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Pascal I
759 abonnés
4 123 critiques
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1,5
Publiée le 6 novembre 2014
Drame familiale en pleine pénurie d'eau (éco-apocalypse ? c'est à la mode) saupoudré de quelques robots (entre le synopsis et genre), le scénario est planté, la toile de fond tendue et elle nous quitte plus tout le long, les personnages jouent leur rôle dans des scènes très studio, des gentils personnages de western futuriste sans réel saveur. Entre anticipation, gros clin d’œil constant aux westerns spaghetti et frôlant un Mad Max bien insipide et réalité (douce), quelques peu ennuyeux dans les entournures et sans surprise, un film lent qui trouve ses convaincus du bien fondé de poser le scénario avec les artifices qui servent de décor. Enlevez ces décors, cet environnement, ce qui reste est du vu et revu à plus soif ! Pour ma part, un film vraiment pas terrible et plutôt amateur ! 1.5/5 !!!
Un film post apocalyptique original dans la réalisation, dans l'écriture du scénario, et dans la psychologie des personnages. Les acteurs sont à cet effet plutôt bons et s'en sortent pas mal. Hélas, le rythme de l'ensemble reste assez mou, et il ne se passe pas grand chose. Heureusement, quelques passages plutôt intenses réveillent l'intérêt pour le film. J'ai quand même vu dans "Young ones" une référence aux westerns italiens, avec une histoire de vengeance. À voir.
Mouais, bof.... Le film qui se passe dans un futur plus ou moins proche nous montre ce que pourrait devenir notre monde si l'eau venait à manquer. Sujet intéressant mais j'ai trouvé que ça manquait de rythme, de mordant. Pourtant l'interprétation, la mise en scène et la photo ne sont pas dégueu.... C'est le scénario qui pour moi n'est pas des plus captivants, je m'attendais à ce que ça décolle mais c'est resté plat, trop plat pour m'emballer. Malgré de bonnes idées, je suis un peu déçu par le résultat.
Si Young Ones ressemble au départ à un film d’anticipation sur une société privée d’eau, il se révèle être en fait une dissertation sur la virilité en trois parties. Trois chapitres consacrés à autant d’hommes sous tension à cause d'histoires d’héritage et de vengeance. Le père, le fils et le gendre (pas forcément dans cet ordre) se disputent en effet la place du patriarche au sein d’une famille déjà brisée par les splendides mais étouffantes contrées désertiques qui les entourent. Obligés de réveiller leur instinct de survie dans un monde privé de la plus élémentaire de ses ressources naturelles, ces trois hommes se muent en cowboys modernes. Mais c’est surtout la subreptice rivalité entre les deux derniers...Venez découvrir la suite de ma critique sur mon site ScreenReview !
Excellent film indépendant américain, mélange de science-fiction (le robot), de western (le sentiment de vengeance, la virilité mise en valeur et les paysages) et effectivement de tragédie grecque. Le casting est parfait. le scenario vraiment intéressant. Michael Shannon est toujours aussi inquiétant, à lui tout seul il donne la tonalité au film. Elle Fanning est sous-utilisée, mais mention spéciale à Nicholas Hoult (il a fait du chemin depuis "Pour un garcon" !) et au jeune Kodi Smit-McPhee, à l'affiche de la Planète des singes en ce moment, très percutants tous les deux.
Fable apocalypto-écologique sombre, "Young Ones", sans être un chef d’œuvre réussit son pari de capter l'attention du spectateur par ses nombreux atouts. Il y a le choix des paysages arides de l'Afrique du sud, magnifiés par la très jolie lumière du chef-op, mais aussi les acteurs, justes, à la jeunesse broyée, devenus adultes par la force des choses. Entre western moderne et tragédie grecque, le film en trois chapitres déroule son implacable destin, celui d'un père vengé par son fils, d'un crime vengé, d'un amour intéressé. Bien dans l'esprit du cinéma indépendant, le réalisateur ne dévie pas de son sujet, et offre un long-métrage pas toujours abouti mais prometteur d'une carrière en devenir.
Mélange complètement raté de western et de SF post apocalyptique. Le scénario est confus, bourré de poncifs, la réalisation maladroite et parfois prétentieuse. Erreur grossière : le principal personnage, celui qui a le plus de présence, est tué à la moitié du film, de sorte que l'intérêt du spectateur, s'il en avait un peu, baisse encore. Dommage car le thème d'une société où l'on se bat pour l'eau devenue rarissime était intéressant...
Pas vraiment de la S.F. sinon quelques robots et un soupçon de cataclysmique. De la violence ordinaire, un Dallas à la Mad max sans grand intérêt assez lugubre.
Dans une société en manque d'eau, un père et ses 2 enfants tentent d'avoir une vie normale. La survie ne semble pas être le thème principal car divisé en chapitre et dans un genre lorgnant fortement sur le western (sorte de Mad Max en beaucoup plus civilisé quoique..), le film est plus profond qu'il n'y paraît. Confronté à un problème insurmontable, ce père (le très bon Michael Shannon) doit gérer une fille en pleine crise d'adolescence et surtout s'atteler à former son fils à faire le même boulot que lui. Jack Paltrow joue la carte du film d'anticipation mais déplace son propos sur les relations humaines et les dérives et conséquences engendrées par des situations dramatiques et violentes.
