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    L'Homme qu'on aimait trop
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    206 critiques spectateurs

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    elriad
    elriad

    400 abonnés 1 806 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 novembre 2014
    certes pas du grand Techiné, le réalisateur prolixe a déjà été plus inspiré, mais lorsqu'on s'attaque à une histoire factuelle, il est difficile de sortir du sentier balisé de la réalité. Le problème est qu'une fois qu'on a cerné la personnalité "victime et dépendante" d’Agnès Le Roux, le caractère "narcissique et manipulateur" de Maurice Agnelet, il ne reste plus grand chose sinon les paysage de la côte d'azur avec ses villas donnant sur la mer. Deneuve est juste et une fois de plus présente dans le cinéma de Techiné, mais rien ne sort vraiment de ce énième film qui semble montrer l'essoufflement du réalisateur du magnifique " les roseaux sauvages".
    Frédéric Le Mouël
    Frédéric Le Mouël

    17 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2015
    Une reconstitution réussie de l'affaire Le Roux-Agnelet, en dépit de quelques clichés ici ou là. Les décors, les costumes jusqu'aux ambiances sont fidèles au souvenir que l'on garde des années 70. L'interprétation est irréprochable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 août 2014
    Film remarquable à tous points de vue. Photographie, jeu des acteurs, scénario, symboles. Techiné a parfaitement décrit la personnalité d'AGNELET qui est un pervers narcissique. Délaissé par ses parents dans sa jeunesse, cela a créé chez lui une béance affective. Au delà du pouvoir de l'argent, c'est le pouvoir tout court qu'il cherche. Il a trouvé la faille chez Agnès : ses relations conflictuelles avec sa mère. La recherche d'amour de sa mère chez Agnès est symbolisée par la mer dans laquelle on la voit se baigner (utérus). AGNELET a trouvé la faille chez Agnès (qui a subi la pression de sa mère dans son enfance) dans la photographie de la petite danseuse, dans son regard. Il a distillé son venin tout doucement avec une froideur implacable. La faille est devenue gouffre et a plongé Agnès dans la dépression. Elle est morte psychiquement. Même si on n'a pas retrouvé le corps, on aurait pu le condamner pour manipulation mentale, mais à l'époque, on ne parlait pas de ce syndrome de perversité narcissique. Le narcissisme est d'ailleurs mis en évidence dans la scène qui se passe dans le bar où AGNELET se trouve avec son fils, et pendant laquelle il se fait photographier avec un jeune homme. On peut se demander si à ce moment précis, son fils n'a pas découvert qui était vraiment son père....AGNELET se délectait par ailleurs de réécouter la bande qu'il avait enregistré lors du lavage d'estomac d'Agnès. IL a réussi à prendre le pouvoir sur Renée et sa fille. C'est un véritable vampire. Il s'est nourri d'Agnès et lui a injecté son mal être. En tout cas, les acteurs sont formidables. Guillaume CANET a un masque de cire, il est parfait en pervers narcissique. Les actrices, quant à elles, sont très justes. Film extraordinaire, vraiment, et scénario très intelligent. Quel courage cette maman qui veut rendre justice à sa fille manipulée !
    fernand l
    fernand l

    222 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2014
    histoire connue et toujours d'actualité. l'enigme reste entière à ce jour; très bien interprété par les personnages principaux; très beaux décors et tenues vestimentaires de C. Deneuve
    maxime ...
    maxime ...

