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    Le Cabinet du docteur Caligari
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    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    202 abonnés 2 519 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2018
    Classique du cinéma très sympa.
    Film très court (comme beaucoup de films de l'époque). L'histoire est vachement bien.
    Les décors tout en angle sont vachement travaillés, c'est sans doute un des éléments les plus intéressants et marquants de ce film, qui s'inscrit complètement dans cette période expressionniste allemande. Le travail de l'ombre et de la lumière est aussi marquant (ce qui est surprenant de la part d'un film en noir et blanc). Le maquillage du somnambule est à la fois simple et vachement inquiétant.
    Le film est visuellement magnifique. spoiler: Le final de ce film est absolument génial, totalement inattendu, particulièrement fascinant et vraiment angoissant.

    Je recommande.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2017
    Le cabinet du docteur Caligari réalisé en 1920 par Robert Wiene fait indéniablement partie des réalisations cinématographiques les plus emblématiques de l’histoire du 7ème art. Sur la base du scénario confectionné par Carl Mayer et Hans Janowitz, le cinéaste allemand construit un univers, créé une ambiance étrange et invente un langage. Quelles soient perçues sous un angle esthétique ou narratif, la démonstration est faite et la réussite est totale. Critique complète sur notre blog ciné : incineveritasblog.wordpress.com
    Simon L.
    Simon L.

    26 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2015
    L'une des oeuvres les plus éminentes du cinéma muet est sans conteste "Le Cabinet du docteur Caligari". Ce long métrage fait suite à la création de l'UFA, une société de production allemande mise en place par la république de Weimar à la suite de la seconde guerre mondiale, dans le but de relancer la production de films, alors très limitée. "Le Cabinet du docteur Caligari" s'inscrit pleinement dans ce mouvement, avec sa singularité propre. Issue du mouvement expressionniste allemand, cette réalisation de Robert Wiene se pose en totale rupture avec le concept de réalisme par une esthétique propre. Le paradoxe réside dans le fait que le cinéma poursuit un but réaliste à ses débuts, avec une volonté certaine de retranscrire le réel à travers la pellicule. Ce film en six actes, archaïque dans son organisation, représente un véritable bouleversement pour le cinéma du début des années 20. Il met en scène le docteur Caligari dans une histoire racontée par un dénommé Franzis. Ce docteur prétend pouvoir réveiller un somnambule qui présente des dons de voyant. Le somnambule est exhibé dans une fête foraine dans laquelle le docteur Caligari entend monopoliser l'attention. A l'aide du somnambule, le docteur entreprend des meurtres pour confirmer leurs différentes prédictions. Cesare, le somnambule en question, est sans conteste un précurseur des créatures qui apparaîtront quelques années plus tard dans le cinéma, à l'image de Nosferatu le vampire et Frankenstein. Sa démarche et son comportement inspirent l'idée d'une créature venue d'un autre monde. Les décors sont torturés, on assiste à beaucoup de trompe-l'oeil, le tout est marqué par moments par sa disproportion. D'autre part, le jeu sur les personnages est significatif : les maquillages et costumes sont très individualisés et confirment la volonté d'artifice inhérente au film, tandis que leur gestuelle exagérée en souligne le paradoxe. Le jeu sur les champs/ contre-champs est très intéressant spoiler: , notamment durant la séquence du meurtre d'Alan
    . Le dénouement prend la forme d'un twist, qu'il est toutefois possible de voir venir en prêtant attention aux décors. Les intertitres sont fixes mais aussi déroulants pour mieux suivre les différents dialogues, et se démarquent par leur esthétique. Le message du réalisateur est clair : rien n'est vrai, tout n'est qu'illusion. La réalisation novatrice, le jeu sur l'ombre et la lumière, le jeu des personnages complètement loufoque dans "Le Cabinet du docteur Caligari" est déroutant pour le spectateur. Elle joue un rôle clé, indispensable pour le cinéma muet et constitue une source d'inspiration pour de futurs classiques. Son caractère onirique et complètement déconstruit en font la seule oeuvre véritablement expressionniste de l'histoire du cinéma.
    raphaelK
    raphaelK

