Petit film sympa, qui nous montre bien l'inégalité entre les classes sociales. L'élite d'Oxford, baptisé le "Riot Club", regroupe une dixième d’étudiants, tous des fils de riches, qui se croient tout permis sous prétexte qu'ils ont de l'argent. Deux étudiants, Miles et Alistair vont être recruté dans ce club, au pris de leur amitié.
L'un, Alistair, mis à l’écart par les autres et jaloux de Miles, l'autre, qui réussit tout, a une copine et est un membre très apprécié du Club.
Mais lorsque le groupe se soûle et se drogue dans un restaurant, Miles se rend compte que la situation dérape, et que le Club va trop loin. Alistair va alors profité de cette occasion pour se venger de Miles en gâchant sa relation avec Lauren ( la copine de Miles ) et en allant jusqu'à battre quasiment à mort le directeur de restaurant afin de mettre Miles mal à l'aise. Il tentera par la suite de lui faire porter le chapeau, et de l'envoyé en prison. Ce sera pourtant bien Alistair qui sera arrêté mais aucune charge ne sera retenus contre lui et il sortira finalement. Pourquoi ? Parce qu’il a de l'argent.
Et c'est autour de ça que tout le film tourne, le fait que certains individus pensent pouvoir tout se permettre, y compris
détruire un restaurant et tabasser le restaurateur
seulement parce qu’ils ont les moyens de dédommager. Si l'idée est bonne, la réalisation laisse à désiré, il y a pas mal de longueurs et c'est pas toujours hyper bien filmé. Les acteurs sont très bons, les principaux du moins, Sam Claflin, Max Irons, Holliday Grainger, Douglas Booth,Tony Way ou Jessica Brown Findlay interprètent leurs personnages à la perfection et arrivent à nous les faire aimer puis détester avec de subtils transition
( je parles de Sam Claflin bien sûr )
Après je suis resté un peu perplexe devant le jeu de Natalie Dormer, qui gâche un peu la performance des autres, c'est dommage. The Riot Club reste un film pas trop mal malgré ses défauts.