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    Shock Corridor
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    80 critiques spectateurs

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    AMCHI
    AMCHI

    5 814 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 mai 2013
    Shock Corridor débute par la scène de strip-tease qui est sans doute la plus pitoyable de l'histoire du cinéma mais bon ce n'est pas le sujet du film. Ici l'évocation d'un asile psychiatrique est moins puissante et émouvante que Vol au-dessuus d'un nid de coucous. Certes il y a quelques moments chocs et réussis (la folie des pensionnaires est bien rendu) mais franchement dans l'ensemble si je ne peux pas qualifier Shock Corridor de mauvais film personnellement je ne l'ai pas aimé.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 151 abonnés 5 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2019
    L’homme va à sa propre destruction par son aveuglement.
    Ce n’est pas seulement du sensationnalisme mais une percée angoissante dans le labyrinthe de la folie.
    Le réalisateur impressionne par le lent cheminement qu’il propose au sein de l’hôpital. On ne sait rien des fous et on ne peut rien prévoir. Les scènes y sont brutales et abruptes. La normalité n’est qu’un état passager chez ces gens et la folie s’installe sans que personne ne s’en rende compte car l’enquête va s’y fondre.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2024
    Saisissant, ce drame psychologique qui suit l'internement volontaire d'un journaliste désireux d'une enquête digne du prix Pulitzer illustre à travers trois aliénés les traumas de l'Amérique (les guerres asiatiques, la ségrégation, la bombe atomique), offrant une charge politique virulente puisque face aux démons de la nation même l'homme le plus artificiellement éduqué, cultivé, intégré, devient fou. Jouant des couleurs, des focalisations et des angles de caméra, la réalisation met en valeur le jeu proprement halluciné des comédiens, dont les outrances servent un récit symbolique puisque les femmes sont réduites à un statut d'objet sexuel ou de cas hystérique (alors même qu'elles sont abusées). Extrêmement pessimiste, l'intrigue ne semble offrir d'échappatoire à aucun personnage, dès lors que les médecins se rendent complices d'un système détraqué, reflet d'un univers où selon Epicure "si Dieu décide de détruire, il commence par rendre fou"...
    Santu2b
    Santu2b

    250 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2015
    Au début des années 1960, Samuel Fuller réalise "Shock Corridor", film assez méconnu mais pourtant culte au sein d'un cercle d'initiés, dans lequel un journaliste carriériste décide de se faire interner dans un hôpital psychiatrique pour y résoudre un meurtre. Un peu lourd dans la démonstration mais réussi dans l'ensemble et parfois visuellement inventif, l'œuvre vaut surtout pour ses nombreux sous-textes politiques. À travers ses personnages marquants et décalés, Fuller pointe du doigt tour à tour la ségrégation raciale, le puritanisme ou le conditionnement militaire, passant de l'un à l'autre avec une fluidité remarquable. Tout cela enveloppé sous les traits d'une enquête policière rondement menée. À découvrir.
    Nirina
    Nirina

