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Un visiteur
1,0
Publiée le 27 mai 2015
Le portrait un peu succinct d'une aristocratie qui a perdu sa noblesse et ses valeurs au fil des siècles. Si on se laisse prendre au jeu ... Les acteurs sont sympas, j'ai réussi à voir le film jusqu'à la fin. L'histoire de ce club est assez pitoyable et le final est très choquant ...
mon dieu comme ce film m'a déplu ! l'histoire m'a carrément dégoûtée et si telles sont les universités anglaises si bien cotées dans le monde entier, alors honte à elles et à ceux qui les fréquentent ! J'espère que c'est exagéré .... pas un bon point pour la jeunesse dorée britannique en tout cas !
un remake du cercle des poètes disparus par le biais du Carpe Diem, mais en mode "bad boys". L'idée n'est pas mauvaise loin de là, mais traitée trop à la hâte, manque un peu son but. On ne sait trop quelle pérennité sera assurée à ce soi-disant groupe, aux traditions perpétuées depuis de si longues années...faut-il y comprendre un coup d'arrêt net ou une étape dans sa prolongation...mystère. D'ailleurs, on comprend vite que ce cercle éponyme cède vite la place à la confrontation entre deux personnages principaux : Alistair et Miles, ces deux petits scarabées que tout oppose, sans que leurs clivages soient creusés avec pertinence...dommage, le film aurait gagné en profondeur en ne se résumant pas qu'à l'événement du restaurant, apparemment déjà réitéré dans le passé au point de se retrouver bannis de nombre d'entre eux. Aurait pu bien mieux faire.
un film critique sur la jeunesse dorée anglaise, le film parvient à dénoncer les excès en nous rendant mal à l'aise. Un bémol cependant sur les nombreuses références culturelles anglaises qui rendent certains dialogues du film un peu obscur pour un français
Lone Scherfig nous avait enivré avec "Une Education" et déçue avec "Un Jour". Il était donc intéressant de savoir de quel film tiendrait "The Riot Club". Le verdict est : un peu des deux. On retrouve une réalisation très soignée, une belle photographie, une direction artistique hors-pair et des bons acteurs. Pour l'histoire, on en sort pas aussi bouleverser que pour "Une Education" car elle reste très traditionnelle : un petit nouveau qui vient d'une famille un peu plus modeste que les autres, bien élevé, qui a des valeurs et qui est embarqué dans un club "secret" pour lui permettre d'avoir une belle carrière professionnelle. Mais l'une de leurs soirées tourne mal... Bref, on a déjà vu de trop nombreuses fois ce genre de situations et on finit par se lasser. Heureusement que la fin relève un peu le niveau en nous montrant une réalité difficile à accepter. Un film qui ne restera dans les mémoires que par sa très belle affiche.
Ce long métrage dresse une satire de la jeunesse élitiste estudiantine anglaise réaliste, ce qui pourrait donner lieu à un bon film malheureusement ce n'est pas le cas ici. Un rythme trop faible, des dialogues pauvres une fin décevante et bâclée....quel dommage car le casting est excellent et l'idée audacieuse.
Ce film est brutal, fascinant, frustrant. Il est tout simplement parfait il montre le côté sombre des grandes universités avec une grande maîtrise. Les acteurs sont tous très justes. Un film a ne vraiment pas rater.
là où le film aurait pu soulever une certaine réflexion sur les hautes écoles et le système des classes, il finit par ne donner que la nausée tant la réalisation sans subtilité se délite dans une complaisance de violence et de surenchère d'humiliation. Et c'est la raison pour laquelle le film est raté. Il ne parvient à franchir le niveau de la démonstration facile, ne fait que susciter le dégoût avec des personnages tous plus insupportables et lâches les uns que les autres. La frontière entre bien et mal ne se pose même plus tant la réalisation à coup de gros sabots et de portraits grossiers livre une overdose de pensée fascisante dans une succession de phrases toutes faites sur les forts et les faibles. Non, décidément, cette élite du Riot Club ne brille pas par la subtilité de ses propos... Sans intérêt.
Tapageur et raccoleur. Fallait bien trouver une idée pour casse le mythe des "Grandes Ecoles" . Têtes à claques garanties clichés. Le film commence merveilleusement bien et on comprend bien vite qu'on a vu le meilleur. La séquence "orgie romaine" n'en finit plus et on se demande où on va ? Vive l'anarchie et le chaos mais avec du fric et être du bon coté c'est pus "fun". Je cherche encore à comprendre la fin !
