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Uchroniqueur
155 abonnés
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2,0
Publiée le 30 juillet 2015
Un futur proche, apocalyptique, aride. La guerre pour l'eau semble être le sujet du film, c'est d'ailleurs ce que l'on nous a annoncé. Une histoire de famille, l'ado fait sa crise, elle aime un garçon, scènes anecdotiques et quotidiennes. Au début j'ai pensé qu'il s'agissait d'une intro, une façon fastidieuse devenue courante de présenter les personnages. Un petit quart-d'heure inutile pour nous faire rentrer dans le film. Mais au bout d'une heure de film cette introduction dure toujours, histoire de famille, rien de plus. Une simple histoire de famille pouvait tout aussi bien avoir lieu dans un appartement New-Yorkais avec l'eau courante ? Pourquoi le scénario s’encombre-t-il d'une thématique post-apocalyptique ? Une histoire de famille, d'ados, de voisins, qui ne laisse pas place au film attendu, l'intro dure, rien ne démarre, le temps passe, la pendule tourne, le film s'avance sans jamais commencer...je n'ai pas su patienter jusqu'au générique de fin !
Petit film indépendant sorti dans un relatif anonymat (je n’ai même pas réussi à avoir ses résultats au box-office, c’est dire s’il n’a pas eu un écho médiatique important), “Young ones” constitue le second long-métrage de son auteur le moins célèbre frère de Gwyneth Paltrow, j’ai nommé Jake Paltrow. Prenant comme paradigme de départ la déliquescence des U.S.A. suite à une sécheresse aussi brutale que totale ayant entraîné un état de guerre civile, le réalisateur nous construit un western post-moderne où à l’aide de délicate touche d’anticipation (robots-mules, écran souple…) il revient aux sources de la vie dans son pays : la lutte des pionniers pour arracher à leur terre une maigre subsistance tout en luttant contre eux-mêmes et les dangers extérieurs dans une solitude aliénante. Il construit une histoire poignante où le facteur humain et ses défauts sont au cœur de l’intrigue : cupidité, alcoolisme, violence…, mais contrebalancé par des relations humaines très poignantes : notamment la relation père-fils très touchante. Le film qui bénéficie d’un scénario très convaincant possède en outre un casting très fort constitué de l’acteur quinqua montant Michael Shannon secondé par un trio de jeunes acteurs aux C.V. déjà bien fournis : Nicholas Hoult, Elle Fanning et Kodi Smit-McPhee, respectivement 20, 15 et 10 ans de carrière derrière eux. On est littéralement happé par la force visuelle autant que thématique et scénaristique de ce film et si j’ignore quels ont été ses résultats en salle (malheureusement faible je présume...), j’espère que le DVD et le VOD, lui permettront d’avoir une bonne seconde vie. En tout cas je le recommande avec enthousiasme de mon côté et vous encourage à le voir sans hésiter si tel n’était pas encore le cas.
Même si on sent que Jack Paltrow est plein de bonnes intentions et amène quelles bonnes idées dans son film, il n'est pas encore vraiment un réalisateur. Son scénario est ingénueux et aurait pu renouveler le genre du western mais son découpage narratif en trois actes linéaires et sa mise en scène un peu maladroite parfois limitent le potentiel du film. Dommage, car il y avait la place de faire de "Young ones" un grande fresque d'anticipation, sur fond de sable chaud.
