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Un visiteur
4,0
Publiée le 4 janvier 2015
Je suis allé voir ce film qui m'intriguait, m'attendant à moitié à un film post-adolescents comme on en voit beaucoup. Agréable surprise pour moi puisque le jeu des acteurs est très juste, je salue d'ailleurs la prestation de Max Irons. Le scénario est bien ficelé, la pression monte crescendo jusqu'à en devenir oppressante. Bref un film à voir sans hésiter (je précise: attention ne pas y emmener les enfants certaines scènes sont violentes ou explicites !!!!!!!!!!) En VO si possible !
C'est difficile de s'intéresser à un film quand l'univers qu'il met en avant ne nous intéresse pas et que les personnages sont tellement antipathiques et creux qu'on a envie de zapper dès les premiers instants, mais comme d'habitude, je suis allé au bout des choses pour ne pas m'arrêter à mes a priori. Le début du film est classique, la réalisatrice pose les bases en enchaînant les stéréotypes sur les gosses de riche jusqu'au rebondissement qui aurait pu faire basculer le film dans quelque chose de plus sombre en nous montrant des jeunes prêts à tout et sans limite, mais non, on reste dans du politiquement correct et à ce moment-là, j'ai décroché. Au final, le film est très décevant, la réalisatrice ne semble pas aller au bout des choses peut-être pour toucher le plus grand nombre de personnes, l'histoire manque d'enjeux et de fond, le traitement est très simpliste puis surtout le film manque d'intensité et de rythme, car le spectacle est rapidement ennuyeux
Unique (et excellente) raison m'ayant poussé à aller voir « The Riot Club » : la présence derrière la caméra de Lone Scherfig, auteur de deux des plus beaux films réalisés ces dernières années : « Une éducation » et « Un jour ». Hélas, le résultat n'est pas à la hauteur, la faute sans doute à un sujet qui ne m'intéressait vraiment pas beaucoup. C'est plutôt bien réalisé, joué avec talent et pouvant se targuer d'une scène mémorablespoiler: (l'hallucinant carnage perpétré dans le restaurant, avec en bonus l'apparition de la singulière Natalie Dormer de « Game of Thrones ») , je n'ai parfois été pas loin de l'ennui face à des personnages avec lesquels je n'ai rien en commun, et ce quand bien même le portrait est évidemment un tant soit peu critique. Pourtant, j'ai régulièrement ressenti une sorte de complaisance, de fascination de la cinéaste envers ces aristocrates odieux, sans doute afin de mieux faire comprendre aux spectateurs le pouvoir d'attraction qu'ils exercent sur le héros, mais sans jamais que je sois réellement convaincu ou séduit. Je ne peux même pas dire que cela soit caricatural ou réellement raté, le dénouement ayant d'ailleurs le bon goût de terminer sur une note très cynique, mais après m'avoir tant ému, Scherfig m'a ici presque indifféré, pour ne pas dire légèrement irrité. Déception.
Film sans aucun intérêt. Mal joué, scénario (si mince soit il) vu et revu. Manque cruellement de profondeur. Perte de temps assurée, même si vous êtes en possession de la carte illimitée.
Ce film m'a littéralement laissé bouche-bée, et je pense que c'était bien son but... Au début, on ne voit que des jeunes, beaux gosses, qui sont ensemble et qui veulent trouver de nouveaux membres à leur club, car ils doivent être 10... Cela paraît normal, enfin rien ne dérange, rien ne perturbe. Mais c'est la où ça part en l'air... La façon dont les garçons sont choisis, les bizutages, plus fous et sales les uns des autres... Puis tout le film continue le long de cette soirée, dans une auberge qui, il est vrai, semble complètement ridicule à côté d'eux, riches. On s'attend à des choses le long de cette soirée, mais on ne veut pas y croire, jusqu'au moment où ça arrive... On voit alors ces garçons comme des gosses de riches qui ne sont prêts qu'à payer les gens pour leur silence, des jeunes qui ont tout pour eux et qui méprisent les autres, car ils sont pauvres et minables... Mais ils auraient pu aller encore plus loin.. C'est du gentil encore... C'est à la fin qu'on se rend compte, que tout ça, n'a pas servi de leçon, qu'ils continueront, qui ne sont jamais assouvis de leurs envies... Ce genre de club dans les écoles existent bel et bien, et c'est la ou on se rend compte, que c'est fou, que certaines choses nous dépassent vraiment... Les acteurs, sinon, jouent très biens leurs rôles. Un très bon film qui nous permet d'ouvrir les yeux sur des faits réels.
