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    Solo: A Star Wars Story
    Note moyenne
    3,3
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    982 critiques spectateurs

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    Fred M.
    Fred M.

    8 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2018
    j ai bien aimer ce film ont est pas tout a fait dans les premiers starwars mais par rapport au critique acide que j avais lu ca reste plus que correcte
    Clémentine L.
    Clémentine L.

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juin 2018
    Vraiment impressioné ! Je pensais que sans Harrison Ford, on ne retrouverai pas le Han Solo sarcastique avec plein de mimiques. Mais je me suis trompé, on retrouve toutes les carasteristiques du Han Solo, et on s'habitue très vite au manque Harrison Ford qui vraiment bien remplacer. Un des meilleurs Star Wars à mon gout
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 juin 2018
    j'ai bien aimé ce spin-off de Star Wars mais je ne peu pas lui mettre plus je voulais lui mettre 4 étoiles mais si je lui enlève une c'est à cause de deux choses déjà la première c'est comment solo a eu son nom et ça m'a dérangé je m'explique car son nom il l'a eu d'une blague qu'on fait depuis que je suis enfant et ça m'a énervé et la deuxième chose qui ne va pas c'est la couleur du film c'est super sombre et pourtant je l'ai vu en 2D il y a vraiment un problème avec cette image la première partie du film est tout bleu d'accord je l'accepte mais après l'image est quasiment noir c'est vraiment désagréable mais sinon l'histoire est très bien j'ai bien aimé comment il a rencontré Chewbacca et l'acteur qui joue solo et quand même très bien convaincants c'est clair ce n'est pas Harrison Ford mais il fait le taf si vous aimez Star Wars je vous conseille quand même d'aller le voir et faire votre propre opinion
    Critik D
    Critik D

    154 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juin 2018
    Je n'avais pas d'attente particulière vis-à-vis de ce film, si j'étais conquise par le choix du réalisateur, ce n'était pas le cas d'Alden Ehrenreich. Finalement après avoir visionné le film, ce n'est pas ce qui m'a le plus marqué. Si la réalisation est correct et rempli à la fois le cahier des charges et le fan service, le casting est plutôt plaisant, j'ai eu plaisir à découvrir Emilia Clarke dans ce rôle, mais le scénario n'est vraiment pas captivant. J'en suis sortie en me disant que parfois, il vaut mieux fantasmer l'historique des personnages. Je n'ai pas retrouvé le personnage d'Han Solo dans ce film, où sont les répliques sarcastique ? le je m'en foutisme ambiant ? où alors j'ai gardé une image totalement faussée. Sans dire que le film est mauvais, le scénario ne m'a attisé aucun intérêt et les deux heures quinze minutes de film m'ont paru bien longues. Tout était convenue, même les rencontres avec des personnages emblématique étaient insipides. Et je me questionne vraiment quant à la présence de Dark Maul ? Han Solo serait-il si vieux ? Bref, je n'ai pas été convaincue par ce film mais je tenais à m'en faire mon propre avis.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 juin 2018
    Contrairement aux critiques actives, très bon film, sombre, rythmé, références bien dosées, merci Ron Howard d'avoir relevé le challenge et le niveau !
    alchimissste
    alchimissste

    13 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juin 2018
    Ma critique est un copier coller de l'épisode 8 de star wars, le saccage de l'oeuvre de george Lucas.
    Ce film apporte rien aux films starwars , l'acteur principal à pas le charisme d'un harrison ford, d'ailleurs pour moi c'était un autre personnage.
    PAr moment c'est un peu long, et il y a une incohérence chronologie, la présence d'"un méchant," fait que normalement a l'épisode 4, han solo devrait avoir 70 ans,

    bref je suis allé voir le film en me disant que c'est un divertissement et de débrancher mon cerveau et cela se regarde 10.5/20
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 juin 2018
    2h15 qui passent à toute vitesse, on apprend enfin plus de détail sur ce magnifique personnage, sa rencontré avec Chewie. l'histoire avec kira est une très bonne idée j'ai hâte d'en connaître la suite en espérant qu'il y en ait une.
    Chez B
    Chez B

    8 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juin 2018
    Un starwars moyen , vraiment pas à la hauteur de solo.. des couleurs fades
    Un peu long, sans charisme.. décevant..
    Sofiane B.
    Sofiane B.