    212 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 septembre 2015
    Film moyen à tout les niveaux ! On ne peut pas dire que se soit le long métrage le plus passionnant qui soit ... Retranscrire " L'affaire Le Roux " de la méthode la plus honnête possible et ceux sans véritable jugement est louable mais c'est pas pour autant qu'il fallait que le contenu devienne aussi ennuyeux ( et surtout fade ). Les comédiens ne sont pas à la hauteur non plus, pourtant le casting sur le papier est vraiment intéressant et je ne remet pas en cause le talent des concernés mais plutôt la direction artistique de son réalisateur qui une fois encore décide de prendre un partit académique et barbant. Un film monotone, morne et surfait, une déception pour moi ...
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    185 abonnés 1 865 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2015
    Téchiné a choisi de se concentrer sur les relations entre les trois principaux personnages : la mère, la fille et l'amant. Celles-ci sont décrites avec beaucoup de finesse psychologique. Il s'est un peu désintéressé de la partie judiciaire, de sorte que nous restons un peu sur notre faim. Nous ne saurions rien de nouveau sur l'énigme et le réalisateur n'a pas pris partie. Les trois comédiens sont impeccables, très crédibles, y compris Canet que je n'apprécie pas trop d'ordinaire. Son côté lisse laisse planer le mystère sur sa véritable personnalité. Il est un peu surprenant que certains critiques éreintent ce film qui tient parfaitement la distance, sans la moindre fausse note. Ce drame humain parvient à émouvoir bien que les protagonistes appartiennent à des milieux sociaux assez peu intéressants. Une réussite en dépit de l'inévitable ambigüité de la chute.
    P.  de Melun
    P. de Melun

    47 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2020
    Téchiné réussit à transposer à l’écran l'affaire judiciaire la plus célèbre de Nice, celle d’Agnelet/Le Roux qui n’a d’ailleurs jamais été élucidée. La mise en scène est maîtrisée et la reconstitution fouillée. Avec une réalisation à la fois classique et sobre et un rythme volontairement lent, les personnages sont introduits avec intelligence dans cette guerre des casinos méditerranéens et la fin n’est pas dévoilée trop tôt (si vous connaissez cette histoire, vous n’aurez cependant pas trop de surprise non plus !). La réussite du film doit aussi beaucoup à son formidable trio d’acteurs : Guillaume Cannet, crédible, Catherine Deneuve toujours impeccable malgré les années de carrière et Adèle Haenel qui continue de percer petit à petit dans le milieu, de façon tout à fait honorable. Une belle surprise dans son ensemble, malgré quelques longueurs sur la fin.
    crachou94
    crachou94

    22 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2014
    Un bon film avec de très bons acteurs surtout Adèle Haenel stupéfiante de naturel, et bien que je connaisse la fin de ce tragique fait divers, je ne me suis pas ennuyée une seconde
    Fan2ciné
    Fan2ciné

    23 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2016
    Avec des acteurs impeccables qui semblent avoir tout compris et digéré de cette fabuleuse et mystérieuse affaire d'Agnès Le Roux, Téchiné a le merveilleux talent de savoir installer une ambiance et maintenir une tension. Pour tous ceux qui se sont passionnés de cette affaire, le film est très juste et precis par rapport à la réalité des faits ce qui le rends tout au temps passionnant. Un excellent film.
    Jonathan M
    Jonathan M

    120 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2014
    Les critiques qui énoncent l'idée que le film reprend de manière bêta les faits sans une once de recherche sont des balivernes. Je préfère le signaler car j'en ai vu vraiment beaucoup ce qui est étonnant. Les 3/4 du film sont antérieur au (crime?) donc à l'affaire simplement. Téchiné a voulu établir une démarche de "pourquoi çà? pourquoi comme çà?". En d'autre terme, essayer de trouver une clé qui semble inexistante pourtant. Fiction pur et dur au final, juste il faut retenir la perf', car s'en ai vraiment une, d'Adèle Haenel. Petite qui devient grande, Deneuve à sa remplaçante, en plus cascou.
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    49 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 novembre 2014
    Après "La fille du RER", André Téchiné s'intéresse à nouveau à un fait divers ayant défrayé la chronique, l'affaire Agnès Le Roux, victime supposée de l'ancien avocat de sa mère, le mystérieux Maurice Agnelet.
    Disons le tout net, même si "L'homme qu'on aimait trop" (2014) s'appuie sur le livre de Renée Le Roux, la mère souffrant de ce deuil impossible, la volonté de Téchiné de vouloir rester neutre a pour conséquence de rendre le film trop illustratif, manquant de chair et d'émotion.
    "L'homme qu'on aimait trop" est une reconstitution de faits établis (à l'exception de quelques scènes romancées, extérieures à la question de la culpabilité), fort élégamment réalisée, magnifiée par une interprétation convaincante, en particulier celle d'Adèle Haenel, bouleversante dans son rôle de jeune femme fragile et passionnée, faussement indépendante.
    Mais Téchiné ne transcende pas vraiment son matériau, laissant de côté quelques pistes excitantes, dans ce décor romanesque de french riviera décadente, gangrenée par la mafia sicilienne et les politiques corrompus. Le Palais de la Méditerranée, ce vaisseau amiral jadis flamboyant, dont le naufrage se précise chaque semaine, est peu exploité comme cadre des passions humaines.
    Précisons que j'étais sans doute trop documenté sur cette affaire Agnelet pour que le film puisse complètement combler mes attentes. "L'homme qu'on aimait trop" ne manque pas de qualités cinématographiques, mais dans un registre sage et académique.
    Kubrock68
    Kubrock68

