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Jérémy J
30 abonnés
653 critiques
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3,0
Publiée le 17 avril 2015
Tom Hardy au top, quel acteur incroyable dans un rôle difficile au vu d'être le seul présent tout au long du film. Mais le scénario reste peux intéressant. On se laçe très vite devant ce film et c'est dommage.
Second long-métrage de Steven Knight, Locke est un huit-clos en temps réel d’une heure trente en voiture. Tom Hardy se doit d’être bon, car c’est le seul personnage que l’on voit durant le film, les autres ne prêtant que leur voix pour des conversations téléphoniques. Si l’acteur est bon, l’intrigue est trop vite révélée, ce qui par conséquent fait perdre un intérêt au fil de l’histoire. Pourtant l’ensemble intéresse, cet homme à qui tout réussi se voit tout perdre à cause d’une liaison d’un soir. Mais tout est dit trop vite et finalement rien n’est dit à la fin. Locke est un projet qui aurait fonctionné en court-métrage, mais n’est pas à la hauteur d’un projet cinématographique. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Outre la performance toute en nuance de Tom Hardy qui porte le film sur ses épaules, l'originalité du scénario assumé qui respecte la règle des trois unités du théâtre classique (unité de lieu, de temps, d'action), ce "Locke" qui pour beaucoup pourrait paraître ennuyeux à l'heure du tout mâché et d'une course aux rebondissements et autres effets spéciaux, m'a enthousiasmé à plus d'un titre. l'introspection du personnage principal, coincé tout le film dans l'habitacle de sa voiture, est d'une formidable et efficace simplicité. Face à ses quatre interlocuteurs du présent et son interlocuteur du passé, un père qui l'obsède et à qui il refuse de ressembler,Ivan Locke a décidé de faire face à ses erreurs quel qu'en soit le prix à payer. Chacun de nous peut alors réfléchir à sa propre histoire, à ses propres choix quand il s'est retrouvé à devoir choisir un chemin plutôt qu'un autre, au risque de voir s'écrouler ce qu'il a construit, et c'est là toute la quintessence du propos du film: assumer ou ne pas assumer, faire face ou ne pas faire face. Ivan Locke est un héros de tragédie grecque, qui va se dresser contre tous pour aller au bout de ce qu'il croit être la bonne décision, avec une rigueur et une détermination sans faille. A l'intelligence du fond se greffe l'intelligence de la forme, avec cette route vers laquelle il avance inexorablement, courageusement, ces voitures qu'il croise, dépasse, ces lumières qui changent, rythment ses pensées, ses humeurs. "Locke" n'est pas forcément facile, il se mérite...
Sur un concept tout simple mais très habilement mis en scène, un thriller qui prend la forme d'un solide drame intimiste. Malgré un rythme assez lent causé par des péripéties très répétitives, un film qui repose exclusivement sur l'excellente prestation de Tom Hardy qui, en incarnant un personnage d'homme ordinaire confronté à un choix humain empli d'une certaine noblesse et de beaucoup de droiture morale comme on peut en voir tous les jours dans la vraie vie, propose un jeu sans fioritures, à la psychologie très cohérente. Certainement pas le film de l'année ni une énorme sensation mais un long-métrage plutôt bluffant, une bonne petite réussite.
Un exercice de style périlleux et sans doute un peu trop pour Steven Knight qui pensait sans doute que le génial Tom Hardy se suffirait à lui-même. En effet, il porte seul le film sur ses épaules mais aussi excellent soit-il, son réalisateur oublie d'insuffler un quelconque intérêt à son film en se satisfaisant d'un faible scénario dont on connait la substance au bout de 15 minutes. Le thème en lui-même est intéressant et le cheminement intérieur du personnage aurait pu accrocher le spectateur mais le trop plein de sobriété qui donne un style résolument épuré bloque l'empathie et même toute autre émotion, en fait on s'ennuie profondément et c'est tout. Aucun rebondissement, aucune fulgurance scénaristique, aucune originalité de mise en scène ou même de plan font de ce métrage un objet cinématographique étrange mais surtout extrêmement soporifique et à dire vrai même Tom Hardy, que j'admire au plus haut point, ne relance vraiment l'intérêt, il parait presque effacé et ses scènes d'introspection et de monologue enflammé avec son patriarche à qui il ne veut en aucun ressembler sonnent faux et en deviennent presque risibles. Un essai louable en soi mais non transformé et le résultat laisse clairement à désirer. Dommage.