    20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2018
    Très bon film, j'ai bien aimé l'acteur qui joue Han Solo, il incarne bien son personnage. J'imagine qu'il y aura une suite à ce film.
    Barry.L
    Barry.L

    31 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2018
    ''Solo : A Star Wars Story'' ou l'archétype même du film massacré, bousillé et traîné dans les orties avant même sa sortie. Un film qui traîne une telle réputation que l'accueil plus que mitigé est on ne peut plus prévisible. En bref : un film mort-né. D'abord réalisé par le duo Phil Lord et Christopher Miller, ce spin-off sur la jeunesse de Han Solo s'est vu changer de réalisateur en cours de tournage. Kathleen Kennedy parle pour justifier cette répudiation d'un ''différent créatif'' (sous-entendu, le film tournait entre les mains du duo à la véritable comédie). Ce fut donc le compétent et efficace Ron Howard (réalisateur de ''Willow'',''Rush'' et de plein d'autres films) qui fut chargé de retourner environ 70% des scènes. Soyons simple ; c'est le b****l ! Mais une fois qu'on a dit tout ça, il faut juger du produit fini. Le film est donc aussi mauvais que la rumeur le prétend ? Et la réponse est : absolument pas.

    ''Solo : A Star Wars Story'' retrace les débuts de Han Solo. Parmis les choses attendues, le film explique comment Han est devenu le contrebandier le plus célèbre de la galaxie (et du cinéma), mais aussi comment il a rencontré Chewbacca, Lando Calrissian et bien entendu, comment il a acquis le mythique Faucon Millenium. Cependant, le film montre aussi des choses qu'on ignorait totalement. Où a t'il grandi ? Qui était son mentor ? Et surtout, qui fut, avant Leia Organa, son premier grand amour ?

    Pour vraiment aimer le film, il faut remplir deux conditions. Premièrement, il faut tolérer le principe du concept du préquel, ce genre de film qui vient vider (ou au contraire l'enrichir) tout le mystère d'un protagoniste. On peut reprocher à Hollywood cette manie de vouloir tout expliquer à travers suite, prequel, spin-off... ce genre de film peut en effet manquer de pertinence en voulant absolument tout dire sur son sujet : c'est ce qu'on avait reproché avec trop de sévérité à Lucas et sa prélogie (les gens ne voulaient pas forcément voir Dark Vador... enfant!). Deuxièmement, il faut tolérer l'idée que Han Solo, le beau, le fort, le charismatique Han Solo soit interprété par un autre qu' Harrison Ford. C'est sans doute le point qui fera hurler les puristes : voir un autre jouer le rôle d'Han. Dès lors, l'interprétation Aiden Ehrenreich n'est pas en cause, c'est l'idée même du changement d'acteur qui fichera de l'urticaire aux fans les plus hardcore d'Han Solo version Harrison Ford. Deux choses à dire là dessus. Déjà, ne pas être un fan d'Han Solo est paradoxalement ce qui peut permettre d'aimer le film : on ne criera pas de voir ce changement, forcé, de casting. Et ensuite, cela fait déjà un moment que l'image de Han Solo a perdu de sa superbe. La raison ? L'inteprétation exécrable d'Harrison Ford dans ''Le Réveil de la Force''. Ce film est donc un bon moyen de rajeunir Han, lequel en avait bien besoin.

