Mon compte
    Le Cabinet du docteur Caligari
    Note moyenne
    4,1
    1062 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Cabinet du docteur Caligari ?

    123 critiques spectateurs

    5
    42 critiques
    4
    47 critiques
    3
    28 critiques
    2
    5 critiques
    1
    0 critique
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    97 abonnés 1 550 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2021
    100 après sa sortie, pourquoi est-il encore intéressant de regarder "Le Cabinet du Docteur Caligari" ?

    Tout d'abord parce qu'il s'agit d'un des premiers films d'horreur. On parle quand même d'un magicien qui manipule un somnambule pour commettre des meurtres. Pour l'époque, ça a dû être sacrément impressionnant.

    Ensuite, parce qu'il a eu une grande influence sur les œuvres qui ont suivi. Prenons l'exemple de "Nosferatu". On retrouve ces mêmes décors peints et biscornus, ces angles omniprésents, le jeu avec les ombres, typique de l'expressionnisme allemand dont cette œuvre a été un fer de lance à l'international.

    Enfin, parce qu'il est toujours intéressant de se replonger dans des œuvres très anciennes pour comprendre d'où vient le 7ème art et regarder comment les studios se débrouillaient avec les contraintes techniques et économiques de l'époque.

    Mais l'oeuvre en elle-même que vaut-elle ? C'est là où je serai plus mitigé. Le film peine vraiment à démarrer. Il ne sait pas dans quelle direction aller et l'intrigue ne va s'accélérer que dans la deuxième partie.

    Mais dans cette deuxième moitié du long-métrage, j'ai été embarqué par l'histoire et ses twists. J'y ai retrouvé un peu de la Hammer avec Frankenstein mais aussi des films plus récents comme Shutter Island.

    Définitivement, "Le Cabinet du Docteur Caligari" mérite le coup d'oeil si vous aimez sincèrement le 7ème Art.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2014
    Première traduction cinématographique du mouvement expressionniste, "Le cabinet du docteur Caligari" a depuis les écrits du célèbre critique allemand Siegfried Kracauer (De Caligari à Hitler) été interprété comme une prémonition du désastre à venir qui allait voir l'Allemagne vaincue de 1918 devenue République de Weimar sombrer dans la folie nazie. Le personnage du somnambule joué par Konrad Veidt peut en effet symboliser la patrie inconsciente guidée par un être maléfique en la personne du docteur Caligari. Cette interprétation est difficilement contestable et s'inscrit parfaitement dans l'esprit tourmenté et pessimiste du mouvement expressionniste qui trouvera son meilleur territoire d'élection en Allemagne. Mais ce qui frappe encore aujourd'hui dans ce cauchemar né dans l'esprit dérangé d'un pensionnaire d'asile psychiatrique, habilement dissimulé par le duo de scénaristes Carl Mayer et Hans Janowitz, c'est l'originalité des décors. Oeuvres d'un trio magique constitué de Herman Warm, Walter Reimann et Walter Röhrig, ils donnent le ton au film au même niveau que le scénario ou les acteurs. On a rarement vu une telle alchimie si ce n'est dans les films de Kubrick. Oppressants par leur formes obliques, leurs lignes brisées, leurs contours marqués et les horizons qu'ils nous dérobent, ils semblent dicter leur conduite aux personnages qui n'ont plus qu'à suivre les traces qui leurs sont clairement dessinées le plus souvent sur le sol. Les hommes ne sont plus maîtres de leurs destin et pas plus que le somnambule assassin, ils n'ont leur liberté de choix. A coup sûr les décors du trio magique renforcent le caractère prémonitoire décelé par Kracauer. C'est la formidable unité de tous les ingrédients du film, y compris la musique angoissante de Giuseppe Becce qui fait du "Cabinet du docteur Caligari" un des plus grands films du cinéma par-delà les âges et dont la perfection a rarement été égalée. Il est à noter que Werner Kraus l'acteur qui interprète l'horrible docteur Caligari sera un partisan zélé du nazisme passant allègrement du film de Robert Wiene au "Juif Süss" de Veit Harlan (1940). Peut-être encore une prémonition du rôle funeste qu'allait jouer un des acteurs principaux du film ? Ce serait sans doute exiger un peu trop de ce film séminal qui va ouvrir la voie aux Lang, Leni, Murnau et Dreyer.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 mai 2019
    Il faut toujours replacer un film dans son contexte et celui du "Cabinet du docteur Caligari" se compose de deux composantes essentielles : le muet et l’expressionnisme. Ce sont sur ces deux points qu'il faut d'abord juger le film en les raccordant évidemment à la substance primaire du cinéma qu'est la mise en scène. Le classique de Robert Wiene donne une impression de lourdeur qui n'est pas étrangère à l'utilisation calamiteuse de cartons à la fois trop nombreux et explicatifs; leur présence donne des informations que l'on avait déjà comprises et empiète sur l'image, souvent réduite à un état illustratif. Étrange constat alors que le film est considéré comme un sommet de l’expressionnisme allemand; or, si on le compare au chef d'oeuvre de Murnau, "Faust", il y a trois classes d'écart dans la manière d'employer les décors et de les mettre en relation avec les personnages. Quand Murnau joue habilement sur des changements d'échelles pour suggérer la domination du Mal ou l'écrasante faiblesse de ceux qui subissent l’obscurité, Wiene filme à peine les différents lieux, que ce soit le cirque ou l'hôpital psychiatrique. On reconnaît ça et là une porte de travers ou des rues asymétriques mais le décor ne raconte rien en soi, il ne gagne à aucun moment un statut narratif; c'est au contraire le scénario tout-puissant qui guide le film, beaucoup plus qu'une mise en scène finalement peu inspirée. Mais l'écriture laisse aussi à désirer – quand bien même les fins d'actes sont plutôt réussis avec à chaque fois des sursauts d'intensité percutants –, surtout du côté de personnages somme toute squelettiques. Le personnage de Caligari avait pourtant un fort potentiel mais Wiene n'en fait qu'un médecin manipulateur, loin du mythe maléfique décrit dans la dernière ligne droite du film. Quelques ruptures rythmiques intéressantes et une petite poignée d'instants stimulants sont à mettre au crédit du long-métrage, c'est tout de même bien insuffisant pour ériger "Le Cabinet du docteur Caligari" au rang de monument expressionniste.
    Santu2b
    Santu2b