    116 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2011
    Un grand film dans la ligne du film de forman "vol au dessus dun nid de coucou" mais plus violent et avec moins d'émotion! Un film coup de poing, sans concession sur les USA de l'époque... Je suis pas très connaisseur de fuller, mais ça donne envi de connaitre plus...
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    134 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juillet 2017
    Un journaliste ambitieux (Johnny) décide de se faire interner en hôpital psy pour élucider un meurtre, écrire un livre sur le sujet et remporter le prix Pulitzer. Son projet va l’emmener loin sur les sentiers de la folie.
    De tous, ce film est le meilleur de Samuel Fuller. A travers son personnage principal et les aliénés qu’il rencontre, Fuller en profite pour passer en revue toutes les dérives d’une société américaine malade : un afro américain incarne les tensions raciales, un autre se prend aussi pour un Général de la Guerre de Sécession et dénonce la Guerre du Vietnam, un scientifique se prenant pour un enfant représente la peur de l’arme nucléaire utilisé par les américains eux-mêmes,… et Johnny là-dedans n’est guère plus sain en fait. Pur produit de l’Amérique, il est avide de reconnaissance et hyper sûr de lui. Cette assurance lui fera perdre aussi pied avec la réalité. Alors lorsqu’on le sent psychologiquement en pleine sortie de route et qu’en parallèle on apprend qu’il a obtenu le Prix Pulitzer… c’est un peu gros. C’est bien dans les faiblesses du scénario que Fuller perd le spectateur, la découverte du meurtrier par un Johnny lui-même devenu psychotique n’est pas crédible un instant. Formellement aussi, le film n’est pas forcément visuellement une réussite-
    Intéressant pour le pamphlet adressé envers un Etat malade… mais çà s’arrête là
    Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.com
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mai 2015
    Niveau technique le film est parfait et le noir et blanc (version remastérisé) est vraiment magnifique. Mais c'est au niveau du sur-jeu des acteurs (dès qu'on passe dans l'univers psychiatrique)et du trop grand nombre de métaphores que le film se perd dans un trop plein de bruits et d'hystérie qui perd son spectateur. Pas convaincu du tout par ce film si estimé.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    195 abonnés 2 511 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2021
    Shock Corridor est un thriller plutôt angoissant et vraiment convaincant.
    Un sorte de Shutter Island avant l'heure, puisqu'on suit une enquête policière au sein même d'un asile psychiatrique et la perspective de résoudre l'enquête et de quitter les murs de cette prison semblent s'évaporer au fur et à mesure de l'intrigue. L'effet angoissant de ce film est particulièrement réussi et le film a beau approcher des soixante bougies, il se regarde avec la même délectation.
    Les acteurs sont plutôt pas mal et Peter Breck est franchement convaincant en journaliste découvrant une part de folie de plus en plus exacerbé dans son esprit.
    Très bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 janvier 2019
    Ce film psychologique m’est vivement conseillé, après recherche, ce n’est qu’a cet instant que je le découvre. Ce n’est pas si récent que ça, un vieux film en noir et blanc datant de 1963, l’intrigue qui m’est parvenue fut celui de ce journaliste obnubilé par le prix Pulitzer, il passera par l’étape la plus dangereuse au risque de sa santé mentale, infiltrer un asile de fous afin de résoudre un meurtre mystérieux au sein de l’établissement. La réalisation met en pratique sa théorie basée sur l’étude psychiatrique, les questions fermées, pensées et intentions passives, cachées sont symboles de refoulement. Pour les questions ouvertes, l’expression de leurs manies, la vie normale qui précède la folie, une étape passagère jusqu’au franchissement du non retour à force de s’engouffrer. Le striptease est existentiel pour la compréhension, d’autre moment difficile à cerner, les rapports familiaux par exemple pour compléter le scénario, ça devient la permanence volontaire de l’autoflagellation, la conscience tient toujours une place quelque part dans le subconscient. Il y a des moments coups de poing électrochoc, les chics chocs nymphomanes, des angoisses, de la peine. Une dénonciation de la société américaine en ces temps, la politique enracinée de l’anti-communisme, la métaphore raciale endosse l’habit du membre KKK, en étant tous zinzins, le cerveau surchauffe. La faiblesse de l’homme est son intelligence, la philosophie religieuse n’y est pour rien dans ce jeu pathologique. Le diagnostic du médecin cinématographique est la schizophrénie, la fin du cauchemar voulu, l’objectif s’était fixé dès le début, l’aveu du coupable retenu.
    Newstrum
    Newstrum

