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    Shock Corridor
    Note moyenne
    4,0
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    81 critiques spectateurs

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    BlindTheseus
    BlindTheseus

    305 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 février 2008
    Admirable ! Classique ...
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    114 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2011
    Un journaliste se fait interner afin d' enquêter sur les méthodes de choc des hôpitaux. Samuel Fuller dénonce les institutions psychiatriques de son pays dans ce classique méconnu tourné en noir et blanc avec des inserts de scènes en couleur, réalisé plusieurs années avant Vol au-dessus d'un nid de coucous. Comme déclarait Scorcese, fan du film: à l'époque, c'est toute l'Amérique qui était aliénée, et le film en fait la démonstration.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 août 2008
    Un film en noir et blanc original, drôle, terrifiant aux messages très profonds... Un classique du cinéma signé par le grand Samuel Fuller...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 avril 2011
    Le chef d'oeuvre ultime de samuel fuller .L un des plus grand film de tout les temps.Fuller ce sert d un scenario deja incroyable pour bien plus etendre son sujet .Le film fait l effet d une bombe ,d'une dureté incroyable et en meme temps d une magnifique bauté .
    mac guffin
    mac guffin

    6 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 janvier 2018
    L'un des chefs-d'oeuvre de Fuller et l'un des films les plus originaux du cinéma américain de l'époque, véritable transition vers l'époque des francs-tireurs des années 60-70. L'on pense à "Vol au-dessus d'un nid de coucou", mais les 2 films sont bien différents, car si l'oeuvre de Forman se veut plutôt une dénonciation du système psychiatrique, ici la priorité de Fuller est de dénoncer rien moins que les tares américaines de son temps à travers la métaphore de l'asile. Le style n'est pas réaliste, mais baroque, voire délirant : Fuller innove, mélange noir et blanc et couleur, fait appel à une photographie hyper contrastée de Stanley Cortez (le chef opérateur des films d'O. Welles), avec des blancs incroyablement agressifs, des gros plans saisissants, un montage saccadé et un travail sonore constamment surprenant (voir les vocalises de Pagliacci notamment

    Le réalisateur ose tout, jusqu'à déguiser un personnage noir, victime du racisme, en membre du Ku Klux Klan, ou un brillant physicien nucléaire en enfant de 6 ans. Comme toujours chez Fuller, une approche anti-conventionnelle prime, afin de donner plus de poids à la dénonciation.
    Si l'intrigue est secondaire, la construction du film, intelligente avec ces focus successifs sur les trois témoins, ménage tout de même une certaine tension, et la folie progressive du personnage est bien rendue notamment par l'utilisation de la voix off, qui accentue le sentiment de schizophrénie. Au final, ce n'est pas tant la fréquentation des aliénés qui entraîne le personnage vers la folie, mais plutôt ce voyage au cœur de la folie américaine. Le film se veut ainsi plus symbolique que purement crédible.
    Enfin, il convient de souligner, au milieu de cette folie furieuse, le personnage très émouvant de Cathy, encore un magnifique personnage de femme de la part de ce cinéaste chantre de la brutalité masculine.
    Musomuse
    Musomuse

    9 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2021
    Je n'ai pas été transcendé par ce film. Donc je n'irais pas crié au chef-d’œuvre.
    Il faut admettre ses qualités. Tout est très clair sans maladresse. Ca doit être la folie qui transpire de ce film qui me met dans un état un peu perdue. Ce qui ne m'a pas empêché de trouver l'histoire terrible et les différentes performances impressionnantes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 octobre 2012
    Un film extraordinaires. Honnêtement je suis vraiment surprise de la qualité de Shock Corridor. Les acteurs et leur prestation, l'utilisation de séquences en couleur pour illustrer leurs cauchemars. Pour un film de 1963, il est vraiment actuel dans ses propos, il pourrait tout aussi bien avoir été réalisé la semaine dernière (quoi que, la qualité en aurait surement été moindre).
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 février 2013
    "Celui qu'il veut détruire, Dieu le rend fou." C'est par cette citation que s'ouvre Shock Corridor, un film retraçant l'enquête d'un journaliste d'investigation qui monte un stratagème pour se faire interner dans un hôpital psychiatrique où s'est déroulé un meurtre. Alors qu'il se trouve confronté à des patients souffrant de réels troubles mentaux, on le voit petit à petit perdre pied avec la réalité. Un film assez froidcet violent qui n'hésite pas à aborder des thèmes douloureux pour la société américaine de l'époque, tels que la Guerre Froide, la bombe atomique, les traumatismes de guerre et la ségrégation raciale, qui se retrouvent mêlés à la folie des personnages de manière particulièrement habile.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 septembre 2008
    Samuel Fuller est peut-être le metteur en scène pré-New Hollywood le plus sulfureux. N'hésitant pas à tordre les stéréotypes du cinéma classique des années 50 (le couple parfait, la société idyllique), Fuller a marqué d'une pierre blanche l'histoire du cinéma américain. Et avec "Shock Corridor", le metteur en scène signe un de ses plus grands films. Prenant à bras le corps une intrigue passe-partout (un journaliste se fait interner pour résoudre un meurtre qui a eu lieu dans ce même hôpital), Fuller aborde des thèmes graves pour l'époque: chasse aux sorcières, antipsychiatrie et ambiance ultra-disciplinaire, le film sent la poudre, secoue et choque. Un film impressionnant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 décembre 2007
    Je ne pensais pas mettre 4 étoiles au bout de cinquante minutes de film. Je le trouvais interessant certes, avec des moments forts mais aussi parfois lourds. Mais passé ces deux tiers de film efficaces, le reste est absolument prenant : L'entrée du heros dans la folie, avec un suspense omniprésent. Les acteurs sont parfaits, les personnages sont touchants par leur histoire et la fin excellente. Film desespéré qui fait beaucoup reflechir par son sujet realiste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 juillet 2010
    Shock Corridor est un super film traitant de la folie. L'univers de l'asile de fou est assez bien représenté et la grande force du film est ces personnages qui sont tous trés bien reussi. Le scénario est vraiment pas mal et fait penser un film sorti cette année qui n'est autre que l'excellent "Shutter Island". Malheureusement et c'est pour cela que je met pas la note maximum car l'intrigue est trés prévisible et sans surprise, mais ce n'est pas ce qu'on retient de ce film. Un film excellent sur la psychiatrie, cependant inférieur scénaristiquement que "Shutter Island" et inférieur à "Vol au dessus d'un nid de coucou" dans son immersion dans la folie.
    JCADAM
    JCADAM