« Young Ones » est un film étrange. Naviguant constamment entre les genres et entre les styles, le film de Jake Paltrow est difficile à qualifier, difficile à juger. D’une part, on ne peut que louer sa magnifique sobriété, à l’instar de cette sublime introduction silencieuse et aride. Jamais les terres américaines n’ont paru si désolées. L’image est poussiéreuse, l’immersion totale. C’est un futur crédible qui est montré, un futur où les hommes se battent pour une bouteille d’eau. Arrive ensuite Michael Shannon, la figure paternelle idéalisée à l’extrême par le jeune Jerome. Ernest Holm est un cow-boy. Le personnage a tout du héros de western d’antan. Il est dur avec ses enfants comme avec lui-même, protège ses terres plus que sa vie, tout en ayant un profond sens de la justice. Il a des failles aussi, spoiler: l’ombre d’un alcoolisme passé qui le hante . Le personnage est finement écrit et tout aussi bien interprété. Les enfants ne bénéficient pas du même traitement. Jerome, correctement joué par Kodi Smit-McPhee, fait presque trop "précieux" après avoir grandi dans un contexte si difficile ; Mary Holm est quant à elle hystérique sans que les raisons soient suggérées. Le personnage ne dégage pas grande consistance, passant spoiler: de fille à bout de nerfs à femme aimante sans scènes marquantes. Le dernier protagoniste essentiel, Flem Lever, s’oppose à Ernest sur tous les points : à propos de leur vision de la vie, de leur façon de s’y prendre pour changer les choses, de leur âge mais aussi par rapport à Mary. Flem est intéressant justement par ce fort contraste. Les magnifiques yeux clairs de Nicholas Hoult cachent une spoiler: noirceur insoupçonnée qui apporte une profondeur au récit. En bref, le jeune casting est convaincant malgré l’inégalité de leur écriture ; et heureusement puisqu’on se rend rapidement compte que tout repose sur lui. spoiler: La disparition d’Ernest Holm plonge l’intrigue dans le chaos. Le film devient brouillon, les scènes s’enchaînent mal. Même spoiler: la mort du héros est étrangement filmée. Des plans hasardeux floutent le message et amènent à douter de ce qu’il s’est réellement passé. Les réactions des personnages deviennent toutes aussi chaotiques, hormis peut-être celles de Jerome. Passant de mornes à hystériques, les personnages deviennent indéfinissables et ne touchent plus. Avec une mise en scène tour à tour travaillée et ratée, des personnages tour à tour stéréotypés et fouillés, des évènements tour à tour anodins et cruciaux, « Young Ones » est difficile à juger. Suis-je simplement passée à côté d’un film génial ou cette seconde réalisation de Jake Paltrow est juste bonne à être retravaillée ?
L'ovni de la semaine sans doute ! Une ambiance sèche et dérangeante dans un décor post-moderne intrigant. J'aurais aimé me plonger plus dans ce monde pour en découvrir un peu plus. Les personnages quant à eux, sont aussi dérangeants, mais les jeunes sonnent un peu creux.
Ce film futuriste où l'eau est le nerf de la guerre a un côté western : par les décors, par la musique, par la "ferme" des holms qui se trouve isolé, par l'affrontement spoiler: visuel que l'on retrouve dans les westerns spaghetti affrontement entre Ernest Holm et Flem Lever puis entre Flem Lever et Jerome Holm . Le manque de rythme est contrebalancé par une interprétation convaincante. On se trouve avec un film moyen qui donne l'impression de piocher ses idées dans d'autres films et qui n'a pas sa propre identité pour se distinguer.
Un récit intimiste de trahison et de vengeance sur fond de western post-apocalyptique, voilà ça fait beaucoup mais c'est exactement ça, "Young Ones". Et Le réalisateur-scénariste Jake Paltrow (le frère de Gwyneth) s'en sort vraiment bien dans ce mélange des genres tirant profit de magnifiques paysages désertiques (imaginez un monde où l'eau serait devenue une denrée encore plus rare que le pétrole) pour créer un cadre minimaliste voire quasi-théâtral (le générique de fin où chaque acteur apparaît face caméra devant un rideau confirme cette volonté) permettant au quatuor de personnages d'occuper le devant de la scène. Car c'est bien eux et leurs relations que ce contexte SF va mettre en partie à mal qui sont mis en avant. Au cours de ce film très justement divisé en trois chapitres, chacun sera confronté à ses propres démons, à ses fautes, à devoir affronter une vérité dévastatrice ou à simplement continuer à vivre malgré les remords. Il fallait pour cela des comédiens à la hauteur des enjeux et ils sont bien présents : les jeunes Kodi Smit-McPhee, Elle Fanning et Nicholas Hoult ont sans doute conscience de l'occasion que leur offre "Young Ones" pour briller et ils ne s'en privent pas face à l'excellent Michael Shannon. Toutefois, malgré un sens visuel indéniable et pas mal de belles trouvailles (la première apparition de la mère, impressionnante, par exemple), on pourra juste reprocher au film sa quasi-absence de rythme, l'approche contemplative parfois un peu excessive pourra en lasser plus d'un. Mais il serait bien dommage de passer à côté de ce petit film ambitieux mettant l'humain au coeur de son intrigue.
Film extrêmement bizarre et original. Un univers d’une création totale avec parfois des scènes dignes visuellement des mad max et et star wars, univers futuriste, sauvage, violent et désertique d’un monde frappé par la pénurie d’eau et les machines, robots utilitaires avec une forme d’intelligence artificielle. L’histoire est complaisance tourne autour de la vie ou la survie de jeunes formant une famille après le meurtre du père, et l’histoire d’amour du tueur et de sa fille. Les jeunes acteurs sont plutôt bons en particulier Elle Fanning. Pourtant le film ne décolle pas, il est sans rythme, manque de liaison et de souffle et parfois même on s’ennuie. On sent qu’on aurait pu ne pas être loin du chef d’oeuvre et on ne peut que regretter le manque d’aboutissement de la réalisation qui au final ne laisse qu’un film correct.