    255 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2011
    Véritable porte-étendard du mouvement expressionniste, "Le Cabinet du docteur Caligari fut réalisé en 1919 par un quasi-inconnu, le cinéaste Robert Wiene. En fait, à l'origine, c'est Fritz Lang qui devait mettre en scène le film. Ce dernier, autre figure importante du même mouvement la refusa mais intervint cependant de manière capitale dans la conception de l'oeuvre. "Le Cabinet du docteur Caligari" décrit la vision d'un fou, délirante et hallucinée, piegé au coeur d'un espace envahissant. De par son histoire, on assiste ainsi à l'avènement d'une nouvelle doctrine cinématographique. Le jeu expressif des acteurs, ces décors dessinés de façon si tortueuse, la colorisation de la pellicule changeant constamment d'aspect (vert, orange, rose, jaunâtre...) ; tout cela contribue à créer une étrange sensation d'irréel, à la fois curieuse et attirante. Chaque image est chargée d'une indescriptible féerie. Le coup de détonateur d'un nouveau genre tout à fait unique.
    Yohan Marques
    Yohan Marques

    23 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 décembre 2011
    Ombres peintes sur le mur, visages et formes aux angles aigus, exterieurs peints avec outrance, jeu des acteurs stylisé jusqu'à l'hystérie... Ce sont quelques uns des éléments constitutifs du mouvement expressionniste qui naît sur les ruines de l'allemagne humiliée au sortir de la Grande Guerre, éléments qui constituent la matrice d'un film à la beauté esthétique sidérante, un univers architectural complètement assymétrique qui constitue l'écrin parfait pour raconter une histoire toute entière hantée par les thématiques de la folie et de l'obsession. Là encore, un véritable film fondateur du 7ème art, magnifique, passionnant, et qui se conclut par un twist vertigineux. Un film qui démontre une nouvelle fois qu'il est illusoire de chercher l'invention dans le cinéma contemporain, tout ayant été trouvé par une poignée d'artistes issus de la première génération. Le réalisateur d'aujourd'hui semble de fait condamné à une copie plus ou moins respectueuse des maîtres précurseurs
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    185 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2020
    "Le Cabinet du docteur Caligari" est un film allemand muet réalisé par Robert Wiene en 1919. Employant un format d'image 1,33:1, il s'agit d'un film appartenant au genre de l'expressionnisme tourné dans un noir et blanc teinté, sur une pellicule standard au format 35 mm. Le film narre en six actes comment, dans une fête foraine, l'énigmatique docteur Caligari prédit un avenir sinistre à Allan, un jeune étudiant. Effectivement, un somnambule, Cesare, est à son service pour accomplir ses prédictions, et tue tous ceux dont il prédit la mort au cours d'un spectacle. Au cours du quatrième acte, Jane, protagoniste féminine principale du film et amie de la victime, se retrouve à son tour la cible du somnambule. Dans la séquence étudiée composée de 6 plans différents présentés dans un ordre linéaire, celui-ci tente d'assassiner Jane alors qu'elle dort chez elle, après que celle-ci lui ait rendu visite dans la loge du docteur Caligari. À chaque changement de plan, le réalisateur utilise le cut. Chaque plan est fixe. La séquence, dénuée de tout dialogue, débute par la première apparition du plan d'ensemble retrouvé maintes fois au cours, montrant Jane à son aise, endormie. Elle se conclut par l'enlèvement de cette dernière par Cesare, sortant par la porte de l'arrière-plan et aux visages hors-champs. La séquence débute par le plan que nous retrouverons le plus au cours de la séquence: un plan d'ensemble, représentant la totalité du décor intérieur de studio qu’est la chambre de la jeune fille, dormant, la main sur le cœur. Cette position, particulièrement accentuée par le blanc dominant qui émane du lit, est un signe de la menace grandissante. La scène emploie un filtre bleu grâce à un film orthochromatique, afin d’imiter la vision de nuit des deux personnages, ainsi qu’une lumière fill light, lumière d'ambiance favorisant la vision des ombres. Le premier plan est coupé par un cut, amenant le spectateur à observer un décor de studio de type extérieur faisant écho à la précédente séquence du film. Plan de demi-ensemble montrant dans un premier temps, l'ombre de Cesare dans le champ, et Cesare lui-même en hors-vue, caché par un arrière-plan noir dominant une très large partie de l'image. Quelques secondes après, l'acteur apparaît plus lisiblement à l'écran, rampant ombre toujours projetée au mur. Il pénètre doucement dans la loge à travers une porte semi-cachée par des fleurs aux pétales rond, ne faisant qu'un avec la silhouette assombrie de la créature, reflétant ainsi l'impossibilité pour Jane de s'échapper. De nouveau précédé d'un