    37 abonnés 1 216 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2015
    Un conseiller d'une famille riche devient plus que cela. C'est tiré d'une histoire vraie et un peu romancé.
    Le trio d'acteur nous captive, adèle haenel en tête. La réalisation est subtile et l'histoire captivante. Que cela fait du bien de voir un bon film. Les décors sont magnifiques. Ce qui est particulièrement bien rendu c'est le mystère qui accompagne cette histoire, aujourd'hui encore.
    Nico591
    Nico591

    42 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2014
    Le grand réalisateur français André Techiné s'attaque à une des affaires de disparition les plus mystérieuses et rocambolesques avec un certain classicisme.
    Solidement écrit et interprété, le film s'avère passionnant pour peu qu'on s’intéresse un tant soit peu à l'affaire.
    Dommage cependant que l'ensemble manque de rythme pour emporter l’adhésion totale.
    Raphaël O
    Raphaël O

    130 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2014
    Inspiré d'un fait divers, ce drame d'André Téchiné dispose, malgré une intrigue sans parti pris, un rythme inégal et une mise en scène classique, d'un bon scénario, de décors fidèles à l'époque des 70', et est interprété par un casting de premier choix.
    Un bon divertissement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 juillet 2014
    À Nice, ce mardi 15 Juillet était diffusé en avant-première, quelques heures avant la sortie nationale, le dernier film d’André Téchiné, L’homme qu’on aimait trop. Cette biographie partielle de Maurice Agnelet et Agnès Le Roux retrace l’histoire de leur rencontre, et les circonstances troubles de la disparition de l’héritière du Palais de la Méditerranée. Téchiné réussit un instantané au plus proche malgré la complexité de l’affaire. Ni à charge ni à décharge, L’homme qu’on aimait trop, évite de tomber dans l’interprétation exagérée, et Téchiné livre un exercice réussi en traitant d’un fais d’hiver macabre sans tomber dans le sordide. Tout le contraire d’Arcady.

    Après Eric Ciotti et Christian Estrosi, dégoulinant de bon sentiments lors de l’avant-première de 24 jours, voilà Patrick Allemand qui lance la projection du film. Celui-ci arrive avec une langue de bois extraordinaire à parler des subventions régionales pour le cinéma et des retombées économiques d’un tournage, en citant les quelque trois cents collaborateurs du film, sans évoquer une seule fois la bataille des intermittents. Rajoutons à cela, qu’avant de se féliciter des retombés économiques du tourisme, nos hommes politiques devrait peut-être se pencher davantage sur les conditions de travail désastreuses qui sévissent dans le milieu de l’hostellerie et de la restauration, fonctionnant comme une mafia, et particulièrement sur la côte d’azur. Quand cessera cette sale habitude que prenne les cinémas Pathé d’inviter des hommes politiques venus vendre leurs programmes lors d’avant-première cinéma?

