Renny Harlin qui est un touche-à-tout (Freddy 4, Die Hard 2, Cleaners etc..) prend comme base pour son nouveau film la véritable histoire de l'affaire du Col Dyatlov qui a coûté la vie de 9 randonneurs ce qui est à première vue une bonne idée surtout pour un film d'horreur car ça permet d'ancrer l'histoire dans le réel malheureusement le résultat final n'est pas du tout à la hauteur. Le film ne dépasse que trop tard le cadre du documentaire puis franchement si je voulais en savoir plus sur cette histoire, je n'aurais pas choisi ce film pour me documenter surtout qu'il n'y a rien d'intéressant et quand le réalisateur décide enfin de passer aux choses sérieuses ce n'est pas mieux il y a, c'est vrai un court passage intéressant, mais quand on voit la tronche des "ennemis" ça casse vraiment le délire et c'est pareil pour l'explication qui est simplement bidon et sort de nulle part. Encore un found-footage long et ennuyeux à oublier très rapidement.
A partir d'un fait d'hiver (sic!) qui avait le potentiel de soulever plusieurs questions intéressantes, le tâcheron Renny Harlin (qui va désormais chercher les financements de ses films à l'est) nous offre un piteux thriller horrifique en mode found footage. Le "found footage" n'a absolument aucune justification et est foireux de A à Z, les personnages n'ont aucun charisme et les acteurs ont des têtes sorties de nulle part. Dommage, avec le point de départ, il y aurait eu matière à traiter de la peur de l'irrationnel, de l'inconnu et de l'au-delà ou alors torcher un bon épisode d'X-files mais Renny Harlin reste Renny Harlin
Tiens, en trouvant ce dvd, j’ai eu un dilemme moral : d’un côté il s’agissait d’un nouveau found footage et ce sous-genre commence sincèrement à s’épuiser ; mais de l’autre côté il s’agit du nouveau film de Renny Harlin et j’avoue que j’ai une certaine affection pour lui : capable du meilleur ("Freddy 4", "Die Hard 2", "Au Revoir à Jamais", "Cliffhanger") comme du pire ("L'Exorciste : au Commencement", "Le Pacte du Sang", 12 Rounds", "La Légende d’Hercule"), c’est surtout un type qui a réussi à faire quelque chose de potable à partir de scénarios mal écrits dont personne ne voulait ("Prison", "L Île aux Pirates", "Peur Bleue", "Driven", "Profession Profiler", "Cleaner"). Finalement, j’ai laissé le bénéfice du doute à Renny et je me suis lancé dans le visionnage de "The Dyatlov Pass Incident". Basé sur un tragique fait divers survenu en Russie dans les années où on a retrouvé 9 alpinistes dont les circonstances de la mort sont encore aujourd’hui inconnues ; le nouveau film d'Harlin nous propose alors une mise à l’écran des principaux fantasmes que certaines personnes ont élaboré depuis des décennies pour expliquer ce tragique évènement.On suit donc des étudiants américains qui ont décidé de faire leur thèse sur ce fameux faits divers et qui se rendent en Russie pour y faire leur enquête, bien entendu, leur excursion ne va pas se passer facilement…Sincèrement, avec toute l’affection que j’ai pour Renny Harlin, je dois bien avouer que son nouveau film n’est qu’un autre found footage qui n’apporte rien de nouveau au genre et qu’on va vite oublier. Le film regorge de tous les problèmes/incohérences que l’on peut retrouver dans n’importe quel found footage : 01) la qualité de l'image est à chier (mais bon : il paraît que c’est pour faire plus réaliste !) 02) Lors de certains passages, on ne voit rien à ce qui se passe à l'écran : on a juste du son comme à la radio (mais bon : il paraît que c’est pour faire plus réaliste !) 03) parfois la caméra a tellement Parkinson qu’on ne comprend plus rien (mais bon : il paraît que c’est pour faire plus réaliste !) 04) un téléphone qui filme en continue avec une autonomie de plus de cinq heures radio (mais bon : il paraît que c’est…euh attendez, non : c’est pas du TOUT réaliste ça !!!) 05) le film est monté avec des transitions et des inscriptions (ce n'est pas censé être un « footage » qui a été « found » ?!) 06) quand le caméraman ne sait pas quoi filmer, il ne fait que des zooms et des gros plans (très professionnel) 07) même en cas de danger extrême, on continue toujours à filmer (ça c’est être un professionnel…ou un gros débile : c’est selon notre point de vue !) 08) on a droit à des séquences en vision nocturne (par pitié, arrêtez : cet effet de style est totalement obsolète aujourd’hui !!) 