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Un film tout en retenue où le réalisateur laisse le temps aux acteurs de s'exprimer tant physiquement qu'en paroles. Le pitch de départ est vraiment invraisemblable mais permet de comprendre toute la névrosé du personnage principal, Mr Whales.
"Ni Dieux ni Démons" doit beaucoup à la performance de ses deux acteurs principaux : Ian McKellen et Brendan Fraser. Sans être véritablement du théâtre filmé on n'en est pas loin car le film accumule les dialogues entre deux personnages qui parlent dans une pièce ou un jardin. C'est très bavard et pourtant on ne s'ennuie jamais. Le scénario alterne les scènes plutôt drôles et les moments beaucoup plus dramatiques et émouvants. Si le film est réalisé avec élégance et sobriété, on peut noter quelques judicieux inserts qui font preuve d'une jolie créativité. "Ni Dieux ni Démons" est donc un film injustement méconnu, un biopic original, qui a pourtant été récompensé - entre autre - par un oscar mérité pour son scénario.
Très beau film sur les derniers jours du cinéaste James Whale magnifiquement interprété par Ian Mckellen. À ses côtés, un Brendan Fraser très convaincant lui aussi dans le rôle de son jardinier avec qui il noue petit à petit des liens intimes et plus qu'équivoques (décidément Fraser n'aura cessé de m'étonner au fil de ses rôles). Un film totalement méconnu en France (il n'était même pas sorti en salle apparemment). Une jolie découverte.
Très beau film, magnifiques et puissantes interprétations de Brendan Fraser et Ian McKellen.
Le temps qui passe, la mémoire qui nous joue des tours.
A voir
Le temps qui passe, la mémoire qui nous joue des tours.
A voir
Caine78
Personnalité étonnante, James Whale s'est éloigné des studios hollywoodiens bien avant sa mort, situation due en partie (mais pas que) à son homosexualité connue de tous. Le résultat est étrange, plutôt séduisant. Si Bill Condon (oui, celui des « Twilight ») n'était pas forcément le réalisateur attendu pour un tel projet, il s'en sort relativement bien. Ce n'est pas un « biopic » comme les autres (d'autant que l'on parle vraiment des dernières semaines du bonhomme, ici) : le regard est original, parfois déconcertant, pas toujours captivant mais assumant son choix de se focaliser presque exclusivement sur les dialogues, notamment à travers la relation « unissant » Whale et son jardinier. Les références à « Frankenstein » sont plutôt bien intégrées sans être omniprésentes, on aurait même aimé en voir un peu plus, le reste de sa filmographie étant juste effleuré. C'est très « théâtral », sans que cela soit trop gênant, Brendan Fraser s'en sortant vraiment avec les honneurs de son duo avec le grand Ian McKellen, d'une classe comme toujours inouïe. Je n'en suis pas sorti enthousiaste, mais j'ai apprécié passer une centaine de minutes avec ce grand monsieur du cinéma fantastique, plonger dans son esprit tourmenté par de nombreux événements antérieurs, malgré quelques excès. Un curieux film, injustement méconnu dans nos contrées.
Bon film sur la fin de vie d'un réalisateur à la fois populaire et méconnu.
Ian McKellen est absolument magistrale dans ce rôle, c'est le point fort du film. Brendan Fraser est lui aussi très bon, il prouve que c'est un bon comédien même dans le registre dramatique (dommage que sa carrière n'est jamais vraiment aboutie).
L'histoire est assez belle (dans un genre déprimant).
Mis à part quelques longueurs (il est vrai que le film est assez long), c'est un beau film.
Ian McKellen est absolument magistrale dans ce rôle, c'est le point fort du film. Brendan Fraser est lui aussi très bon, il prouve que c'est un bon comédien même dans le registre dramatique (dommage que sa carrière n'est jamais vraiment aboutie).
L'histoire est assez belle (dans un genre déprimant).
