Être est un film frais et touchant, mais c'est avant tout une flèche qui vous touche en plein cœur. Sorti dans très peu de salles en France (2 seulement à Paris, autant vous dire qu'il faut être motivé !), nul doute qu'il fera du bruit dans les jours à venir. Fara Sene a su emmener tous ses personnages sur un terrain aussi périlleux qu'évident : celui de la vie de tous les jours. Et il le fait avec une maestria surprenante. Jamais je n'aurais cru être ému à ce point par Bruno Solo, exceptionnel dans ce rôle de flic paumé, au bout du rouleau, et magnifiquement dirigé, pourtant plus souvent abonné aux rôles potaches. Le metteur en scène a su prendre le risque du contre emploi et sous sa baguette, tous ses acteurs s'en sortent à merveille. On pense au début à Iñaritu, Lelouch, Abel Ferrara, Anderson... Et puis au fur et à mesure que l'histoire livre ses secrets (dont la richesse des enchaînements ne laisse pas de temps à l'ennui), on ne pense plus qu'à Être, car ce film ne ressemble à rien d'autre. Sene maîtrise son sujet (pourtant tellement vaste !) et possède un style qui lui est propre. Une patte que l'on aimera ou pas, mais cela fait du bien (Comme Dupontel à une époque même si les deux cinéastes sont formellement aux antipodes). La seule réserve que j'aurais : le film aurait gagné à durer 1/4 d'heure de plus, pour une fin plus en douceur et moins précipitée. Mais le réalisateur belge nous emmène là où il veut, sans défaillir et avec une honnêteté bouleversante. La critique presse semble tirer à vue sur cette œuvre. Je ne suis personne pour leur reprocher quoi que ce soit, mais j'avoue ne pas comprendre cet acharnement. Le petit milieu parisien serait-il vexé que son voisin du nord s'attaque lui aussi, à des sujets universels ? Le cinéma français, si moribond en ce moment, ferait bien de s'inspirer de nos amis du plat pays plus souvent car leurs productions, à défaut d'être Être à chaque fois, ont au moins toujours le mérite de la sincérité et de la singularité.
Agréablement surprise par la justesse de ce film . J'ai adoré et été très touché . Belle mise en scène , Les acteurs sont très touchants et on attend avec impatiente le dénouement de leur vie . BRAVO à Fara SENE
Bravo à ce film sensible , tout en finesse qui vous embarque . On s'attache aux personnages dans le destin va s'entrechoquer. Belle performance d'acteurs et ne ratez pas le générique de fin : une voix sublime!
je crois que c'est la première fois que les larmes me montent autant aux yeux en regardant un film français, (ou belge, je sais pas trop) mais rien que pour ça je vous le conseil. Même si on aime rire en allant au cinéma, histoire de voir autre chose que notre quotidien, voir dans un film ma vie, mes questionnements m'a fait un bien fou. merci à Fara Sene est ses acteurs, pas connus donc beaucoup crédible dans leur rôle de monsieur et madame tout le monde que les stars habituelles.
Plusieurs histoires se chevauches au quatre coins de Paris, un regard actuel sur des gens simple, à la recherche d'eux même, joué de façon réaliste, dur, et vrai.
Rien à sauver dans ce film éprouvant, ni les acteurs, ni la mise en scène grossière et démonstrative, ni le sujet rebattu. Un film de plus où le réalisme sociologique à la française montre toutes ses limites.
Enfin un film frais, j'avais délaissé depuis quelques temps le cinéma français, lassé de voir continuellement les mêmes acteurs dans le même genre d"histoire..Avec Être justement, le casting proposé est des plus original car excepté Bruno Solo et Salim Kechiouche, le reste du casting m'était totalement inconnu (et pourtant très bon). voila la première raison qui m'a poussé à aller voir ce film, découvrir quelque chose de différent...et j'avoue avoir été servit. Être est un film pauvre, de par son budget, mais extrêmement riche dans ce qu'il évoque. Fara Sene, le réalisateur dont c'est le premier film, dépend un réalité trop peux raconter . Celle des gens simple, de la vie de tous les jours, de vous, de moi. Si vous aimez les explosions, les effet spéciaux, ce film n'est pas pour vous, mais si vous souhaitez être touché en plein coeur, courrez, car je crains que le film ne survive pas à la loi du marché (a l'honneur en ce moment). pour preuve, seulement 2 salles sur Paris, c'est un pur scandale. Le cinema buisness prend le pas sur le cinema humain, celui du coeur...celui qui montre a chacun de nous que rien n'est impossible si on le désire vraiment, et je pense que Fara Sene, de part son parcours on est le parfait exemple...vive le cinema independant
j'ai été voir ce film ce film sur le conseil d'une amie, et j'avoue avoir mis un peu de temps à rentrer dans cette histoire éclatée ou une foule de personnages se mêle. Mais très vite on est happé, non pas par l'extravagance du scénario, mais justement par la simplicité et la justesse avec laquelle Fara Sene raconte nos vies, celle du peuple, des gens ordinaire. On se voit à l’écran et c'est bluffant, presque effrayant même. J'ai lu quelques critiques de la presse qui attaque le film et son réalisateur, lui reprochant un grand nombre de clichés, j'y ai juste vu la réalité la vrai, celle de million de personnes, qui d'habitude vont au cinéma pour voir la vie des autres, et bien avec Être, pour une fois, nous regardons nos vies, et franchement ca fait du bien. Merci
"Être" ou plutôt mal-être, car on ne peut pas dire que ce long-métrage respire la joie avec ces personnes qui ont tous leurs soucis que ça soit des problèmes d'argent, quête identitaire, l'envie de voir ailleurs, problèmes personnelles, maladie, etc. Les thèmes abordés sont aussi variés que les personnages puisqu'il y en a de tout âge et de toutes les situations. C'est un film choral classique et simpliste dans la réalisation, il y a des moments forts et d'autres beaucoup moins avec certains personnages qui ne sont là que pour meubler ce qui fait que l'ensemble est assez inégal, mais ça se laisse quand même regarder notamment grâce à la dernière partie quand les parties se rejoignent qui est très bien et forte en émotion.