    16 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2017
    Mis à part le préambule, la scène dans le parc, et l'épilogue, le film décrit en fait le délire d'un fou, en l'occurrence Francis. Ce film donnait à voir une histoire de fou racontée par un fou, ce qui était déjà révolutionnaire à une époque où le récit à la première personne n'existait pas encore. Les décors faits de fausses perspectives, tout en oblique, d'angles aigus, de proportions tronquées, l'écriture des cartons intertitres, la colorisation de la pellicule différente selon les scènes, et bien sûr le jeu expressionniste des acteurs, sont autant d'éléments qui contribuent à accentuer cette impression d'irréalité. Ce décor correspond donc bien au mouvement de l'expressionnisme allemand, caractérisé par le chaos, les formes violemment torturées. L'éclairage joue également un rôle important en jouant sur l'affrontement de l'ombre et de la lumière et en soulignant ainsi les contrastes. « Les films doivent être des gravures rendues vivantes », affirmait Hermann Warm, l'un des trois décorateurs du film.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2014
    Après la peinture, la littérature et le théâtre, l'expressionnisme allemand investissait le cinéma avec ce film tourné en 1919, présenté à Berlin à la fin de cette même année, mais découvert en France seulement en 1922. Un film-manifeste qui a permis au réalisateur Robert Wiene, ancien acteur, metteur en scène et directeur de théâtre, de passer à la postérité. Il est d'ailleurs resté plus ou moins l'homme d'une seule oeuvre au cinéma, la suite de sa filmo n'ayant pas vraiment fait date. Mais les historiens s'accordent généralement à dire que cette renommée est un peu surfaite, dans la mesure où la réussite et le retentissement du film doivent moins à sa réalisation, plutôt frontale et basique, qu'aux décors, au scénario et aux acteurs, qui illustrent concrètement la définition de l'expressionnisme, cet art de déformer la réalité par l'expression d'une subjectivité.
    Le Cabinet du docteur Caligari, c'est d'abord une conception architecturale hallucinante, avec des toiles peintes et autres cartons-pâtes qui présentent une géométrie biscornue et des perspectives déroutantes (murs obliques, ruelles incurvées...), créant un univers d'apparence instable, un univers oppressant et cauchemardesque. Ces décors ont été réalisés par trois artistes qui oeuvraient déjà, avant ce film, à titre personnel, dans la mouvance expressionniste : Hermann Warm, Walter Reimann et Walter Röhrig. Le scénario, signé Carl Mayer et Hans Janowitz, est lui aussi tout empreint d'une subjectivité déséquilibrée, à la fois inquiète et inquiétante, dont la nature sera révélée par une pirouette qui remettra tout en perspective, ou presque (et c'est dans ce "presque" que résident le mystère et l'ambiguïté du film...). Outre le côté malicieusement renversant de la narration, l'histoire est truffée d'éléments qui la font osciller entre plusieurs genres. On a souvent dit que Le Cabinet du docteur Caligari était le premier film d'épouvante ou d'horreur de l'histoire du cinéma. C'est vrai qu'il y règne un climat de terreur dû au cadre du récit, aux meurtres commis, aux enlèvements, aux profils effrayants du somnambule et du savant fou. Mais on est aussi dans un polar-thriller avec une enquête autour d'un serial killer et dans un conte fantastique, à la Hoffmann, puisque l'on peut douter de la réalité des visions qui nous sont offertes. Il y a par ailleurs ici des détails qui influenceront de futurs grands films de genre : le somnambule dormant dans sa boîte annonce Nosferatu dans son cercueil ; sa démarche saccadée, une fois debout, annonce celle de la créature de Frankenstein... Les acteurs, par leur jeu exacerbé et leur maquillage outrancier, participent également de la stylisation violente de l'ensemble. Parmi eux, trois deviendront des vedettes du cinéma allemand : Werner Krauss, Conrad Veidt et Lil Dagover. Sans oublier Rudolf Klein-Rogge, futur Mabuse, qui fait une apparition non créditée à l'écran. On ajoutera enfin aux effets expressionnistes du film, même s'ils ne sont pas prédominants ici, les jeux d'ombre et de lumière orchestrés par le chef op' Willy Hameister.
    Le Cabinet du docteur Caligari, ainsi, encore aujourd'hui, étonne, fascine et amuse, dépassant la simple curiosité que l'on pourrait porter à un vieux film ayant marqué l'histoire du cinéma. En parlant d'histoire du cinéma, on note que ce film aura marqué une révolution esthétique, certes, mais une révolution sans grande suite : on ne reverra guère de tels délires formels, notamment en matière de décors (l'influence se ressentira davantage dans l'interprétation des acteurs). Les grands films expressionnistes allemands tournés après (Les Trois Lumières de Fritz Lang, Nosferatu de F. W. Murnau...) la joueront globalement plus soft, usant davantage des jeux d'ombre et de lumière, et lorgnant aussi souvent vers le romantisme allemand. C'est finalement plus dans l'Histoire tout court, mais avec un grand H, que Le Cabinet du docteur Caligari a trouvé sa résonance la plus forte. On peut aujourd'hui voir dans ce film, sans trop délirer, une métaphore de l'Allemagne de Weimar, prête à être hypnotisée et manipulée à des fins meurtrières, une préfiguration symbolique, comme Mabuse, du nazisme. Ce nazisme que fuira d'ailleurs Robert Wiene en 1933, pour s'établir finalement en France où il mourra en 1938.
    À noter qu'un remake modernisé du Cabinet du docteur Caligari a été tourné en 1962 par le réalisateur américain Roger Kay, sans rester dans les annales comme son modèle.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 novembre 2015
    L'expressionnisme dans toute sa splendeur. Tous dans ce film : décors, intrigue, jeu d'acteur très théâtral, usage de la couleur et musique, donne une impression de glauque, d'étouffant, je ne dirai pas flippant (peut-être en 1920 l'était-il), mais tout de même assez étouffant. Si je devais toutefois relever un gros défaut à ce film, ce serait la fin, qui traîne en longueur, ainsi que certains autres passages, ce qui est dommage, parce que s'ennuyer sur 1h10 c'est un peu nul. Mais bon, c'est pas si fréquent que ça non plus, et ce film vaut le coup d'œil, ne serait-ce parce que c'est un précurseur de nos films d'horreur actuels, pour son ambiance particulière et pour ses prises de risque pour l'époque.
    stans007
    stans007