cut, nous retrouvons ensuite le plan d'ensemble initial représentant au premier plan la femme assoupie sur son lit. Vêtue de blanc, reflétant la couleur du lit, nous observons alors une allégorie d'angélisme ; une âme pure dont la vie est égarée dans un conflit avec la folie (c'est-à-dire, le docteur et son somnambule). Le plan est immobile pour une durée de six secondes, découlant au troisième plan. Nous pouvons observer un plan de demi-ensemble se centrant sur la porte de la chambre, observant à l'arrière-plan de la précédente image. Caché derrière les barres d'un escalier menant à la chambre, Cesare, accroupie, observe sa proie. Petit à petit, il se lève et sort un couteau sorti de sa poche. Les représentations graphiques rondes peintes sur les rideaux, reliées à des formes triangulaires visant le plancher, sont à l'image de l'esthétique classique du genre de l'expressionnisme. En l'occurrence, les cercles, ouverts, rappellent les notes de musique symphonique composée par le chef d'orchestre Alfredo Antonini, tendue et cognant au rythme des pas du persécuteur. Quant aux triangles, ils annoncent l'apparition du couteau à l'image, à la dernière seconde du plan. Ainsi, nous observions dès le début les vestiges d'un élément bouleversant la vie de l'héroïne. Par la suite, le plan d'ensemble initial sur le lit revient rapidement avec un Cesare observable au dernier plan, avant de voir de nouveau apparaître le plan n°3. Sur celui-ci, la créature jette à sa gauche un morceau de bois en forme de croix: symbole de blasphème, l'antagoniste rompt avec toute règle de bienséance et s'apprête à assassiner sa victime. Le plan d'ensemble apparaît de nouveau, accompagné d'une âpre composition sonore. Cesare avance doucement entre deux chaises, représentant la stabilité du mal au coeur de la scène, ainsi qu'un éventuel confort pour Jane dans la scène où elle s'apprête à se faire kidnapper. Les deux personnages s'harmonisent au décor à l'instant durant lequel Cesare gravit l'estrade menant au lit de Jane. Nous observons une nouvelle fois une ombre triangulaire pointant le haut de la tête du tueur: idée de présence du mal absolu, c'est-à-dire, l'âme du docteur Caligari planant la scène et dominant les gestes de "son" somnambule. S'ensuit un plan rapproché poitrines au cours de deux secondes, se centrant sur Cesare brandissant le couteau au-dessus du corps de Jane. Egalement, pour la première fois dans la séquence étudiée, nous pouvons observer le visage de la créature: sauvage et furibond, le spectateur découvre de près le monstre au même emplacement que la victime. Puis, retour au plan d'ensemble, au cours duquel Cesare semble hésiter à accomplir son acte en observant Jane, encore assoupie. Il reste plusieurs secondes immobiles, couteau en l'air, en fixant la jeune fille d'un air vicieux. Il abaisse la main petit à petit en lui visant la tête. En lui touchant le front, elle bondit de stupeur et le monstre la saisit. A ce moment, nous nous retrouvons face à un nouveau plan rapproché poitrines changeant le format de l'image. En effet, la scène présentant les brutalités de Cesare sur Jane est perçue à travers un format rond, les caches noires étant ainsi favorables à se centrer sur les expressions faciales et les gestes des deux personnages. Les deux visages sont les seuls vecteurs de blanc du plan: la femme a les yeux fermés, terrifiée, et essaye de repousser Cesaire. Ce dernier effectue une expression faciale démoniaque. Interviennent par la suite plusieurs alternances de plan entre le plan rapproché poitrines (avec cache) et le plan d'ensemble, montrant tous deux Jane se débattre violemment dans les bras de Cesare. Ce dernier finit par l'arracher du lit blanc, l'extirpant ainsi de toute source de de paisibilité pour l'emmener dans le cabinet du docteur Caligari. Le mariage du noir (la combinaison de Cesare) et du blanc (le drap de Jane) représente la lutte entre deux forces contraires: le bien et le mal. Ainsi la femme étant arrachée du lit dans lequel elle était assoupie, c'est le mal qui remporte au cours de cette séquence. Le plan qui suit est un plan de demi-ensemble sur une chambre montrant deux villageois, dont Francis, réveillés par les cris de Jane. Le villageois de droite fait signe à son voisin de chambre de se lever pour découvrir la cause de ces hurlements. Vêtus de blanc, ils amorcent la suite du film, au cour de laquelle le somnambule, pris en chasse par les villageois, abandonne sa victime. Le dernier plan de la séquence choisie montre le bourreau quittant la chambre avec sa victime dans les bras. Les visages sont en amorce mais le dos de Cesare et le corps de la femme sont en plein dans le champ. Cette séquence porte ainsi une connotation particulièrement symbolique sur la représentation de la menace dans le film.
    DenbroughX
    DenbroughX