    Nous sommes en 1976. Agnès Le Roux (Adèle Haenel), fille de la propriétaire du Palais de la Méditerranée, revient vivre à Nice, après l’échec de son mariage, et une escapade en Afrique. La jeune femme entretient des relations compliquées avec sa mère, Renée (Catherine Deneuve), qui refuse de lui racheter ses actions. Elle rencontre un jeune avocat, Maurice Agnelet (Guillaume Canet), travaillant aux côtés de sa mère. Tombant éperdument amoureuse de ce dernier, elle accepte qu’il est plusieurs maîtresses. Dans le même temps, celui-ci la convint de trahir sa mère au conseil d’administration, au profit de Fratoni (Jean Corso), parrain local, acoquiné avec l’administration Médecin, dont on connaît la gestion mafieuse du temps de son règne niçois. Elle partage l’argent obtenu de Fratoni, en deux parts égales, et donne un procuration à Maurice Agnelet. Quelques mois plus tard, Agnès Le Roux disparaît.

    L’homme qu’on aimait trop est un titre qui inquiéterait au premier abord, tant il suggère que cette homme serait une sorte de victime, aimé malgré lui. C’est le ressenti que l’on a dans une première phase du film. Première partie, où l’avocat Agnelet, séduisant et intelligent, est en opposition avec la propriétaire du Palais de la Méditerranée. C’est elle qui est présentée sous son plus mauvais jour. Elle est mauvaise gestionnaire, arrogante, et peu aimante envers sa fille. Des traits de caractère, qui ressortent lors des minutes du procès, où elle manque de faire larmoyer la salle en expliquant que, pour payer les poursuites judiciaires, elle doit faire sa cuisine et son ménage toute seule. L’amour unilatérale qui unit Agnès à Maurice se forge dans cette opposition. Téchiné met en lumière des rapports familiaux abîmés par des intérêts financiers jugés primordiaux pour les deux partis. L’image, malheureuse mais réaliste de ces gens-là, comme dirait Jacques Brel. Quant à Maurice, s’il a un mode de vie dissolu, il énonce clairement le contrat, et Agnès l’accepte. Seulement voilà, par petites touches, nous sont révélés les signes probants d’un esprit manipulateur. Agnelet enregistre toutes ses conversations avec une minutie maladive, et les réécoutent avec un fétichisme non dissimulé. À plusieurs reprises, sa manière d’humilier Agnès en exigeant des excuses, alors qu’il devrait la serrer dans ses bras, met le spectateur particulièrement mal à l’aise. C’est en naviguant dans ces eaux troubles, qui ont donné trois procès en assise, et des retournements de situations retentissants, que Téchiné réussit à donner un portrait nuancé d’une histoire compliquée. Mieux que cela, Téchiné fait émerger en nous des sentiments universels. Qui ne remuerait pas ciel et terre, à l’image de Renée Le Roux, et selon les mots de Stig Dagerman, pour que "le bourreau et la malheureuse ne jouissent pas de la même mort". Le plus dur à supporter est finalement, la détresse d’une mère qui ne pourra pas offrir de sépulture à sa fille.

    Aux yeux de la justice, Agnelet a été reconnu coupable, mais il continue de clamer son innocence. Guillaume Canet, qui a entretenu une correspondance avec lui, pour les besoins du film, parle d’un homme d’apparence manipulatrice. Au-delà du meurtre, le silence d’Agnelet empêche les proches d’Agnès de faire leur deuil. Agnès Le Roux est morte d’aimer, par excès de confiance, et l’absence de corps la prive des honneurs que l’on doit à tout les amants malheureux. Téchiné en a fait une icône tragique, remarquablement interprétée par la solaire et saisissante Adèle Haenel. À l’inverse de 24 jours, Téchiné ne fait pas son beurre d’un fait divers récent, en versant dans le voyeurisme crasse et les stéréotypes. Nous vous conseillons L’homme qu’on aimait trop qui s ‘éloigne du biopic mélodramatique pour offrir une véritable tragédie grecque.

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