    4 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 novembre 2020
    Le film n'est pas mauvais, mais il est décevant, la première scène ridicule du strip-tease donne le ton. Je m'attendais à un gros film psychologique mais il n'en est rien, alors certes il y a quelques éléments intéressants comme le point de vu formel qui est réussi ou encore la folie des personnages qui est bien présente avec un casting convaincant "Peter Breck" notamment dans son rôle de journaliste qui devient de plus en plus fou suite aux nombreuses expériences qui subies. Le reste est très décevant, déjà y a trop de bavardages inutiles, puis on découvre le pot aux roses très rapidement, on se doute que le journaliste n'en sortira pas indemne, de plus la gestion de l'enquête fait "artificielle" elle n'intéresse ni le spectateur ni les personnages et le déroulé est bien trop linéaire. Concernant la fin elle n'est pas crédible, bref une déception, on est loin d'un chef d'œuvre comme "vol au dessus d'un nid de coucou".
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 mai 2007
    Descente aux enfers de la folie. L’expérience laissera des traces...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 novembre 2012
    Un film génial que j'ai découvert récemment. Un film de 1963 qui nous bluffe par son intelligence et son inventivité !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 novembre 2010
    Je ne risque pas de trop m'avancer en qualifiant ce long métrage de film expressionniste pur et dur !
    Tous les ingrédients y sont : photographie en noir et blanc ultra contrastée, jeux de lumières, jeux d'ombres (photo signée d'ailleurs par un fameux chef opérateur de Welles, Laughton et Lang : Stanley Cortez) et surtout un cadre qui colle en tous points à ce courant qui débuta en Allemagne dans les années '20 : la folie !
    Enfin, la particularité de ces films, et non des moindres, c'est de critiquer, soit avec finesse, soit de manière cinglante, la société contemporaine de l'auteur.
    Et si il y a une chose que Fuller ne lésine pas : c'est bien de cette manière à raconter très abruptement, grâce à une série de portraits de "gens devenus fous", les reflets malheureux d'une société qui court à sa perte : résidus du maccartysme pendant la guerre froide, ségrégation raciale, guerre, bombe atomique et pour finir, traitement dans les hôpitaux psychiatriques.
    En ce qui concerne ce dernier point, l'internement en asile de fou, le sujet est également très fort chez les cinéastes de l'époque. Je veux parler par exemple (car ils sont nombreux) de l'excellent et difficile "Titicut Folies" de Frederick Wiseman, sorti quatre années plus tard et bien entendu de l'un des chefs d'œuvres de Forman : "One Flew Over the Cuckoo's Nest", sorti quant à lui en 1975.
    Au final, la trame narrative (meurtre dans un hôpital psychiatrique) ne sert presque que de prétexte à une fronde farouche de la société.
    Il faut bien saisir la nuance : les personnages rencontrés dans le film n'ont pas tous été fous depuis toujours, mais le sont devenus à cause de l'intolerabilité de leurs passés. Les événements qu'ils ont vécus ont été suffisamment puissants et odieux pour que la folie puisse être la seule "issue" possible à leurs malheurs. Les séquences oniriques en couleur pointent merveilleusement bien ce traumatisme en témoignant une certaine forme de lucidité latente, cachée au plus profond du subconscient.
    Si le message est très fort, on pourrait toutefois reprocher à Samuel Fuller de ne pas avoir été plus subtil dans son récit. A défaut de l'être, le film en devient alors beaucoup plus pédagogique et nettement plus accessible, ce qui n'est au final, pas plus un mal que ça.
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