    Indépendemment de tout critère appréciatif, il est amusant de voir que Disney, entre les épisodes de Star Wars numérotés et les spin-off applique une politique radicalement opposée. Les épisodes 7 et 8 ? On fait mine de filmer des nouveautés (nouveaux lieux, nouveaux personnages) mais on le fait de la manière la plus vieille qui soit (tous les codes sont identiques à ceux de la trilogie originale, le faussement courageux épisode 8 n'échappe pas à la règle). ''Rogue One'' et ''Solo'' ? On filme des événements (''Rogue One'') ou des protagonistes (''Solo'') qu'on connaît, mais en cherchant à innover continuellement et en adoptant des codes scénaristiques et visuels différents de ceux auquel Star Wars nous avait habitué jusqu'ici. La première chose qui saute aux yeux avec ''Solo : A Star Wars Story'', ce n'est pas, comme on aurait pu s'y attendre la performance d'Aiden Ehrenreich mais bien l'esthétisme du film. On est dès le début du film plongé dans des décors sombres, très faiblement éclairés. Voilà quelque chose d'inédit dans un Star Wars. Au contraire des belles lumières de Lucas, au contraire du côté clinquant de J. J Abrams (chrome, chrome, chrome et encore chrome), Ron Howard adopte une esthétisme incroyablement tamisée, ce qui est déjà la 1ère originalité de ce spin-off. Il prolonge ainsi ce qui avait été engendré avec ''Rogue One'' : une manière de filmer plus en prise avec réel. Les mauvaises langues diront que ce manque d'éclairage sert à dissimuler des décors soi-disant non terminés, à dissimuler de possibles faux raccords. Mais cette noirceur visuelle sert justement à illustrer le scénario un peu plus sombre que d'habitude. Nous ne sommes pas avec de braves Jedis, sur de gracieuses planètes. Nous sommes avec des contrebandiers, sur de sinistres planètes qui offrent multiples cachettes. Ce travail qui en gênera plus d'un est dû au chef-opérateur Bradford Young. Quand on sait que Bradford Young était le directeur photo de ''A Most Violent Year'' (J. C Chandor, 2014) et ''Premier Contact'' (Denis Villeneuve, 2016), on ne saurait s'étonner du résultat. Celui-ci aime aime travailler les lumières mortifères, parfois sinistres. Ce choix-là a une conséquence : le film s'ancre dans une tonalité moins joyeuse qu'à l'habitude. L'obscurité sert à illustrer l'archaïsme des planètes. Grosse surprise dans un Star Wars, c'est voir à quel point certaines planètes dans la lignée de Tatoine sont en retard technologiquement parlant (un des gardes de l'antagoniste a même une épée!). ''Solo'' est un film qui sent la rouille, le cambouis et la boue. Il faut voir cette très bonne scène de guerre au début du film. Dans cette scène, fini les revigorantes bastons de Star Wars mais bien au cœur de l'horreur de la guerre.la perte de repères, l'horreur des tirs de laser et l'hideuse boue au sol (oui, vous avez bien vu de profondes tranchés, qui rappelle forcément quelque chose), Ron Hpward transpose Star Wars dans un contexte conplètement terre-à-terre (encore plus que dans ''Rogue One''où les batailles donnaient encore la pêche). Ron Howard sans renier la démesure de Star Wars a le talent de réaliser des scènes d'action extrêmement sèches, sans concession. Par moment, on a l'impression d'être transposé dans ''Spectre'' (Sam Mendes, 2015) ou dans les films de Zack Snyder ( « en fait, cette comparaison est le meilleur moyen d'enfoncer ''Solo'' » diront les détracteurs de Zack Snyder) : des films aux scènes d'action spectaculaires, mais dans lesquels la noirceur froide et sèche est de mise. Ron Howard répond à la noirceur brûlante de Lucas avec une noirceur glaçante.