    57 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 février 2014
    Une petite pépite du cinéma qui brille et brille encore à notre époque où tout ce long travail de Wiene sur les ombres, les lumières et les décors sont facilités par la technologie et l'informatique. Ce film est sans aucun doute l'un des plus beaux films expressionnistes allemands, ou s'il ne l'est pas (car Nosferatu, ou Faust ou The dawn), il est en tout le chef de file qui a propulsé ce genre. Son univers profondément noir, son jeu d'ombre impressionnant, son personnage effrayant et mémorable (qui annonce déjà toutes les figures horrifiques du cinéma expressionniste comme Le vilain Golem, le très vilain Mabuse ou l'encore plus vilain vampire de Murnau). Une relecture expressionniste du mythe de Frankenstein qui restera à jamais graver dans l'histoire du cinéma et du film d'horreur, avec de plus un twist ending novateur et surtout, un lyrisme d'auteur inhabituel qui rend l'oeuvre aussi belle dans le fond qu'elle ne l'est dans la forme.
    David R
    David R

    47 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2011
    Classique du film muet, que peut-on vraiment reprocher à ce Cabinet du Docteur Caligari, proprement inattaquable ? Très en avance sur son temps, surpassant beaucoup de films à twist final actuels, ce films est un chef d'oeuvre : des décors torturés (par l'esprit) aux maquillages expressionnistes, nous sommes sortis du monde réel pour vivre dans le cerveau d'un fou. On pourrait parler longtemps du renversement final, c'est un film qui a marqué et continuera de marquer toute une génération de cinéphiles.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 septembre 2011
    Plus ou moins l'acte fondateur du cinéma expressionniste, avec ses décors irréalistes, son jeu très appuyé, ses intrigues fantastiques, ses lumières... Même si "Le Cabinet du docteur Caligari" n'est peut-être pas le chef d'oeuvre qu'on voudrait croire (on peut reprocher au prologue et à l'épilogue de manquer de réalisme par rapport au reste du film qui représente l'imagination d'un esprit fou), et qu'il n'atteint pas le niveau des films postérieurs de Lang et Murnau, cela demeure toujours un film capital dans l'histoire du cinéma. Tous les films à twist final doivent quelque chose au film de Robert Wiene : c'est effectivement le premier à avoir utilisé cette méthode. Un grand moment de cinéma.
    GodMonsters
    GodMonsters