Le film commence à devenir intéressant au moment où il se termine et c'est bien dommage car c'était vraiment bon, accrocheur. Là, nous avons une heure creuse, un peu ennuyeuse et qui n'apporte pas grand-chose de fort, de dramatique. C'est l'après qu'il aurait fallu nous montrer, pas l'avant qui ne plaît pas !!
Une satire sociale de l'élite et de ses excès et ou la citation " Selon que vous serez puissant ou misérable, - Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir" prend tout son sens.
On a beau être l’élite d’Oxford et appartenir au fameux Riot Club, cela n’empêche pas d’être un très vilain garnement ! Voilà en substance, le message de ce film pour le moins « bébête » aussi poussiéreux que conventionnel. Les différents personnages, tout bellâtres qu’ils soient, ne sont pas fouillés et les acteurs plutôt mal dirigés et s’agitent main dans la main dans une mauvaise caricature qui aurait demandé un soin certain et plus de profondeur psychologique. Là en gros ils sont méchants parce qu’ils sont riches… plus populiste tu meurs ! D’autant que cette approche, le comportement de l’élite dans un collège renommé anglais, a déjà été abordée à maintes reprises, notamment dans « Another Country » de Marek Kanievska en 1984. Là, le scénario possédait un vrai fond crédible, et la mise en scène était beaucoup plus sulfureuse et enlevée que dans ce machin à midinettes…
Pfff décevant... l'histoire paraissait pourtant attirante mais bon sang que c'est répétitif... voir ces jeunes sans arrêt dans la démesure, dans le party, dans la défonce... devient vite lassant et franchement j'ai trouvé que ce film manquait de profondeur et de scénario ! T'as vu vingt minutes pis t'as tout vu ! That's it...
Des personnages peu aboutis, des enjeux scénaristiques bien faibles pour le sujet, une caméra peu inspirée... Lone Scherfig, réalisatrice des très bons "Un jour" et "Une éducation" nous avait habitué à mieux. La seconde partie de "The Riot Club", un huit clos sans surprise mais gentiment efficace s'apprécie finalement comme une simple série B, loin de son standing initial.
Les personnages sont attirants par leurs intentions, leur vitalité et leur envie de faire la fête. Le concept de "confrérie élitiste "est séduisante. Pourtant le film tourne en rond pendant la première partie mais se rattrape en deuxième. Plus accrocheur, plus assumé, the riot club est interessant vers la fin; sans pour autant valoir le détour. Une sorte de very bad trip version drame anglais qui nous laisse perplexe sur le style voulu du film. Car trop sérieux pour une comédie, trop loufoque et festif pour un drame et pas assez contestataire pour etre moraliste. Décidément, The riot club est à la fois interessant dans les faits mais ennuyeux par son manque de style.
Porté par un excellent casting composé de beaux gosses, ce film détonne par son sujet sulfureux. Souvent pénible à suivre, ce film nous horripile à la vue de ces jeunes bourgeois qui se pensent tout permis grâce à leur argent. Violence, viol, manipulation, acharnement rien n'est épargné au spectateur et c'est bien souvent dérangeant... Toutefois, que souhaite nous démontrer le cinéaste? Veut il dénoncer ou faire fantasmer cette vie d'excès? À ne jamais choisir, le réalisateur se rate et au final on ne sait quoi penser de cette oeuvre dérangeante et probablement ratée.
Lone Scherfig nous avait enivré avec "Une Education" et déçue avec "Un Jour". Il était donc intéressant de savoir de quel film tiendrait "The Riot Club". Le verdict est : un peu des deux. On retrouve une réalisation très soignée, une belle photographie, une direction artistique hors-pair et des bons acteurs. Pour l'histoire, on en sort pas aussi bouleverser que pour "Une Education" car elle reste très traditionnelle : un petit nouveau qui vient d'une famille un peu plus modeste que les autres, bien élevé, qui a des valeurs et qui est embarqué dans un club "secret" pour lui permettre d'avoir une belle carrière professionnelle. Mais l'une de leurs soirées tourne mal... Bref, on a déjà vu de trop nombreuses fois ce genre de situations et on finit par se lasser. Heureusement que la fin relève un peu le niveau en nous montrant une réalité difficile à accepter. Un film qui ne restera dans les mémoires que par sa très belle affiche.