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Un visiteur
1,0
Publiée le 16 juillet 2017
Film décevant, le cadre de base c'est-à-dire la prestigieuse université d'Oxford est sympa mais le film au delà d'être de type dramatique et un thriller est très énervant : les personnages, le déroulement de l'histoire ... Un film qui, personnellement, est bâclé !
“Riot club” ou l’antithèse du “Cercle des poètes disparus”... Les jeunes poètes en herbe des années 50 ont cédé la place à des fils à papa contemporains gorgés de suffisance, qui ont réinterprété le « carpe diem » des premiers en un leitmotiv de débauche hédoniste sevrée d’alcool et de sexe… Héritiers séculaires d’un club très fermé de l’université d’Oxford, une dizaine de jeunes gosses de riches, qui croient que l’argent rachète tout, permet tout et surtout déresponsabilise de tout, ont pour tradition de jouir de tous les plaisirs de la vie que leur jeune âge est à même d’y percevoir, à savoir débauche, beuverie et libertinage. La fine fleur de l’esprit. Et pas besoin de se préoccuper des dégâts collatéraux causés par leur sens de la fête, papa sera bien là pour allonger les billets et noyer dans l’œuf les éventuelles protestations conséquentes. Mais lorsque l’une de leurs beuveries dans un pub de province dégénère et vire à la mise à sac, le jeu tourne vite au drame.
Le film dépeint avec une dose assumée d’immoralité l’état d’esprit de ces personnages de gosses de riches solidaires dans la débauche, mais lamentablement renvoyés à leur individualisme dès que la fête prend fin. Avec eux, c’est aussi une certaine dénonciation de ces sociétés estudiantines qui est brossée au vitriol, superficielles et utilitaristes, fières de leur élitisme et de l’impression "d’en être" qu’ils offrent à des gamins avides d’appartenance. Le trait est toutefois assurément forcé ici, au point de dépeindre les travers de l’obsession hédoniste d’une certaine jeunesse libidineuse et irresponsable - et au travers d’elle d’une certaine société - malade de ses pertes de repères et de sa permissivité dénuée de garde-fous.
Un film noir, immoral, forcé, qui en fait peut-être un peu trop pour servir un propos clairement pessimiste et interpellant.