    Puis vient la question du scénario et de ses personnages. On est heureux de voir que l'univers de Star Wars s'élargit. Ron Howard montre de façon toute bête que les enjeux qui peuvent animer les personnages de Star Wars ne sont pas forcément nobles. Il montre aussi que le monde de Star Wars n'est pas réduit à ses aspects mythiques. Il n'aborde pas la Grande Histoire (celle des épisodes numérotés) mais se focalise davantage sur des figures de l'ombre. Ce point de vue enrichit l'univers de cette franchise. Les méchants, eux ne sont plus des vilains membres de l'Empire : au contraire, Han peut tenir une conversation sans hostilité avec l'un des ses membres. Le but du héros n'est pas associé à la grandeur. Tous les protagonistes n'ont qu'un seul but : l'argent. C'est l'une des raisons qui fait que ''Solo'' n'offre pas une histoire manichéenne. Le scénario concocte donc plusieurs scènes de casses qui dans l'optique d'un Star Wars sont très neuves. On a beaucoup parlé (enfin, ceux qui s'intéressent encore à Star Wars) d'un western de l'espace. Oui, si on veut, mais le film est aussi très proche du film noir à l'américaine. Plusieurs codes s'apparentent à ce genre de cinéma : le héros qui pour réaliser son rêve est prêt à tout, la femme fatale aux desseins ambigus, des scènes de casses etc. toutes ces nouveautés élargissent l'univers. Rien que Corellia, la première planète du film offre un nouveau décor : c'est une palnète ultra industieuse où l'Empire diffuse sa propagande pour enrôler les malheureux habitants dans l'armée. Le film s'axe donc sur l'archaïsme et la pauvreté des planètes visitées par nos héros. Justement, parlons-en de nos héros. Passons rapidement sur le défaut principal du film : le parcours de Han Solo. Loin d'être inintéressant, il est regrettable que la situation et l'état d'esprit d'Han soient restés les mêmes entre la fin de ce film et l'épisode 4. comme si, entre les deux intrigues des deux films (séparées par un certain nombre d'années), il n'était strictement rien arrivé à Han. Or, on sait, vu la manière dont la fin est ouverte que Han connaîtra maintes aventures entre ce film et le moment où, sur Tatooine, il rencontrera Luke Skywalker et Obi-Wan Kenobi. Comme pour Anakin dans la prélogie, beaucoup de gens regretteront que le passé d'Han ne soit pas tel qu'ils l'avaient imaginé. Mais arrêtons de parler d'Han. Contrairement à ce qu'on aurait pu croire, ''Solo'' n'est pas totalement collé à Han, il propose une galerie de protagonistes tout aussi (sinon plus) intéressants que notre contrebandier préféré. Parlons d'abord de ceux qu'on connaît déjà : Chewbacca et Lando. Disons le tout de suite, leur traitement (et ça fait du bien) est ORIGINAL. D'abord, reconnaissons que Chewie était de plus en plus déceptif ces derniers temps. Dans l'épisode 4, Han disait de lui qu'il pouvait briser les bras de ceux qui l'ennuyaient. Autant dire que Chewbacca s'est bien embelli dans les épisodes 7 et 8 (où il finit végétarien, ben voyons!). Rien de tout cela ici : la rencontre entre Han et Chewbacca est très marquante. Et, chose incroyable, très effrayante. On savait que le ''gentil'' wookie pouvait se révéler violent, mais pas à ce point. En effet, Ron Howard innove le temps de cette scène avec une nouvelle façon de filmer la grosse bête de poils. Chewie n'était pas le gentil costaud de le bande, ni le comique de service, fait à base de cris. Dans cette scène, c'est bien une créature monstueuse et dangereuse que l'on découvre avec surprise et effroi. Il faut d'ailleurs plusieurs plans sur Chewbacca pour le reconnaître. Cette scène plutôt violente est significative de la noirceur de cet opus. Dommage que cette séquence ''extrême'' soit gâché par les bêlements de Han (qui parle donc, on ne sait comment, le wookie) mais Lando n'est pas en reste. Sentant que le cahier des charges est moins rempli que celui d'Aiden Ehrenreich (lequel doit respecter le jeu d'Harrison Ford), Donald Glover se lâche dans le rôle de Lando Calrissian. Il introduit un surprenant aspect efféminé à Lando. Et la polémique autour de la prétendue pansexualité de Lando est absurde. Ce n'est qu'un tout petit détail. Et puis, là où Star Wars 7 et 8 sont très chastes, quelle surprise de découvrir des sous-entendus sentimentaux et sexuels. Qui plus est, entre un humain et un... robot ! La droïde d'ailleurs sans avoir un rôle important apporte des nouveautés à Star Wars. L3 (bon d'accord, le nom est nul) apporte mine de rien des questionnements sur l'intelligence artificielle, questionnements qu'on retrouve d'habitude plus dans les films de s-f dits ''sérieux'' (style ''Blade Runner'' et sa suite). Ce n'est pas grand chose, mais quand même, on peut se demander si, dans cet univers un robot peut-il avoir des sentiments. Et jusqu'où peut aller l'autonomie d'un robot ? Les droïdes ont-ils des droits ? On sent avec L3, obsédée par l'égalité des droits des robots que Ron Howard se moque de l'épisode 8 et son militantisme idiot pour le droit des animaux. Ajoutons aussi que L3 n'a pas un look immédiatement assimilable aux jouets. Il est vrai qu'on peut lui préférer le plus mystérieux K-2SO de ''Rogue One''. Quoiqu'il en soit, nous sommes en terrain connu avec Chewie et Lando. Qu'en est t-il des nouveaux ? On ne s'appesantira sur le méchant Dryden Vos. Réduit à deux pauvres scènes, le personnage méritait mieux (et encore une fois, habillé tout en noir, décidément il n'y a que ''Rogue One'' pour nous apprendre que la garde robe des plus grosses ordures intergalactiques n'est pas forcément noire...). D'autant plus que son rôle est fondamental vu qu'il a sous ses ordres (et donc réunis) les deux autres personnages importants du film : Qi'Ra, l'aimée de Han et Beckett, le mentor de Han. Pour Beckett, c'est un beau personnage car c'est l'un des seuls protagonistes amoral (et sympathique) à ne pas changer d'un iota. Homme sans principe, il restera le même jusqu'au bout. spoiler: C'est la raison pourquoi Beckett doit mourir. Il aime Han mais sait qu'il ne pourra pas changer (''tu as eu raison gamin'' dit-il après que Han ''shot first'' : ça y est Beckett en mourrant à trouver un parfait apprenti avec Han).
    Le côté très touchant de Beckett doit évidemment beaucoup au grand Woody Harrelson (impeccable, comme d'hab') : visage dont la rudesse contraste avec ses tristes yeux. Il est aussi très bien secondé par Val (Thandie Newton, spoiler: dans un rôle qui hélas disparaît trop vite
    ). Mais le plus beau personnage car le plus novateur reste sans conteste celui de Qi'Ra (Emilia Clarke, qui parvient sans problème à se détacher de l'encombrant rôle de Daenerys dans ''Game of Thrones''). Femme aux multiples visages, elle rappelle les héroïnes des films noirs des années 40/ 50. Tantôt femme en détresse, tantôt femme fatale aux desseins obscurs, elle reste ambigües jusque dans son amour pour Han. N'ignore t-elle pas qu'il est trop tard pour eux de vivre ensemble ? Sait-elle que leur relation ne pourra pas perdurer ? Pour en revenir à l'ambiguité, il faut dire que ce protagoniste féminin est le 1er à avoir droit (plus qu'à être) tourmenté de bout en bout. Cela peut paraître étrange, compte tenu de l'accumulation de personnages féminins dans ''Le réveil de la Force'' et ''Les derniers Jedis'', mais il y a quelque chose de misogyne dans ces épisodes. En effet, Disney a cru bon de se doter d'une pointe de féminisme... en faisant des femmes des saintes qui n'ont aucun véritable défaut moral. Les grands tourmentés de Star Wars (et donc les grands humains) restent masculins : Anakin/ Vador, Kylo Ren et Luke. Autrement dit, les femmes, de plus en plus nombreuses (et c'est à saluer) ont paradoxalement des caractères de plus en plus étroits. Certes, ce propos est à atténuer avec l'opiniâtre Jyn Erso (Felicity Jones) dans ''Rogue One''. Mais même elle, finissait par choisir son camps et à le servir corps et âme. Ici, si on devait désigner le nouvelle Anakin, ce serait Qi'Ra tant elle valdingue d'un camps à l'autre. Et toute l'habilité de Ron Howard est de nous tromper sur la dualité de Qi'Ra. Puisqu'il a l'intelligence d'introduire un nouveau personnage masqué, qu'on croit donc être le nouveau Dark Vador ou Kylo Ren : Enfys Nest. spoiler: Or, la suite du film confirme que ce personnage est et a toujours été entiérement bon
    . C'est là qu'on devine que Qi'Ra, dans sa discrétion, est en fait le centre de ''Solo : A Star Wars Story''. Elle est celle qui côtoit la lumière (elle veut sauver les héros) et l'obscurité ( spoiler: twist final étonnant : elle est liée au côté obscur via Dark Maul, lequel réapparaît bien vivant en hologramme ; ce twist provoquera au choix des frissons de plaisir à certains ou des hurlements à tout ceux qui maudissent la prélogie
    ). On ne s'étonnera donc pas, vu la profondeur du personnage, que la fin du film laisse des beaux mystères autour de Qi'Ra et non autour de Han. On espère la revoir prochainement.