    46 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2018
    Peut-être le film le plus impressionnant de Fuller. Dénonciation des maux de l'Amérique des années 1960 sous couvert de plongée dans l'univers d'un asile psychiatre, Shock Corridor est aussi l'histoire d'un amour unilatéral, celui que porte Cathy à Johnny qui ne pense lui qu'au prix Pulitzer qu'il espère obtenir à l'issue de son reportage dans l'asile. Constance Towers est magnifique dans le rôle de Cathy. Les scènes où Fuller utilise des images documentaires qu'il a lui-même tournées en Corée, au Japon et au Brésil sont marquantes. Grand film à ne pas manquer lors de la rétrospective en cours à la cinémathèque. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2012
    Lors du tournage de Shutter Island, Scorsese a diffusé des films aux acteurs, afin de les imprégner de l'ambiance. A mon avis celui-ci en faisait parti. Bref, passons.
    Malgré quelques lourdeurs au niveau de la mise en scène à certains moments, et quelques passages pas toujours très convaincants (la vision de ces années là sur le monde du strip-tease et des hopitaux psychiatriques...) on est vraiment porté par l'histoire que j'ai trouvé très intéressante.
    Je regrette grandement le fait qu'au final on ne soit pas plus impliqué dans l'enquête. Le personnage principal sait qui a été tué, il sait plein de choses (les témoins etc.) mais à aucun moment le spectateur n'est informé et n'est intégré dans cette enquête. Un peu raté de ce côté là. Mais sinon un film assez réussi grâce au scénario vraiment intéressant.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    103 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2012
    A force de trop jouer au fou, on le devient vraiment. C'est donc à cette conclusion de conte pour enfants qu'aboutit Shock Corridor. Seulement, Shock Corridor est très loin d'être un film pour enfants.
    Shock Corridor, c'est une plongée dans le monde de la folie, où le spectateur boit la tasse autant que les personnages. C'est un film-choc, un film qui déstabilise toute notre confiance en ce qui nous entoure, et particulièrement qui nous force à revenir en arrière par crainte d'avoir imaginé ce que nous avons vu. C'est une preuve incontestable du talent de Samuel Fuller, dont les films à l'atmosphère pesante et aux acteurs suffocants de chaleur baignent dans l'hallucination et l'expérience sensorielle : on touche le film, on le sent, on sue avec les personnages dans cette folie fracassante.
    Mais Shock Corridor ne serait rien sans la photographie de Stanley Cortez, dont les contrastes saisissants donnent au film tout son aura effrayante, et les mouvements de caméra glaciaux. On peut regretter les quelques images exotiques en couleurs qui rompent l'unité esthétique claustrophobe du film, mais cela n'entame pas beaucoup l'aspect terrifiant du film.
    Ce qui doit être le plus terrifiant est que nous suivons le personnage principal et on s'identifie facilement à lui dans le cadre de l'enquête qu'il mène, et on est rassuré de le voir simuler la folie (il échoue dans le bureau du psychiatre quand machinalement il remet un tableau à l'horizontale, mais cela nous rassure cette fois de sa sanité). Ainsi, on s'égare en même temps que lui dans les abîmes de la folie, et si le cadre ne nous déstabilise pas totalement comme lui (et pourtant, pour une fois la voix-off est utile et nous plonge dans les pensées du héros comme si elles lui étaient étrangères et venaient du lointain), si nous ne devenons pas fous pour autant, le lien tissé entre nous et le héros se casse avec une violence inouïe, et notamment lorsqu'il est enfin parvenu à trouver ce qu'il cherchait - ce que nous cherchions, il fracasse le crâne du fou qui faisait son portrait, en hurlant : "that's not me !" Il a dès lors perdu toute faculté de jugement, il a perdu son identité dans le couloir de la folie. Shock Corridor ne nous remet pas en question nous-mêmes, comme on pourrait le prétendre pour bien des films, mais il nous bouleverse tellement, que nous ne pourrons jamais plus faire confiance aux personnages que nous suivons, aux films que nous voyons ou que nous croyons voir : à la fin de ce film, c'est presque comme si nous doutions que c'en était un.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2018
    je m'attendais à mieux. J'avais depuis longtemps envie de voir ce film. C'est brutal, violent mais les personnages sont stéréotypés. Reste des bonnes idées de mise en scène
    Philcroc
    Philcroc

    55 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2017
    Tout d'abord merci à ARTE d'avoir programmé hier soir ce classique que je n'avais toujours pas visionné. J'ai été un peu déçu car j'ai trouvé qu'il vieillissait mal, contrairement au chef d'oeuvre "Vol au dessus d'un nid de coucous" même s'il faut reconnaître le talent de Samuel Fuller à filmer dramatiquement la folie dans le couloir central de l'établissement, la « rue » où se côtoient tous les patients. Je n'ai pas trouvé les personnages du rédacteur en chef, du psychiatre et de sa compagne strip-teaseuse Cathy suffisamment crédibles. Cela dit, pour un tournage aussi court : 10 jours, c'est pas mal du tout.3,5/5
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2011
    Le cinéma postérieur a fait plus subtil et plus profond dans le vertige de la confusion mentale (certains films de David Lynch par exemple) et d’ailleurs Fuller ne pouvait guère aller plus loin qu’il ne l’a fait dans ce sens avec ses moyens de série B. Il y a tout de même un jeu avec le paradoxe du comédien, le second degré de l’interprétation de personnages pris eux même dans une autre personnalité assez troublant. La folie est surtout un instrument de charge, de satire politique de la société américaine manié avec une audace et une force qui impressionnent toujours. Son histoire prolonge les Docteur Caligari, ou les Mabuse de Fritz Lang, où l’asile d’aliénés servait de métaphore d’une société allemande déréglée. Samuel Fuller a toute l’efficacité brutale, percutante, qu’on prête au style américain avec en plus de l’anticonformisme et le sens de l’expérimentation.
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