    25 abonnés 1 324 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2021
    Ce qui frappe dans cette histoire de fous assez compliquée en six actes, c’est avant tout l’originalité et la créativité des décors, ainsi qu’ une photo soignée et des effets esthétiques réussis, dont Fritz Lang, pressenti pour ce film-phare de l’expressionnisme allemand, s’inspirera pour son Dr Mabuse. J’ai trouvé également l’accompagnement musical bien adapté.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2018
    Si Le Cabinet du docteur Caligari est reconnu comme le manifeste de l’expressionnisme allemand et, par conséquent, comme un monument dans l’histoire du cinéma, ce statut ne doit pas empêcher de considérer les flagrants problèmes de rythme et surtout de réalisation qui n’ont de cesse de confondre déstructuration graphique des décors avec mise en scène expressionniste. Car la réalisation capte les personnages sur les toiles peintes sans jamais dynamiser l’ensemble ou proposer un montage qui traduirait, cinématographiquement parlant, la folie de son héros : oui les contraintes techniques limitaient les mouvements – certes – mais d’autres réalisateurs remédiaient avec une plus grande efficacité à la lourde machine génératrice d’images, Fritz Lang à l’appui. Restent des décors originaux pour l’époque et source d’instabilité, surtout une belle mise en abyme de la folie psychiatrique par le biais d’un récit rétrospectif destiné à faire éclater au grand jour, et pour le plaisir du spectateur, la révélation finale. Excellente composition musicale pour une date dans l’histoire du cinéma qui, aujourd’hui, résonne davantage pour l’imaginaire qu’elle incarne et qu’elle a contribué à faire naître.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ce film est culte. J'ai tardé à le voir mais je ne suis pas décue. J'ai passé plus de temps à examiner les décors et le montage qu'à suivre l'histoire.
    Cette dernière est quelquonque, c'est plutot la mise en scéne qui est remarquable. Les décors (peints)donne une dimension onirique à l'oeuvre.
    Donc un film à voir absolument pour tout cinéphile d'autant plus qu'il est court et pas ennuyeux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 février 2016
    C'est un voyage dans l'histoire du cinéma que de voir ce chef d'oeuvre de l'expressionnisme allemand. Cette histoire oscillant entre le policier et le fantastique est haletante, le jeu de Krauss et de Veidt jouant respectivement Caligari et Cesare est si intense que le caractère muet du film en est totalement oublié. Les décors torturés en carton ont enfin un charme d'époque indéniable
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 mai 2015
    Film majeur de l'expressionnisme, un des grands représentants du mouvement.