09) il faut attendre les ¾ du film pour qu’il se passe enfin quelque chose de réellement intéressant et 10) ce quelque chose d’intéressant bascule forcément dans le fantastique. Le côté fantastique du film n’est pas plus exceptionnel ou plus ridicule que celui d’un autre found footage, mais ce qui tue réellement le film c’est l’énorme incohérence qui intervient à la fin du film (spoiler: soyons franc : si nos héros sont vraiment allés dans le passé, ce qui explique la découverte de 11 corps au lieu de 9, et qu’ils ont été les derniers à rentrer dans le bunker, comment des gars ont pu balancé la vidéo sur internet car COMMENT ont-ils pu récupérer la caméra qui était DANS le bunker FERME de l’extérieur par les soldats russes, soldats qui refusent eux-même d’entrer dedans ??!! ). Même avec toute la bonne volonté du monde, Harlin ne peut rien faire contre une telle incohérence…par contre, il arrive néanmoins à rendre son film non ennuyeux grâce notamment à une première partie plutôt réussie : s'appuyant sur des faits réels non élucidés, l’investigation est construite un peu comme un épisode de "X-Files", les pièces du puzzle se dévoilant au fur et à mesure qu’une théorie du complot commence à prendre forme. Cette ingénieuse construction évite le naufrage total au métrage et prouve que Harlin arrive toujours à se dépatouiller quand il doit faire avec de mauvais éléments. Au final, "The Dyatlov Pass Incident".n’est pas la catastrophe à laquelle on pouvait s’attendre grâce à la présence d’ Harlin derrière la caméra, mais cela ne suffit pas pour en faire un film totalement intéressant ou novateur.
Un film en found footage basé sur un incident mystérieux de la fin des années 50 et filmant de jeunes états-uniens allant en Russie pour tenter de résoudre le mystère. Passons sur les états-uniens qui ne parlent que anglais et qui se croient en terrain conquis en faisant 2-3 blagues bas du front, on n'est même pas surpris. Sinon, l'ambiance est vraiment bonne, le surnaturel passe très bien au regard du sujet, sans être effrayant, la tension est palpable comme souvent dans ces films found footage. Un bon moment, qui donne en plus envie d'en savoir plus sur cet incident de la passe de Dyatlov.
Thriller horrifique, réalisé par Renny Harlin, The Dyatlov Pass Incident est un très bon film. L'histoire nous fait suivre cinq étudiants en cinéma américains de l'Oregon qui se rendent sur les lieux de l'affaire du col Dyatlov pour y tourner un film. Ce scénario s'avère particulièrement prenant à visionner pendant toute sa durée d'un peu plus d'une heure et demie. Celui-ci s'inspire de l'affaire du col Dyatlov ayant eu lieu dans la nuit du premier au deux février 1959, ou neuf skieurs sont mystérieusement morts dans le nord de l'Oural, en Russie. L'intrigue prend certaines libertés par rapport au fait afin de nous faire découvrir cette étrange affaire. Elle débute en exposant le contexte et en montrant les préparatifs avant de nous immerger au cœur de l'action. Plus les minutes défilent et plus le récit devient prenant et flippant jusqu'à carrément devenir terrifiant dans sa dernière partie. Les théories sont nombreuses concernant les raisons du drame et le métrage prend le parti pris d'aller vers une direction surnaturelle tout en évoquant les autres possibilités. Cela donne lieu à des scènes à l'ambiance vraiment angoissante. L'ensemble est porté par des personnages appréciables, interprétés par une distribution convaincante comprenant Holly Goss, Matt Stokoe, Luke Albright, Ryan Hawley et Gemma Atkinson. Ce groupe d'individus entretien des rapports d'entraide face à la crainte de cette expédition. Des échanges soutenus par des dialogues expliquant bien les faits et des cris de peur. Si le fond est si prenant, c'est en grande partie grâce à sa forme. En effet, la réalisation du cinéaste américano-finlandais se fait sous forme de documentaire en filmant en found footage. Sa mise en scène caméra à l'épaule se veut particulièrement immersive et nous fait viscéralement ressentir la peur en étant au plus proche des événements. De plus, celle-ci joue bien avec son propos avec ses effets à l'écran et l'environnement fait de montagnes enneigées nous donne froid et nous fait ressentir l'isolement. Ce visuel glacial est accompagné par une b.o. très discrète. On retiendra d'avantage l'atmosphère sonore inquiétante s'accordant parfaitement avec les situations et les images. Reste une fin franchement réussie venant mettre un terme à The Dyatlov Pass Incident, qui, en conclusion, est un long-métrage méritant grandement d'être découvert pour sa qualité cinématographique ainsi que pour découvrir cette affaire intrigante.