Plus on avance dans le temps plus il apparaît évident que le réalisateur a regardé trop de films avant de proposer le sien. Le résultat est un patchwork de tout ce qu'il a pu aimer dans tel ou tel autre, le tout mis bout à bout sans aucune harmonie ni quelconque lien. C'est particulièrement dérangeant car il en résulte un manque total d'identité artistique. C'est frappant lors de l'utilisation d'effets sans aucune signification ni logique au service des plans. Sur le rythme d'un téléfilm ou d'une série cette prod essaie de nous faire croire que l'on est devant du cinéma, mais passé le premier plan on comprends vite l'arnaque. On a affaire à un scénario "prétexte" et il en résulte une histoire complètement inintéressante et pour ne rien arranger incompréhensible. Il est clair que ce découpage ne permettra pas au montage de planquer les défauts. Ce qui me dérange le plus, c'est que ce genre de produit est symptomatique d'un manque total de créativité et pourrait nous laisser croire que le genre postApo n'a plus rien de nouveau à offrir. C'est bien évidemment faux mais c'est déprimant. Une tentative de crédibiliser la catastrophe environnementale ça aurait pu aider aussi. Intégrer des avancées technologiques d'anticipation ne suffisent pas non plus à faire la blague. Le quadrupède militaire on le connait et le rendre accessible au plus grand nombre est je crois une bonne idée mais pour ce qui est de la médecine je doute fort que l'on puisses bénéficier de tels soins dans un futur sans eau. C'est passionnant d'essayer de se projeter dans le futur mais les technologies et les moyens doivent être en cohérence. Ça ne fonctionne pas du tout là. Pour essayer de terminer sur une note positive je vous propose plutôt de jeter un œil et une oreille à "Hell". C'est peut-être pas le meilleur postApo mais au moins les personnages suscitent un minimum d'intérêt et d'attachement contrairement à ce navet peuplé de personnages stéréotypés à mort.
l'eau est devenue rare, chère et apporte la violence. si l'idée semble intéressante, ce monde apocalyptique est bien fade, une photographie ratée, l'atmosphère dramatique est absente. de plus, une histoire insipide et prévisible. ennuyeux à bailler ce film est à vite oublier.
Un film de science-fiction qui nous présente un monde où l'eau se fait rare, comme les terres fertiles, en attendant le retour des pluies. On sent clairement l'influence des films des années 70. La structure narrative est a déplorer : il n’y a pas vraiment d'objectif, les personnages ont une histoire, mais c'est tellement mal mis en scène que l'on peine a suivre. De plus, on dirait que le réalisateur prend pour excuse le désespoir des personnages pour justifier leurs actions qui ne suivent aucune logique. Souvent maladroit, parfois kitsch, avec un scénario aussi rare que l'eau dans ce film, Young ones est a oublier.
Nous avions raté Young Ones au cinéma étant donné que le film était resté à peine deux semaines dans quelques salles en France. Et lorsque l’occasion de le découvrir se présenta, nous avons sauté dessus. Un film de science-fiction sur un monde sans eau avec un aussi beau casting, comment dire “non” ? Sommes-nous ressortis satisfaits ou non ?
Alors que Young Ones possèdent quelques (grosses) faiblesses, l’ensemble du résultat est plus que satisfaisant grâce à un bel univers et de très belles performances. Young Ones se permet d’aborder plusieurs thématiques à travers un découpage en chapitre que nous avons trouvé intéressant.
Premièrement, il faut avouer que Young Ones réussi à créer un monde complètement différent et le légitimise assez rapidement. Cela est en partie dû bien évidemment à un tournage dans les contrées sauvages d’Afrique du Sud, une contrée sèche et mortelle pour les hommes, mais aussi au niveau de la production du film avec des décors très bien soignés, les objets (les armes modifiées, les robots), et les dialogues. Un réel effort qui se traduit très bien à l’écran rendant cette univers crédible au bout de quelques minutes et tout le long du film.