Mis à part quelques longueurs (il est vrai que le film est assez long), c'est un beau film.
James Whale, le célèbre réalisateur du "Frankenstein" avec Boris Karloff, se tient désormais à l'écart des studios dans sa splendide maison. A la fin de sa vie, un peu malade, il tombe sous le charme de son jardinier qu'il parvient à convaincre de poser pour lui, donnant l'occasion au réalisateur de ressasser ses souvenirs... C'est un beau film que nous livre ici Bill Condon qui rend hommage à James Whale et qui nous brosse un touchant portrait de ce qu'il était. Homosexuel au bord de la dépression et en manque d'affection, Whale est parfaitement incarné par Ian McKellen qui nous livre une solide prestation, capable de laisser passer la tristesse ou le désir dans son regard. Face à lui, Brendan Fraser est beaucoup moins expressif mais se débrouille tout de même très bien. On regrettera quand même quelques longueurs et quelques maladresses mais voir un film évoquer la vie de ce cinéaste est tout de même une chose à voir.
Un biopic sur James Whale manquant de piquants et qui peine à passionner. La faute à un rythme mou qui ne met pas en valeur les thèmes abordés (homosexualité, dépression,...) et qui ne gagne en intensité seuelement dans le dernier quart du long métrage. On pourra toujours s'extasier devant la grosse performance de Ian McKellen. Pas mal...
Un film parfois dérangeant, surprenant dans son casting. Je veux bien sur parler de Brendan - George de la jungle - Frazer... Il campe le rôle avec brio. Les relations entre les deux hommes s'expliquent difficilement avec des mots, il y a une part de mystique dans le métrage. J'ai bien aimé mais c'est un film "difficile" ; façon de parler.
Vraiment très beau film ! Les personnages sont inerprêtés à merveille par Ian McKellen et Brendan Fraser !! Ce dernier m'a époustouflé, il aurait mérité une nomination aux oscars ! McKellen joue aussi lui très bien son rôle ! Lynn Redgrave est vraiment charmante, elle aussi, en servante dévouée. Ce film mérite amplement d'être vus !
Ian McKellen est très impressionnant dans le rôle de James Whale. On remarque son aisance et la culture qu'il s'est forgé sur le personnage qu'il interprète. James Whale, grand inconnu pour ma part, a ainsi eu toute mon attention ce soir là. C'est à la fois un film sur l'apogée et la folie, les rumeurs et la vérité et tout cela ne laisse pas insensible. Ce sont bien des génies, des personnes hors du commun qui ont créesles plus grands choses, les plus grands mythes.
Finalement, c'est encore un film très méconnu et qui prouve encore une fois que tout ne tourne pas autour des grandes productions hollywoodiennes. Merci au grand Ian McKellen de mettre son art au service de ces petites productions, de ces films intimistes qui permettent d'amener à une vraie réflexion et de se sentir différents après les avoir visionnés.
Finalement, c'est encore un film très méconnu et qui prouve encore une fois que tout ne tourne pas autour des grandes productions hollywoodiennes. Merci au grand Ian McKellen de mettre son art au service de ces petites productions, de ces films intimistes qui permettent d'amener à une vraie réflexion et de se sentir différents après les avoir visionnés.
L'histoire démarre lentement mais captive rapidement... En effet, on s'attache vite à ce vieil homme qui n'est autre, dans le film, que le réalisateur de "Frankenstein" James Whale. Ses traumatismes dûs à la guerre et sa relation ambiguë avec son jardinier hétérosexuel le rendent particulièrement touchant... Un portrait soigné et réussi...
Une biographie sélective élégante et raffinée qui ne cache rien des penchants de Whale, magistralement interprété par un Ian McKellen inspiré et investi. On découvre aussi Brendan Fraser dans un genre qu'on lui connait trop peu hélas, en jardinier bodybulder. Un portrait plutôt tendre, estival mais qui manque de rythme.
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