    Chose qu’on ne voyait que très peu à l’époque, le film est raconté à la première personne (en tout cas, pour la majorité du film), en l’occurrence du point de vue du personnage de Francis, l’ami d’Alan, le jeune étudiant assassiné. Pourquoi ce choix ? Car Francis est fou, ce qui explique les décors étranges avec une géométrie quasiment violente, les perspectives illogiques, les acteurs un peu trop expressifs, le jeu avec les ombres et les lumières marquant de gros contrastes et des oppositions visuelles, tout un tas d’éléments qui amplifie cette notion de folie et de déconnexion avec la réalité, soit un rêve, et quand je parle des ombres, je parle par exemple de l’utilisation des hors champs, accentuant le côté de la peur, de la suggestion qu’on peut avoir. Car le découpage du long-métrage permet de ne pas voir de suite qu’il s’agit du délire de Francis, le prologue par exemple est filmé d’un point de vue différent de celui de Francis, c’est petit à petit qu’on comprend ce qu’il se passe réellement, et comment les personnages ont été « manipulés » dans la tête du pauvre gars. Autant, on pouvait critique le surjeu des acteurs à l’époque car encore trop ancrés dans le genre théâtrale, autant ici, c’est justifié car ça fait partie de la folie du personnage principal. On parlera bien sûr du personnage du Docteur Caligari, qu’on imagine comme un vilain monsieur, alors que non, en vérité, il veut aider notre fou. Pareil, on parlera du somnambule, avec cette image qui permet d’iconiser l’œuvre, c’est une représentation quasi hallucinante de la folie, une représentation de la paranoïa au final pessimiste, sous l’influence sans doute de la première guerre mondiale, avec une population allemande encore choquée et apeurée. Le décor permet d’identifier l’œuvre, c’est ce qui saute aux yeux en premier, mais le reste est fait pour impressionner, aucun détail n’est épargné. Le twist est d’ailleurs un des plus fascinants que j’ai vu au cinéma.
    Le Cabinet du Docteur Caligari a participé, avec les autres films de l’expressionnisme, à l’évolution fictionnelle du cinéma, à partir des frères Lumières, en passant par Méliès, puis Pastrone, puis Griffith, j’en oublie d’autres c’est sûr mais je ne peux pas citer tout le monde, et notre film du jour est clairement un support à part, offrant ou bien montrant les possibilités offertes par le cinéma pour exprimer des idées par l’image. Ceci dit, point commun avec Méliès, la caméra est posée, et les décors bougent, et non le contraire, comme au théâtre ou les décors se déplacent sur la scène, on a une représentation de l’espace bien identifié dans l’œuvre. Et le rythme du film amène une tension quasi permanente, on veut savoir ce qu’il va se passer, on veut savoir pourquoi telle action a eu lieu, et pourquoi. Le montage donne un cachet très efficace, même s’il est parfois mentionné comme un point faible par plusieurs spécialistes.
    Le Cabinet du Docteur Caligari est un précurseur du cinéma expressionniste. Une des œuvres les plus bizarres que j’ai vu. L’œuvre est faite pour perturber, pour déranger, et ça marche ! Le côté glauque est assumé jusqu’au bout, l’esthétisme est incroyable de spontanéité, rien n’est mis de côté, l’influence se sentira grandement plus tard, dans les films d’horreur bien sûr, dans les thrillers, les films noirs, etc. Un délire psychotique et un dérangement mental excellent, appuyé par un scénario maîtrisé. Au premier abord, ça ressemble à une réalisation sous fond de cocaïne en veux-tu en voilà, mais c’est tellement bien maîtrisé que ça donne de la crédibilité à l’irréalisme. Cependant, le symbolisme si cher à expressionnisme est un peu trop… visuel ! Je m’explique. Il n’y a pas vraiment de place à l’interprétation. Pour rappeler un exemple récent, Christopher Nolan explique quasiment à chaque fois ce qu’il montre, il y a peu de place à l’interprétation. Ici, c’est pareil, tout est tellement accentué et toutes les suppositions qu’on peut se faire au cours du film ont des réponses à la fin, du coup, les interprétations personnelles ne peuvent pas être nombreuses. Là où le symbolisme permet l’interprétation sur beaucoup de choses, ici le visuel répond à tout. De plus, le style expressionniste est encore présent à la fin, quand on découvre qui est vraiment Francis, comme si être fou n’était pas quelque chose de si bizarre, que c’est quelque part naturel. Une œuvre onirique au finale très audacieuse et allégorique, répondant à un malaise social présent en Allemagne. Le Cabinet du Docteur Caligari est un reflet de la société allemande de l’époque, ayant du mal à faire la distinction entre le mal et le bien, le virtuel et le réel (vous le sentez le prémisse du nazisme). Tout un tas de techniques et de procédés sont utilisés : les gros plans, les iris pour désigner un élément en particulier, les déformations des décors, tout ceux-là font du film est une œuvre à part.
    steevevo
    steevevo

    8 abonnés 520 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2019
    Film remarquable, capital dans l'histoire du cinéma. Certes, aujourd'hui on se prend à vouloir un peu plus de rythme... Mais que dire à cela? Tant pis pour nous!
    Desman
    Desman

    8 abonnés 305 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2016
    Quel formidable découverte que ce film. Un rythme haletant, une atmosphère inquiétante et mystérieuse, et un formidable rebondissement final. Tout y est, ce film n'a rien à envier au cinéma moderne. Il dure seulement 1h donc n'hésitez pas, foncez ! Avec la musique d'accompagnement c'est encore mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 avril 2007
    Remarquable, impréssionnant, graçe à son style et sa réalisation, mais également par des intèprétations exceptionnelles, et des décors fabuleux.
    Probablement le premier vrai thriller!
    Lucas
    Lucas

    9 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2022
    Je m'attendais à beaucoup, mais finalement je fût déçu. Certains actes (car oui, le film est séparé par 6 actes) sont ennuyeux. L'histoire est bien. Les décors sont uniques et s'encre bien avec l'univers du film. Parfois, la musique n'était pas très agréable à entendre. Je trouve ce film bien fait mais avec des longueur par moments, mais avec de bons décors.
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