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Oscillant entre western et film d’anticipation, "Young Ones" est une œuvre pour le moins originale qui a le mérite d’évoquer de très nombreux thèmes comme la filiation, la culpabilité, la transmission d'un héritage physique et moral… Son principal problème est qu’il ne fait qu’effleurer de trop nombreuses pistes. La survie de l’humanité passe par notre jeunesse. Jake Paltrow l’a bien compris et son message est clair. Les acteurs sont tous très inspirés, Michael Shannon II portant le film en partie sur ses épaules, mais n’effaçant en rien la performance étonnante des "jeunes" Nicholas Hoult, Elle Fanning ou Kodi Smit-McPhee. Autres points forts à souligner : la photographie limpide et précise, les effets spéciaux sur les robots, ou encore la construction narrative de l’histoire, un triptyque, pari audacieux qui sert merveilleusement bien le jeu des acteurs. Rien n’est ni tout blanc ni tout noir, chacun tente de survivre et protéger les siens dans un monde post-apocalyptique, sans foi ni loi. Les décisions et actions des personnages sont lourdes de conséquences sur la vie des autres et sur leur propre avenir.
Mouais, bof.... Le film qui se passe dans un futur plus ou moins proche nous montre ce que pourrait devenir notre monde si l'eau venait à manquer. Sujet intéressant mais j'ai trouvé que ça manquait de rythme, de mordant. Pourtant l'interprétation, la mise en scène et la photo ne sont pas dégueu.... C'est le scénario qui pour moi n'est pas des plus captivants, je m'attendais à ce que ça décolle mais c'est resté plat, trop plat pour m'emballer. Malgré de bonnes idées, je suis un peu déçu par le résultat.
Entre le post apo à la "Mad Max" et le western futuriste où il empreinte de fantastiques paysages lunaires, le film choisit de raconter une histoire familiale teintée de vengeance sur fond écologique. Un scenario qui se perd en route, multipliant les idées sans vraiment les exploiter, ce donne au film un rythme décousu. C'est dommage car il possédait un véritable style visuel aux qualités formelles indéniables ainsi que d'un excellent casting de jeunes espoirs.
Assez ambitieux avec sa structure en actes et sa tragédie familiale sur fond de western post-apocalyptique, "Young Ones" reste malheureusement un objet froid et aride, où les sentiments ont bien du mal à s'exprimer.
Un film au potentiel scénaristique énorme mais exploité de manière maladroite. Malgré un casting solide tout est malheureusement prévisible et attendu dans ce drame familial sous fond de "sécheresse nationale". Le film traine en longueur jusqu’à une fin convenue. Quelques bonnes idées le ponctuent pourtant, mais cela reste néanmoins décevant.
Un récit intimiste de trahison et de vengeance sur fond de western post-apocalyptique, voilà ça fait beaucoup mais c'est exactement ça, "Young Ones". Et Le réalisateur-scénariste Jake Paltrow (le frère de Gwyneth) s'en sort vraiment bien dans ce mélange des genres tirant profit de magnifiques paysages désertiques (imaginez un monde où l'eau serait devenue une denrée encore plus rare que le pétrole) pour créer un cadre minimaliste voire quasi-théâtral (le générique de fin où chaque acteur apparaît face caméra devant un rideau confirme cette volonté) permettant au quatuor de personnages d'occuper le devant de la scène. Car c'est bien eux et leurs relations que ce contexte SF va mettre en partie à mal qui sont mis en avant. Au cours de ce film très justement divisé en trois chapitres, chacun sera confronté à ses propres démons, à ses fautes, à devoir affronter une vérité dévastatrice ou à simplement continuer à vivre malgré les remords. Il fallait pour cela des comédiens à la hauteur des enjeux et ils sont bien présents : les jeunes Kodi Smit-McPhee, Elle Fanning et Nicholas Hoult ont sans doute conscience de l'occasion que leur offre "Young Ones" pour briller et ils ne s'en privent pas face à l'excellent Michael Shannon. Toutefois, malgré un sens visuel indéniable et pas mal de belles trouvailles (la première apparition de la mère, impressionnante, par exemple), on pourra juste reprocher au film sa quasi-absence de rythme, l'approche contemplative parfois un peu excessive pourra en lasser plus d'un. Mais il serait bien dommage de passer à côté de ce petit film ambitieux mettant l'humain au coeur de son intrigue.