C'est difficile de s'intéresser à un film quand l'univers qu'il met en avant ne nous intéresse pas et que les personnages sont tellement antipathiques et creux qu'on a envie de zapper dès les premiers instants, mais comme d'habitude, je suis allé au bout des choses pour ne pas m'arrêter à mes a priori. Le début du film est classique, la réalisatrice pose les bases en enchaînant les stéréotypes sur les gosses de riche jusqu'au rebondissement qui aurait pu faire basculer le film dans quelque chose de plus sombre en nous montrant des jeunes prêts à tout et sans limite, mais non, on reste dans du politiquement correct et à ce moment-là, j'ai décroché. Au final, le film est très décevant, la réalisatrice ne semble pas aller au bout des choses peut-être pour toucher le plus grand nombre de personnes, l'histoire manque d'enjeux et de fond, le traitement est très simpliste puis surtout le film manque d'intensité et de rythme, car le spectacle est rapidement ennuyeux
La perception finale qu’on va avoir du film va dépendre de ce qu’on a ressenti à la vision de la longue (un peu trop ?) et dramatique soirée dans le pub. On peut très bien, par exemple, avoir l’impression de regarder une énième mouture de ces « teen movies » où l’on voit de grands enfants se pochetronner sans vergogne au point, finalement, de ne plus savoir où ils habitent. Ce serait très réducteur, car on peut aussi voir ce film comme une métaphore du monde dans lequel on vit : des dominants et des dominés, une caste sans scrupule qui a l’argent et le pouvoir, qui compte peu de femmes, qui est persuadée de sa supériorité, qui cause des dégâts énormes aussi bien à la planète qu’à ses habitants, dégâts qui, croient les membres de cette caste, pourront être réparés à coup de milliards. Les membres du Riot Club ne manqueront pas de devenir des pontes dans le monde de la finance ou celui de la politique. Ils se serreront les coudes, se renverront l’ascenseur et n’hésiteront pas à se gaver de bonus et de retraites chapeau. Cette option est d’autant plus plausible lorsqu’on sait que ce Riot Club a été inspiré par un club qui existe réellement, un club qui s’appelle le Bullingdon Club et dont les membres se comportent peu ou prou, dans la vraie vie, comme ceux du Riot Club. Trois personnages importants de la vie politique anglaise de notre époque ont fait partie de ce club : le Premier Ministre David Cameron, le Chancelier de l’Échiquier George Osborne et le Maire de Londres Boris Johnson ! Une certitude : même si on n’arrive pas à apprécier ce film, on ne manquera pas de louer la qualité de la distribution qui réunit la fine fleur des jeunes comédiens britanniques. Est également présent Ben Schnetzer qui, lui, est américain et qui interprétait le rôle de Mark Ashton dans Pride. Petit gag voulu ou pas : le comédien qui interprète le rôle de Chris, le malheureux propriétaire du pub, a pour nom … Gordon Brown, le même nom que le travailliste qui a précédé David Cameron au poste de Premier Ministre !
Un film dark, qui explore les facettes les plus violentes et cyniques du genre humain en mettant en scène une bande de brillants jeunes gens du gotha britannique, sombrant dans la débauche et l'arrogance. Le synopsis se tient sans être non plus à couper le souffle et les acteurs montrent qu'ils ont plus qu'un simple physique d'apollon. Une agréable surprise, donc.
Entre soirées étudiantes complètements débridées et ambiance feutrée des salons mondains anglais, Alistair et Miles vont aborder le Riot Club de deux façons différentes. Le premier, jeune homme envieux se sentant vite rabaissé, va s’en servir pour s’affirmer et libérer toute la violence et la haine contenues en lui . Quant au second, bien dans sa peau et souriant, il va aller de désillusion en désillusion, hésitant souvent entre les soirées arrosées et la vie avec sa petite amie, la ravissante Lauren (Holliday Grainger). Lone Sherfig, dont le travail se base sur une pièce de théâtre, construit son film principalement autour d’un lieu – le pub où se déroule le dîner d’intronisation – et limite le nombre de personnages secondaires. Une atmosphère étouffante et sombre, propice aux secrets d’alcôve et accentuant les débordements de violence.
Durant toute la scène du Pub, qui occupe les 3/4 du film, la tension monte crescendo. Chaque verre vidé – d’un trait – entraîne un conflit : verbal d’abord et moral ensuite. Avec, en toile de fond, un décor d’éclats de verre et de porcelaine, comme pour symboliser la destruction des valeurs du peuple par la classe des privilégiés.
Posh or not Posh ?
