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traversay1
3 563 abonnés
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2,5
Publiée le 3 janvier 2015
Oxford, son prestige, son passé, ses rites, ses vices cachés. Un symbole très britannique et séculaire que ce Riot Club, censé être la crème de la crème anglaise. Il se décline en 3D : débauche, décadence et débordements. Une drôle d'élite, ou qui se considère comme telle, avec la morgue de ceux qui se croient supérieurs au commun des mortels et donc tout permis. Avec des comportements détestables, insolents et vulgaires, dérapages inclus. Comme The Riot Club n'est pas un documentaire, on pourrait s'attendre à ce que le film de la danoise Lone Scherfig (Une éducation) propose un regard distancié, une vision critique des us et coutumes de cette bande de snobs, prétentieux et imbus d'eux-mêmes. Le message y est bien mais le scénario se contente d'être factuel et n'aborde pas de front son sujet, se permettant même de garder une petite place pour une romance assez niaise qui est nettement hors sujet, vu le contexte.
31 décembre 2014 (1h 46min) De Lone SCHERFIG (2014). Bien joué par de jeunes acteurs. Pour autant le film est une satire un peu convenue et jamais transgressive de la haute société anglaise. C'est souvent méchant (gratuitement) et cynique . On oublie assez vite !
Cette fois-ci la réalisatrice danoise nous plonge au sein d'une confrérie étudiante dans les décors austères et empreint d'Histoire de Oxford. Malheureusement le plongeon dans ce milieu reste particulièrement vaine et cousu de fil blanc. Rites et initiations sont logiques mais les personnages sont des clichés qui n'apportent qu'ennui. C'est court et d'un cynisme simplifié. Même l'université d'Oxford est décevante alors qu'elle aurait dû être un personnage à part entière du film. Ca reste un bon film, techniquement rien à redire, les acteurs sont tous bons et ce genre de sujet reste interessant. Dommage que ce même sujet ne soit jamais traité à fond.
En ayant vu la bande annonce le film perd toute sa superbe, les scènes clés y sont résumées. Pour le coup la bande annonce donne vraiment envie de voir ce film mais pas mal de scènes m'ont laissé sur ma faim, ce qui est bien dommage au vu du potentiel qu'il y avait dans ce film.
c est du déjà vu, du rechauffé et c'est mal joué. Des scenes longues, nulles et une fin sans commentaires... incomparable avec Le cercle des poetes disparus. Pendant la diffusion de ce navet de nombreuses personnes ont quitté la salle, j'ai failli le faire aussi mais je voulais voir jusqu'ou pouvait aller la nullité de ce film
Un film qui se targuait d’investir les clubs ou sociétés secrètes des grandes écoles ne pouvait laissait indifférent et ne pas donner envie. Il y a quinze ans un film américain au souvenir très périssable se servait de ceux-ci par le prisme du film de genre, le thriller étudiant plus précisément. Ici Lone Sherfig entend vraiment montrer ce que sont ces clubs élitistes fréquentés essentiellement par la très haute bourgeoisie. On est à Oxford, l’une des plus prestigieuses écoles au monde, enfin prétendument. Malheureusement, hormis les belles gueules de son casting très lisse (enfin on retiendra surtout le sublime Douglas Booth), rien ne marche dans ce « Riot Club ». Ces clubs n’étant pas clairement rapprochés de la franc-maçonnerie dans le film, elle rate la partie la plus intéressante de son récit. Ensuite, hormis des rites de sélection attendus et gentillets, les deux tiers du film se déroulent dans une pièce d’un pub anglais où les dix membres du club fêtent leur suprématie supposée et élisent leur président. Jusque là le film se laissait regarder mais dès lors qu’on entre dans cette séquence c’est du grand n’importe quoi : dialogues vulgaires, provocations supposées choquantes, cuite dantesque, brouhaha agaçant, violence gratuite, scènes exagérées, … On a le droit à presque une heure de bêtise avouée où des jeunes dandys aisés plus détestables les uns que les autres se croient tout permis. Ce n’est pas du cinéma mais la mise en scène d’un exutoire, celui de toutes les conneries et de l’état d’esprit de nantis prétentieux. Si ça vous tente… Donc à part Douglas Booth…
Film très sympa, où l'on passe un bon moment, même si c'est assez révoltant de voir cette jeunesse dorée agir de la sorte, mais ça reste un film ! ;-) On ne s'ennuie pas, on reste captivé, que demander de plus...
.. ah oui, il y a de beaux gosses, ce qui ne gâche rien ;-)
Ce film est un hymne à la médiocrité. Il n'y a aucun fil conducteur, à part les beuveries de ces jeunes gens prétentieux. On aurait dû partir comme on fait plusieurs personnes dans la salle.