Renny Harlin, c’est un réalisateur qui ose changer de genre une fois sur deux, rien qu’à voir sa filmographie pour s’en rendre compte : « Prison », « Le cauchemar de Freddy 3 », « 58 minutes pour vivre », « Cliffhanger », « Peur bleue », etc. En effet, un coup c’est de l’horreur, un autre c’est un « actionner movie ». Pour « The Dyatlov pass incident » aka « Devil’s pass », il s’essaie au found footage inspiré d’une histoire vraie, celle de 9 randonneurs disparus dans un col des montagnes russes dans les années 50. Plus de cinquante années plus tard, un groupe de 5 jeunes étudiants américains part dans cette région afin de faire un documentaire sur ce fait divers et pourquoi pas, dénouer une affaire jamais résolue. Si le récit en lui-même est rondement mené et si l’enquête suit le court normal d’un métrage tourné en caméra subjective, on n’échappera malheureusement pas aux protagonistes clichés, ni aux actions incohérentes des personnages, mais on a vu pire dans le genre ! Malgré cela, le fait de mélanger à la trame principale une autre légende urbaine celle intitulée « The Philadelphia experiment » à celle objet du long-métrage de Harlin fait mauvais genre et confère à cet énième found footage un côté fourre-tout assez étrange. Et ce n’est pas son twist final farfelu qui viendra sauver un film qu’on sent en totale roue libre à la fin, un peu dommage donc mais regardable tout de même, même si on aura tôt fait de l'oublier !
Nouvelle incursion du réalisateur, Renny Harlin dans le film d'horreur, après avoir plongé dans le bain, pour ainsi dire, il y a quelques années avec son Peur Bleue, film d'aventure horrifique honorable, mais à la limite du risible, notamment pour ses effets spéciaux grossiers et légèrement dépassés. Un metteur en scène connu également pour avoir une filmographie plutôt irrégulière. Aussi bien capable du meilleur (Die Hard 2) comme du pire (La Légende d'Hercule). Ce nouveau film n'attire donc pas forcément les foules, d'autant plus avec un titre peu conventionnel et attirant que celui-ci. Cependant, on pouvait lui accorder un peu de crédit avec une bande-annonce alléchante. Malheureusement, on voit quasiment tout ce qu'il y a à voir dans ces deux minutes, le réalisateur tombe dans le côté obscur. Car si le film s'appuie sur une durée plutôt conséquente pour ce genre de film (1h40), on ne peut pas dire qu'il se passe grand-chose pendant une heure. Le metteur en scène tente bien de faire monter la sauce mais c'est tellement forcé de nous faire attendre afin de connaitre le sort de nos protagonistes, qu'on en perd vite perd patience. De plus, c'est surjoué, les acteurs tournent en rond en attendant leur sort. Une prestation banale et typique dans certains films found footage, mais là c'est encore plus poussé. Lorsqu'on arrive enfin au dénouement, on ne peut qu'être déçu par la révélation finale qui s'avère poussive et assez peu réaliste. Le film finit sur une mauvaise note en s'embarquant vers un chemin des moins plausibles. Il y a bien quelques bonnes choses qui pointent le bout de leur nez, entre passages effrayants, certes peu nombreux et une ambiance mystérieuse, à nuancer aussi. Un film passé inaperçu, et qui le restera malheureusement je pense.
Un film parmi les dizaines recyclant des légendes urbaines ou naturelles. Celui-ci présente quand même quelques traits originaux: l'action se situe en Russie, dans les montagnes de l'Oural, et se base sur des faits avérés, la disparition et la mort des membres d'une expédition dans des conditions terrifiantes. La construction reste très linéaire et classique, les personnages relativement stéréotypés (le casse cou, celui qui a peur, la jolie fille, le petit couple tout neuf). La réussite tient dans la façon dont la tragédie se présente, tard dans le film et avec une accélération dramatique vers une dimension fantastique et une désespérance profondespoiler: , une fois qu'on a compris que les héros ne s'en sortiront pas . Ni huis clos, ni voyage dans le "wilderness", ce film laisse en état de choc, et devrait probablement être assorti d'une limite d'âge
J'adore le style Found footage, et j'adore l'énigme du col Dyatlov, qui me passionne, donc j'ai regardé ce film. Bon, il ne se passe rien de spécial dans la 1ere moitié du film, 5 étudiants américains partent sur le col sur les traces des 9 disparus de 1959. Les choses surnaturelles commencent ensuite, jusqu'à finir dans une extrapolation des plus improbables, mais pas mal trouvée, au moins c'est original même s'il n'y a aucune vérité historique bien loin de là, donc les puristes, attention, ça pique. Mais bon c'était plaisant, ça distrait le temps d'un film quoi.