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Un visiteur
5,0
Publiée le 3 février 2012
Véritable manifeste du cinéma expressioniste Allemand, l'oeuvre de Wiene reste encore aujourd'hui magistrale. Charme et poésie en émmane, chef d'oeuvre devant lequel on s'incline près d'un siècle après sa création!
Un chef d'oeuvre absolu qui surprend par sa modernité en particulier par son scénario qui contient de nombreux rebondissements et qui n'hésite pas à utiliser la technique du flash-back dans le flash-back sans pour autant que le moindre instant la clarté du récit en souffre. De plus, les décors expressionnistes sont aussi délirants qu'inoubliables tout comme le jeu des acteurs qui est remarquable en particulier pour Werner Krauss, Conrad Veidt et Lil Dagover. Attention ce film contient aussi le premier final-qui-tue de toute l'Histoire du cinéma.
Désolé j'ai essayé de m'y plonger, mais rien à faire, ce genre de film n'est pas pour moi. Il faut croire qu'il faut avoir vécu à l'époque de sa sortie pour l'apprécier. Car pour ce que j'ai vu, c'est tout sauf bien.
Un film "culturel", mais totalement dispensable à mes yeux.
Le Cabinet du docteur Caligari (1919) est une œuvre emblématique de l’Histoire du cinéma expressionniste Allemand, au même niveau on peut aussi citer Metropolis (1925) de Fritz Lang. Film muet et en noir & blanc, le film regorge de décors surréels, grandioses et surprenants, la mise en scène, se découpe quant à elle en six actes, changeant de couleurs par moment, accentuant ainsi de temps à autre l’inquiétude, l’interrogation ou bien la peur. Scénario intelligent, novateur et moderne, Robert Wiene laisse son empreinte dans l’Histoire du 7ème Art avec cette œuvre stupéfiante et toujours aussi déroutante.
Un sublime chef-d'œuvre du cinéma muet. Le film n'a pas vieilli (à prendre dans le contexte bien sûr) et garde tout son charme désuet. Le suspense est toujours bien présent, glaçant à souhait, avec une interprétation plus que convaincante et une musique envoutante. Bien avant les twist-endings récurrents de cette dernière décennie, le final du Docteur Caligari est vraiment surprenant, glauque et inattendu, transformant le film en un thriller muet atypique et extraordinaire. En somme, une perle magnifiquement mise en scène que l'on se doit de voir et revoir.
Difficile de noter un long métrage tourné dans les premières années du cinéma. On notera surtout une chute finale qui n'a rien à envier aux films modernes et qui expliquera un décor unique qui ne manquera pas de vous intriguer.
Excellent! Le cabinet du docteur Caligari est l'oeuvre fondatrice du cinéma expressionniste qui fut réalisé en 1919 par un certain Robert Wiene ( qui soit dit en passant était jusqu'alors inconnu ). On retiendra de cette pièce maîtresse les fabuleux décors totalements déformés, tortueux et pourtant si magnifiques ( les règles de la perspective y sont pour le moins transgressées ) ainsi que le scénario diabolique et passionnant ( le film se divise en six actes, et la tension monte en crescendo à la fin de chacun d'entre eux: le rythme ne s'essouffle jamais, ce qui est rare pour un film muet ). Le film raconte l'histoire d'un mystérieux médecin qui passe ses journées à s'occuper un monstre somnambule. Un jour il décide de prendre la peau d'un forain et prédit l'avenir à un jeune étudiant en lui annonçant sa mort imminente ( " Vous mourrez à l'aube " lui dit le somnambule )... La prestation de Werner Krauss est brillante et précise, en plus d'être expressive ( le cinéma expressionniste rend compte d'un jeu d'acteurs où les sentiments et la gestuelle sont exacerbés ). Un film majeur, machiavélique et visuellement étourdissant...
Véritable manifeste du cinéma expressioniste allemand, Le Cabinet du Docteur Caligari est un film fascinant aux décors grandioses (beaucoup de toiles peintes) qui est en même temps un portrait d'une Allemagne malade qui souffre de la défaite de la Grande Guerre, qui tente de mettre en place une république de Weimar encore jeune et fragile. Le scénario est angoissant, l'interprétation un peu trop théâtrale mais les acteurs des films expressionnistes venaient tous du théâtre. Un film qui pose le doute: Caligari est-il dangereux? Qui croire? Tout ça pour dire que ce film est un chef d'oeuvre.
