressions du visage des personnages sont totalement exagérés et caricaturent la réalité. Les maquillages et les costumes sont très impressionants et sautent vraiment aux yeux. Mais ce qui produit particulièrement l'ambiance macabre et mystérieuse, c'est le travail de la lumière. Oui, en conclusion, tout dans "Le cabinet du docteur Caligari" fait un peu peur et est dans le style de Georges Méliès. Il faut vraiment se rendre compte de l'énorme travail qu'à du avoir Robert Wiene pour réaliser ce film monumental . Je pense que c'est à voir surtout pour l'éstétique artistique particulière et le caractère novateur. 4/5 pour moi, mais un 4.5 ou même un 5/5 est compréhensible.
Terrifiant, Angoissant, Anxiogène, Prenant, et flippant.
Le Cabinet du Dr. Caligari est le premier film d'horreur d'expressionnisme allemand.
Nous retrouvons le Dr Caligari et Cesare, un somnambule doté de voyance, qui sont soupçonnés d'assassinat et d'enlèvement.
C'est un petit bijoux du cinéma d'épouvante.
Les acteurs sont très bons, les décors sont sublimes et une bande-son terrifiante qui accompagne très bien le film et surtout les séquences qui font leur.
Cat oui même si ce film est réalisé en 1920, un film qui dure 1h18, il reste pour un chef-d'œuvre, un film d'épouvante très réaliste et qui fait assez peur.
Ça vous met dans une situation d'angoisse comme dans le film Mister Babadook qui reprends justement le film.
On est tout retourné à la fin.
Je n'avais pas lu le résumé du film pour éviter de me faire spoiler mais bon sang c'est malsain et terrifiant. Jamais un film l'aura mis une tel angoisse.
Tout les amateurs d'épouvante (films qui font peur) devraient se procurer se film.
L'influence de ce film sera considérable tout au long de l'histoire du cinéma du cinéma, jusqu'à des cinéastes contemporains comme Brian De Palma, Lars Von Trier ou Tim Burnton.
C'est le chef-d'œuvre fondateur du genre fantastique et horreur.
Les décors, la lumière et les couleurs sont tellement belles qu'on a l'impression que ce film est graphique.
De plus les plans sont assez effrayant.
Foncez voir ce film.
Prochain film à voir "Docteur Mabuse, Le Joueur" 1920 qui lui dure 4h57.
Film qui à attisé ma curiosité, moi qui ne suis pas fan des films muets ,celui-là a réussi à me captiver. En effet l'histoire pour l'époque est bien construite avec du suspens jusqu'au bout et une fin bien sentie. Concernant les décors ils sont sublimes et correspondent à l'expressionnisme allemand avec des formes géométriques de toute part qui donnent de l'originalité au film. Puis le jeu des acteurs surtout le somnambule est très bien interprété et donne de la vie au film. Toutefois il y a quelques longueurs malgré la courte durée de l'histoire, puis j'ai trouvé la musique trop stridente. Pour l'époque l'œuvre est une réussite.
Le plus grand film de l'histoire du cinéma d'après moi. Un décor fascinant, un thème copié et imité un bon million de fois, un retournement de situation génialissime à la fin. Ce film devrait être diffusé obligatoirement dans les collèges.
Porte étendard du cinéma expressionniste allemand, Robert Wiene nous offre un très beau film. En plus d'être un des premiers films de l'histoire avec un twist à la fin, celui-ci est bien gardé et toujours aussi efficace.
Un véritable chef d'oeuvre totalement innovant & presque inégalé dans le style de l’expressionnisme allemand. Indémodable pour ceux qui aiment le cinéma (Même si on est jeune).
Bien que réceptive à ce genre de films, la mise en scène m’a paru lourde et le jeu d’acteur vraiment trop appuyé, même pour l’époque.
Les décors en carton ont mal vieilli. Le personnage du Docteur fou n’est pas spécialement inquiétant. Seul le personnage du somnambule sauve les meubles.
Je lui prèfère le Nosferatu de la même époque, tourné en décors naturel : plus sobre, plus puissant, plus angoissant.
A voir tout de même pour l’esthétique expressionniste.
« Combien de temps vivrai-je ? » Un étrange docteur débarque dans une fête foraine avec Cesare, un somnambule (?) qui pourrait prédire l’avenir. Il prophétise la mort d’un jeune homme qui décède dans la nuit.
Outre l’instruction culturelle que peut apporter ce premier film d’expressionnisme allemand, c’est un vrai régal de par sa valeur cinématographique ; pas uniquement comme objet éducatif mais comme réel divertissement. De plus, le film est paradoxalement moderne par son utilisation avant-gardiste du flash-back et par ses sujets révolutionnaires à l’époque comme un tueur en série ou la violence en général.
Avant le visionnage de ce film, les seuls œuvres cinématographiques Allemandes que j'ai regardés étaient Alerte Cobra et Un Prof pas comme les Autres, assez maigre et bien loin de la véritable influence que le cinéma Allemand à eu sur l'industrie, le film se distingue par son style gothique et fantaisiste ayant inspiré des œuvres majeures (Frankenstein, Edward aux Mains d'argent...) Et par le twist final qui m'a réellement surpris et que j'ai trouvé vraiment bien foutu (surtout pour un film de 102 ans 😳) spoiler: Franzis le héros était en fait un fou voyant des patients de son asile dans son histoire, il essaye même d'attaquer le directeur qu'il a transposé en tant que Caligari dans son histoire mention spéciale à Conrad Veidt (l'acteur jouant Cesare le funambule) qui à réussi à continuer sa carrière dans le cinéma parlant (Casablanca, Le Voleur de Bagdad) ainsi qu'avoir joué dans un autre film muet connu (Américain cette fois-ci) ayant notamment inspiré le Joker : L'Homme qui rit de Paul Leni
Oeuvre majeure du cinéma expréssionniste allemand, le film exprime un malaise dans ses contrastes et dans la représentation du décor, dont la géométrie symbolise d'avantage un rêve que la réalité. Cette vision torturée renforce la folie présente dans le fond et la forme, représentée par l'asile et la démence des protagonistes.
Le scénario de Shutter island 90 ans plus tôt. Comme beaucoup, c'est le côté "rêve éveillé" qui m'a vraiment interessé, ainsi que le personnage du dr. La fin ouverte laisse notre imagination dessiner toutes les possibiltés : mais comment pourrait-il le guérir?
Il s'agit là d'une film absolument magnifique, où une atmosphère extraordinaire et étrange envahit rapidement le spectateur sans même qu'il sans rende compte. Les décors expressionistes sidèrent, en particulier celui de la petite ville ; le scénario est captivant et original, servi par un Doktor Caligari dont l'interprétation de Werner Krauss glace le sang. Cette oeuvre cinématographique est déjà de par sa trame rythmée comme une partition de musique ; et à ce propos on ne peut qu'admirer le génie de Becce qui écrivit pour Caligari une musique formidable, souvent dans un style assez wagnérien - n'a-t-il pas composé ce qui semble être la première musique de film allemand pour le "Richard Wagner" de 1913 ? Le thème du tout début et celui de l'orchestre s'arrêtant subitement quand, dans la fête foraine, Caligari sonne la cloche, pour lui répondre ensuite, touchent au génie. On peut donc dire que par ses décors, son atmosphère, son jeu d'acteurs, sa musique et son scénario, Das Kabinett des Doktor Caligari est un grand chef-d'oeuvre du 7e art, qu'il est indispensable d'avoir vu au moins une fois.