The Riot Club est un travail tout à fait savoureux sur de nombreux aspects : - une déco foisonnante qui assume totalement l'univers mi-Harry Potter mi-chasse à cour dans une université d'Oxford hyper-cinématographique ; - une image dotée d'un "so British" second degré avec du kitsch placé au bon moment qui saupoudre la lumière de talc et transforme un flashback situé au 18ème siècle en Fragonard érotique ; - un scénario en trois actes et une conclusion bien ficelés (par Lone Sherfig et Laura Wade, auteur de la pièce Posh dont le film est tiré) ; - quelques excellents dialogues et traits d'humour comme ne savent en offrir que les scénarios anglais ; - un casting PAR-FAIT... dans lequel les acteurs les plus beaux sont les meilleurs. Mention spéciale à Sam Claflin (Alistair), impeccable en odieux-issime psychopathe anti-pauvres. On espère qu'il a la délicatesse de cotiser à la pension de retraite de Hugh Grant. Son co-premier rôle Max Irons (Miles) s’en sort bien aussi, malgré un côté “cucul la praline” vraiment pas nécessaire. Seul bémol formel : la musique grandiloquente mono-instrumentale qui souligne sans apporter grand chose.
Mais au final The Riot Club est un film kiffant et bien fait qui aurait pu être brillant, s’il s’était abstenu de sa touche nunuche.
Plutôt décevant malgré un sujet fascinant. Le film oscille entre l'envie de nous en dire plus sur ce "club" et l'opposition entre les deux protagonistes, mais se retrouve, au final, le cul entre deux chaises et n'exploite réellement ni l'un ni l'autre. Pourtant la matière est là, les idées aussi, mais le traitement est soit trop rapide, soit sous exploité et à la place, on a le droit à quelques scènes totalement inutiles qui coupent le rythme de la narration et viennent briser la tentative de création d'une atmosphère malsaine. On retrouve pas mal de clichés, les personnages sont très peu creusés, et le casting ne relève pas le niveau. Sur la fin, on commence à ressentir un peu de tension mais, encore une fois, le tout est bâclé et le film reste en marge de son sujet.
Sympa ! Ne pas regarder la bande-annonce pour mieux apprécier le film. Le jeu des acteurs est parfait. On s'attache à certains personnages et on a envie d'en gifler d'autres parfois !!
Le plus : l'accent So British qui donne un charme à ces belles gueules !
Grande envie de voir ce film et très agréablement surpris. On ne s'attend pas à ce que l'histoire prenne ce sens, même en ayant vu la BA. Très bien monté ; un crescendo qui se vit intensément. Une séance de cinéma qui reste dans les meilleures de mes dernières sorties !
Je suis restée scotcher du début à la fin ! Ce film est à la fois surprenant et horrifique. L’action se situe dans l’université d’Oxford, où l’élite de l’élite se côtoie. Le spectateur rentre vite dans le vif du sujet, avec une brève explication de la fondation du club. Pour y rentrer, il faut être sollicité … Comment se faire remarquer ? Les deux nouveaux membres vont juste déchanter à partir de ce moment, sans savoir réellement dans quoi ils s’embarquent. On les envie comme … pas du tout. D’être sélectionné, c’est comme un honneur mais, est-ce que cela en vaut vraiment la peine ? Je pense que non vu comme se passe le premier dîner du club ! Cette séquence est remplie d’émotions, et pas dans le sens positif ! Ce qui se passe lors de ce fameux dîner dépasse les codes du club et même le simple côté humain. Ces personnes ne pensent qu’à leur argent et pensent avoir le pouvoir sur tout le monde grâce à cela. La seule personne censée du groupe arrive encore à se laisser influencer à certains moments pour ne pas être « exclu ». Les autres le remarquent vite et en profitent plus ou moins. Je suis un peu frustrée de la fin. Pas qu’elle n’est pas bien, mais je m’attendais à plus. Cela nous laisse juste deviner la suite, soit le cercle vicieux du club, on ne parle plus de ce qui s’est passé, on reste « uni ». Un mot qu’ils emploient souvent, sans vraiment l’appliquer d’ailleurs … De ce film, on peut ressortir le fait que les riches, même avoir commis quelque chose de gravissime, s’en sortent quasiment tout le temps.
Film très inspirant parlant d'un sujet d'actualité. L'argent permet il de faire tous ce que l'on veut quand on le veut et ou on le veut sans se soucier des conséquences? Ce n'est pas un chef d'œuvre mais c'est plutôt sympa et Max Irons, y est époustouflant.
Un peu déçu par ce film qui est pourtant pas mal, mais j'avoue que je m'attendais à beaucoup mieux, au film de l'année. En effet je trouve ça dommage que toute l'action se passe en une soirée et que ce ne soit pas reparti sur plusieurs jours comme "un pétage de câble progressif qui se finira très mal". J'avoue également avoir été frustré par la fin. J'ai trouvé aussi dommage que seuls deux personnages soit poussés jusqu'au bout, alors que chez les autres on ne présente qu'une ébauche de leur personnalité. Enfin j'ai une impression d'impossibilité, comme si quelque chose n'était pas normal et je crois bien que c'est dû à certains actes qui ne correspondent pas aux personnalités du personnage. Donc je suis assez mitigé, j'aurais bien mis 2,5, mais le casting est excellent et mérite d'être remarqué.