Ce film n'est pas "un chef d'oeuvre expressionniste du cinéma anglais" mais c'est un chef d'oeuvre expressionniste du cinéma Allemand. De somptueux décors , une histoire angoissante ! La fin est époustouflante, de très bons acteurs! En revanche au bout d'une heure la musique devient un tantinet lassante. Ce qui n'est ma fois pas réellement dérangeant! Un classique, un chef d'oeuvre du cinéma Muet.
Bien que Le Cabinet Du Dr. Caligari soit, plus largement, encré dans le genre fantastique que dans l'horreur pure, cette oeuvre-clé du cinéma expressionniste allemand des années 20 deviendra surtout une des pièces fondatrices du cinéma d'horreur. En effet, bon nombre d'éléments de ce classique deviendront des symboles récurrents dans le domaine de l'épouvante : l'image du docteur Caligari n'est pas sans rappeler celle du savant fou, tout comme celle du somnambule rappelle celle du mort-vivant ou du zombie. Un serial killer, une foire aux monstres, un asile d'aliénés, le décor est bel et bien planté! Sans occulter le fait que tous ces ingrédients viennent avant tout de la littérature et en soulignant l'importance du théâtre du Grand-Guignol ouvert depuis 1897, l'enfantement de Robert Wiene et celui de quelques autres réalisateurs, tels que Paul Wegener (Le Golem, 1915, puis 1920), Louis Feuillade (Les Vampires, 1915) ou encore John S. Robertson (Dr. Jekyll & Mr. Hyde, 1920), allaient lancer les bases de l'horreur au grand écran. La mise en forme du Cabinet Du Dr. Caligari est plutôt atypique avec ses perspectives étranges et ses effets d'éclairage très ombragés qui deviendront une des caractéristiques de la vague du cinéma expressionniste. Certes, les décors font un peu bon marché. Mais, ce qui est encore plus intéressant dans ce film, c'est le fond, car l'histoire et l'enquête qu'effectue le personnage principal, gardent toujours plusieurs portes ouvertes laissant libre court à l'interprétation du spectateur. Est-ce que le somnambule est la créature qui réalise les fantasmes les plus cruels du docteur ou est-ce que toute cette histoire est inventée par le héros, éventuellement dans le déni de son propre meurtre passionnel?
Le film le plus expressioniste qui soit. Le cinéma de Wiene n'est pas réaliste, il est hallucinant. Les images s'ouvrent comme une aquarelle qui se dissout sur la toile, les décors ( point le plus mémorable du film ) sont tout simplement hallucinant, dotés d'une plastique inouïe. En effet, les décors de Walter Reimann, Walter Röhrig et Hermann Warm sont des structures élancéss, distordantes, oniriques. Car le film dégage une idée du cauchemardesque assez vraie. Le personnage du Dr. Caligari, joué par Werner Kraus, est interprété avec brio. Les gros plans sur les visages donnent la chair de poule d'autant plus qu'ils sont soutenus par la musique flippante de Giuseppe Becce. Les visages, comme les décors, semblent sortis brut de l'univers de Wiene : les traits forcés, la pantomime éxigée par le muet donne ici toute son ampleur. En conclusion, l'histoire ( à la fin plus qu'étrange ) donne droit à un expressionisme de toute beauté, au top de son exploitation. "Das Kabinett des Dr. Caligari" est l'oeuvre expressioniste par excellence.
J'ai eu beaucoup de mal à être captivé par cette histoire, et pourtant le film reste assez court! Il est très novateur avec des personnages et des thèmes nouveaux, les décors restent assez réalistes et les acteurs plutôt convaincants. ça reste une expérience agréable, surtout devant l'un des premiers films d'épouvante!
Un film vraiment incroyable, qui nous en met plein la vue, qui nous fait voyager dans des contrées magnifiques aux milles couleurs, dans un univers sorti de l'imagina... Hein ? Ca y est le film est fini, déjà... Non ! J'ai pas dormi.