    1 307 abonnés 2 645 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2010
    Bon film du cinéma muet, il a vieilli mais rien de plus normal... La réalisation et les décors donnent l'impression au spectateur d'être dans un rêve, l'atmosphère qui se dégage de l'œuvre est particulière. Et j'adhère à la musique, à la fin, et aux prestations très théâtrales des acteurs... En bref, Le Cabinet du docteur Caligari est un long-métrage avec une âme assez personnelle. Le film de Robert Wiene est une œuvre d'art à conseiller, et c'est toujours un plaisir de remonter aux sources du cinéma horrifique/thriller !!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 octobre 2012
    Un muet qui est plutôt inquiétant, une histoire typique du début du XXe siècles avec des décors expressionnistes qui augmente le côté fantastique et macabre du récit. L'expressivité des acteurs également même si celle ci est vraiment abusé. Ne vous laissez pas refroidir par le premier acte qui peut paraître bizarre.
    Chatterer
    Chatterer

    86 abonnés 356 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Film genial!!!
    Quand on parle d'expressionnisme au cine, on pense au cabinet du Dr Caligari et à Tim Burton..D'ailleurs il etait question à une epoque que celui ci en fasse un remake...
    Bref, ce film est une grande oeuvre. Une reference!
    Buzz063
    Buzz063

    79 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juin 2012
    Le film qui marque officiellement les débuts du cinéma expressionniste allemand. Le Cabinet du dr Caligari reste dans toutes les mémoires pour ses décors si particuliers et inoubliables. Les immeubles et les pièces dans le film sont marqués par des angles exagérés, de fausses perspectives et un usage très contrasté de la lumière, les décors naturels (arbres, paysages) sont eux reproduits sur des toiles peintes qui ne cherchent pas a être réalistes, ce qui donne un aspect théâtral au film. De la même manière le jeu très marqué et exagéré des acteurs et leur maquillage très prononcé participent à cette impression d'artificialité.
    Cette ambiance et cette esthétique sont en adéquation avec le style narratif du film, faisant du spectacle que l'on voit à l'écran une projection mentale, le film étant entièrement raconté sous la forme d'un flash back (on a même pour la première fois un flash back dans le flash back). Cette réalité déformée devient d'autant plus pertinente après le "twist final" où le spectateur comprend que les évènements décrits ne sont que le fruit des élucubrations d'un malade mental.
    On peut aussi voir dans Dr Caligari l'apparition des personnages archétypaux comme le savant fou ou le monstre-victime, une atmosphère en clair-obscur et des codes visuels (un meurtre filmé en ombres chinoises) qui préfigurent le cinéma fantastique et le cinéma d'horreur des années à venir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 février 2008
    Alors que le cinéma allemand s'éteint progressivement à cette époque par la ruine de la guerre et la montée en puissance d'Hollywood, germe alors de la colère un mouvement artistique nommé l'Expressionnisme qui arrivera tardivement dans le cinéma germanique. Le Cabinet du docteur Caligari est le premier film qui incarne ce mouvement. C'est un film pauvre, aux décors misérables et à la mise en scène maladroite. Mais c'est cela qui fait de ce cinéma l'une des plus belle période du septième art. A la fois poétique et boulevarsant, Le Cabinet du docteur Caligari est un film à deux facettes. Il représente à la fois la folie d'un être humain, mais aussi celle d'un peuple. Albert Camus avait utilisé la Peste, Robert Wiene utilise la maladie comme alégorie : un peuple impuissant et aveugle face à la montée du nazisme. Le Cabinet du docteur Caligari est une pièce maîtresse du cinéma. Un chef d'oeuvre.
    jamesluctor
    jamesluctor

    139 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2010
    Se devant déjà d'être vu pour son statut de classique du cinéma, le cabinet du docteur caligari nous offre un réel moment d'évasion. Dans un monde de carton plâtre, où aucun bâtiment ne ressemble à ce que nous avons l'habitude de fréquenter. Les éclairages, les détails, tout peut fournir une symbolique qui mériterait analyse (l'intégralité des décors étant là même maitrisée par le réalisateur). L'histoire comporte beaucoup de rebondissements, mille fois repris par la suite dans d'innombrables thrillers, qui conservent donc un certain impact lors de la découverte e l'objet. L'aspect visuel, ainsi que la thématique "fantastico-psychologique" (le contrôle d'un somnambule) sont les principaux aspects de ce film, et sont pleinement justifiés par une fin inattendue, en quelque sorte précurseur du twist de dernière minute. Réellement, un indispensable dans la collection du cinéphile cultivé.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top