Locke présente la particularité de se dérouler "en temps réel", à savoir sur un laps de temps de 1h30, durant lesquels le spectateur restera majoritairement confiné dans l'habitacle du véhicule du héros. Celui-ci utilise le téléphone embarqué pour tisser une intrigue triangulaire plutôt bien faite, même si évidemment l'envergure du film reste très limitée. Pari réussi néanmoins grâce à la bonne performance de Tom Hardy, qui fait preuve d'une sacré ouverture artistique pour s’être lancé dans ce projet fauché malgré son statut de star internationale : ce serait presque le point le plus notable du film.
J'ai eu beaucoup de difficultés à rester accroché à ce film. La mise en scène et le scénario, volontairement épurés, n'ont nullement attiré ma sympathie. Certes, la tension dramatique est palpable, mais la linéarité de l'ensemble couplée à un épilogue des plus tristes confortent le bien fondé de ma critique, succincte elle aussi.
En fait, je suis extrêmement embêté pour donner une note. Globalement, Tom Hardy est à contre emploi des rôles qu'on lui connait, en ennemi de Batman, en garçon de bar frustre, en bootlegger taciturne, en trappeur etc. Un rôle purement psychologique et tout en dialogues. Le film est construit comme un thriller, avec un huis-clos qui nous laisse croire qu'il va se passer quelque chose de grave. Mais en fait, c'est d'une banalité affligeante. Sur chaque point de l'histoire, le démarrage et la fin sont exactement comme on s'y attend. SI bien que, même si ça ne dure que 80 minutes, on attend que ça se finisse pour être délivré.
Ivan Locke sort du travail, monte dans sa BMW, et préfère tourner à droite plutôt qu'a gauche à un feu rouge ... Ce choix va confronter le personnage à ses responsabilités et ses erreurs le temps de 90 minutes fatidiques. Tom Hardy est comme a son habitude excellent, et porte le film à lui tout seul, n'interférant avec d'autres acteurs que par le biais du téléphone. On se laisse entraîner par les intrigues et les secrets qui entourent le personnage, et c'est un pur bonheur. 7 jours de tournage, un budget ridicule et des intrigues banales, il n'en faut pas plus pour que Steven Knight nous ponde une merveille.
Un seul acteur, un seul lieu (en mouvement permanent), mais des dialogues au téléphone qui constituent tout le film. Autant dire que le cahier des charges est un défi. Ce défi est brillamment relevé grâce à Tom Hardy parfait, qui parle de façon lente et uniforme (voilà un Gallois (Anglais à l'accent Gallois) facile à comprendre !), mais avec des dialogues un peu trop écrits. Le scenario tient la route par la variété des interlocuteurs, même s'il est peu crédible. J'ai apprécié l'immense courage de la décision, face aux lourdes conséquences de tout genre, c'est si rare au cinéma, si rare dans la vie.
Un très bon film de scénariste, reposant sur des conversations téléphoniques lors d'un trajet en voiture. Minimaliste, mais très agréable, avec une bande son travaillée autour de multiples enjeux moraux. Être un good guy malgré tout, en quête du "fixe it". Evidemment très subjectif puisque l'on ne voit qu'un personnage à l'écran. Film concept comme The Guilty (l'original suédois), et tout aussi réussi
Un huit clos qui fonctionne bien. Le schéma est très répétitif certes, et les moins patients céderont dans l'ennui, mais si on veux y prêter attention et se mettre dedans, c'est plutôt bon. Tom Hardy est vraiment impliqué, et ça fait plaisir à voir.
relativement chiant, même si l'acteur, arrive à tenir le film à lui tout seul, 2h de routte ou il ne fait que recevoir et passer des appels, c'est limite stressant. ON NE TELEPHONE pas au volant !