Les discussions socio-politiques sont au centre des préoccupations des membres du Riot Club. Être ou ne pas être « Posh » (« de la haute »), telle est la question, abordée tantôt avec humour, tantôt avec cruauté. Un film qui utilise les codes du huis-clos et du « teen movie » pour parler d’un sujet assez rarement abordé au cinéma et faire éclater la soif de pouvoir et de domination de ces jeunes gens de la bonne société britannique. Pour les incarner, Lone Scherfig a choisi des acteurs charismatiques et expressifs, flirtant parfois avec les limites du surjeu; c’est notamment le cas de Sam Claflin, lorsqu’il s’adresse au propriétaire du Pub. Trop de lèvres retroussées et de sourires ironiques enferment les personnages dans des stéréotypes. Plus de nuances dans leur construction aurait relevé l’ensemble d’une subtile froideur : c’est le seul bémol de ce Riot Club, qui reste très agréable à suivre et élégamment réalisé
“Riot club” ou l’antithèse du “Cercle des poètes disparus”... Les jeunes poètes en herbe des années 50 ont cédé la place à des fils à papa contemporains gorgés de suffisance, qui ont réinterprété le « carpe diem » des premiers en un leitmotiv de débauche hédoniste sevrée d’alcool et de sexe… Héritiers séculaires d’un club très fermé de l’université d’Oxford, une dizaine de jeunes gosses de riches, qui croient que l’argent rachète tout, permet tout et surtout déresponsabilise de tout, ont pour tradition de jouir de tous les plaisirs de la vie que leur jeune âge est à même d’y percevoir, à savoir débauche, beuverie et libertinage. La fine fleur de l’esprit. Et pas besoin de se préoccuper des dégâts collatéraux causés par leur sens de la fête, papa sera bien là pour allonger les billets et noyer dans l’œuf les éventuelles protestations conséquentes. Mais lorsque l’une de leurs beuveries dans un pub de province dégénère et vire à la mise à sac, le jeu tourne vite au drame.
Le film dépeint avec une dose assumée d’immoralité l’état d’esprit de ces personnages de gosses de riches solidaires dans la débauche, mais lamentablement renvoyés à leur individualisme dès que la fête prend fin. Avec eux, c’est aussi une certaine dénonciation de ces sociétés estudiantines qui est brossée au vitriol, superficielles et utilitaristes, fières de leur élitisme et de l’impression "d’en être" qu’ils offrent à des gamins avides d’appartenance. Le trait est toutefois assurément forcé ici, au point de dépeindre les travers de l’obsession hédoniste d’une certaine jeunesse libidineuse et irresponsable - et au travers d’elle d’une certaine société - malade de ses pertes de repères et de sa permissivité dénuée de garde-fous.
Un film noir, immoral, forcé, qui en fait peut-être un peu trop pour servir un propos clairement pessimiste et interpellant.
Alors que ces précédents films (One Day et An Education) traitaient des relations entre hommes et femmes et tournaient autour de l’amour, le nouveau film de la réalisatrice danoise Lone Sherfig s’attaque à un groupe d’étudiants anglais prêts à tout pour passer du bon temps. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on apprécie ce changement de genre.
The Riot Club s’avère être un excellent film et une très bonne surprise pour l’équipe par le simple fait que l’on ne s’attendait pas à ce genre de traitement. Le film est loin d’être le film cliché sur le jeune qui s’amuse sans conséquences et qui ne respecte rien, où le jeune qui vit dans ce monde idyllique où rien ne l’atteint. Loin de là. Et tant mieux.
Suite à une introduction médiévale assez ridicule et plutôt grotesque où on apprend comment le “Riot Club” a été créé, retour aux temps modernes et introduction de nos deux personnages principaux : Miles et Alistair. Les deux viennent d’un milieu très aisé (on les traite de “posh” – terme péjoratif pour bourgeois) pourtant on sent déjà la différence entre les deux : L’un embrasse cette définition tandis que l’autre essaie de se détacher et de s’intégrer au milieu “populaire” de l’université. Et c’est cette rupture, cette approche de la vie qui va faire marcher la dynamique du film, cet affrontement constant entre Miles et Alistair ayant pour but de détruire l’autre.
De l’autre côté, nous avons droit à une introduction du “Riot Club” moderne, ses membres, sa manière de voir les choses, etc. Un club qui comme on le comprend bien, n’a plus les mêmes extravagances possibles, mais qui rêve de devenir une légende dans l’histoire du club. Et c’est aussi cette vision du club qui va faire marcher la dynamique du film.
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