    Bien sûr, des défauts, il y en a. On a déjà vu que certains éléments du parcours de Han et que le méchant n'allaient pas. Idem pour la musique moins imperrissable de John Powell que celle de Michael Giacchino pour ''Rogue One'' : même si on a, ce qui est rare dans un Star Wars des choeurs entièrement féminins pour évoquer Enfys Nest. Deux autres petits bémols : certains protagonistes meurent trop vite, ce qui nous empêche d'être autant ému que dans (encore lui) ''Rogue One''. Mais le bémol principal : c'est bien entendu l'humour. Star Wars a toujours eu un humour inégal : le pompon atteint avec les blagues lourdingues du 7 et 8 (parfois pire que Jar Jar Binks lui-même). Ici, fort heureusement, l'humour est atténué par la noirceur de la relation entre les protagonistes. A ce sujet, sans vouloir défendre cet acte de censure évident, Kathleen Kennedy a sans doute eu raison de virer Phil Lord et Christopher Miller qui faisait du film une comédie. Or, c'est justement le fait qu' il y ait une dose limitée d'humour et de punchline qui fait que ''Solo'' n'a pas à être comparé à un Marvel. La désinvolture qui plombait tout les enjeux des ''Gardiens de la galaxie'' (James Gunn, 2014) ne se retrouve heureusement pas là.

    ''Solo : A Star Wars Story'' est un film qu'on fnit par aimer ''comme ces enfants souffreteux à qui on donne d'instinct plus d'amour qu'aux biens-portants'' (pour citer Jacques Deray à propos de son film ''Le Solitaire''). ''Solo'' est un film souffreteux dans son projet mais est aussi rempli de bonnes idées. Soyons franc : ''Solo'' est moins bien que ''Rogue One'' d'accord, mais tellement mieux que ''Le Réveil de la Force'' et ''Les derniers Jedis''. Gardons espoir. Disney a les moyens de faire de bons Star Wars. Si on se méfie de ce que sera l'épisode 9 (hélas : retour de J. J Abrams), on attend avec impatience d'éventuels spin-off sur Boba Fett et sur Obi-Wan.
    N_guy
    N_guy

    47 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2018
    Un bon film d'aventure galactique mais l'ombre de Harisson Ford fait de ce film seulement une très bonne série B.
    GyzmoCA
    GyzmoCA

    181 abonnés 1 752 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2018
    Solo est un bon spin off de la série Star Wars. On y retrouve la rencontre entre solo et Chewbacca, le début de l'histoire avec le Faucon Millenium. L'action est présente avec de beaux décors et une belle mise en scène. On s'éloigne un peu du thème des stars wars avec le combat des forces mais c'est distrayant et bien fait dans l'ensemble.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 juin 2018
    le pire starwars... on s'ennuie au possible. Disney est en train de tuer la licence sur l'autel du profit et sur le dos des fans...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 juin 2018
    Je n'aime pas le mot "fan" ; cependant, le Retour du Jedi est mon tout premier souvenir cinématographique... et, l'année d'après, l'Aventure des Ewoks. Car oui, à l'époque aussi, après le succès des épisodes 4-5-6 on a eu le droit à du "spin-off" !
    Depuis ma tendre enfance jusqu'à aujourd'hui, la saga Star Wars ne m'a donc jamais quitté.
    Après la déception de l'Episode VIII, je pensais bêtement boycotter tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à des aventures se passant dans une galaxie lointaine, très lointaine... et puis, ayant beaucoup d'intérêt pour les réalisations de Ron Howard (qui, lui aussi, a bercé mon enfance dans Happy Days) et sa liste de réussite derrière la caméra (Willow, Backdraft, Apollo 13, de l'Ombre à la Lumière, Rush, au Coeur de l'Océan etc), je me suis quand-même laissé tenter par cette origin story du plus célèbre contrebandier de la Galaxie.
    Le verdict est que j'ai passé un moment tellement agréable que j'y suis retourné une seconde fois dans la semaine.
    J'ai rigolé, j'en ai pris plein les yeux, il y a un retournement sympa à la fin, le tout est cohérent, bien joué (en VO, je ne sais pas si le doublage français casse le jeu des acteurs ?) et bien écrit.
    Bref, plein de mauvaises critiques qui ne sont pas justifiées à mon avis. Le seul point faible de Solo est de sortir à peine 6 mois après l'Episode VIII qui a laissé un goût amer à certains. Après, est-ce une raison pour attribuer une mauvaise note à Solo. (peut-être même sans l'avoir vu ?)
    Galactus
    Galactus

    8 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2018
    C'est Ron Howard qui a fait ça ? J'ai lutté pendant deux heures pour ne pas m'endormir. À part l'acteur principal, les autres n'ont pas l'air de trop y croire. Emilia Clarke est bien meilleure dans le dernier Terminator. Mes deux étoiles sont généreuses. Le plus mauvais Star Wars depuis bien longtemps. La déception est totale.
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