Ouais pas trop mal mais je suis resté qd même un peu sur ma faim... J'aurai apprécié en apprendre un poil plus sur les personnages qu'on ne fait que présenter sans creuser... Du coup, aucun d'attachement particulier à l'un ou l'autre, on reste un peu à coté du truc sans ressentir grand chose. Ca manque de conviction, de passion... C'est un peu plat et montone en gros... Pourtant les acteurs sont loin d'être mauvais même B.Solo s'en tire bien dans ce rôle à contre emploi... Le film n'est pas dénué de qualités non plus, il y a qq idées, qq passages intéressants ... Il est surtout pas très long alors si vous n'avez rien d'autres sous les yeux, tentez le coup, vous ne perdrez pas (trop) votre temps!
je ne vois pas trop quels sont les clichés dont parlent les critiques presses, à moins que les aléas et évènements de la vie soient clichés? quoi qu'il en soit, j'ai trouvé ce drame chorale bien agencé et surtout bien interprété. on se demande parfois pourquoi il y a tant de personnages, mais tout s'emboîte bien à la fin. une belle oeuvre.
J'avoue que je suis d'abord allé voir ce film pour deux comédiens que j'apprécie et qui se font bien trop rares : Salim Kechiouche et Bruno Solo ; d'ailleurs, je n'ai pas été déçu de leurs prestations, de bout en bout. Ce qui m'a un peu dérangé, c'est la multiplicité des personnages dont on suit les destinées à un moment précis de leurs vies. Mais on finit par s'y retrouver sans trop se perdre. C'est un film poétique, improbable et inventif. Je trouve aussi qu'il y a des jeunes talents prometteurs ici. Une chose m'a un peu fait décrocher, malgré tout : l'accumulation de coïncidences autour de ces personnages, même si j'ai bien compris que c'est bien l'essence du film. Pour terminer, je regrette qu'un film comme celui-ci ne sorte en première semaine dans une ville comme Paris que dans 2 salles !
Pour son premier long-métrage le réalisateur Fara Sene, nous tresse un film choral où les thèmes de l'amour, du deuil, des rêves de futur et de la découverte de soi sont évoqués par une galerie de personnages qui se croisent dans Paris. Le film choral est un genre très fécond aux USA que ce soit dans la comédie ou dans le drame (comme le magnifique “Collision” de Paul Haggis), mais en France il est plutôt rare et le choix de ce genre est déjà un argument en faveur du film. Alors, si les intrigues qui forment ce film, ne sont pas extraordinairement inédites, cela donne une série d'histoires touchantes qui essaient de ne pas tomber dans les clichés. On plonge sans difficulté dans le film, même si au début la multiplication des personnages et des situations peut un peu désarçonner. La belle interprétation collective apporte une belle sincérité à ces tranches de vie qui ne sont pas toutes conclues par des happy-ends. Si le titre peut paraître un peu ronflant, l'œuvre qu'il désigne est un drame multiple et finalement sobre qui donne une heure trente d'un spectacle touchant à défaut d'être complètement enthousiasmant. Un premier long-métrage qui transpire la sincérité et qui mérite vraiment le coup d'œil.
Le film aurait pu paraître pompeux par son amorce. Qu’est ce que l’existence ? A vrai dire, le film ne répondra jamais à la question. Ce n’est pas pour autant que le film manque d’intérêt. Être, c’est un peu le Babel parisien, où nombre de personnages vivent leurs vies en subissant et en croisant celle des autres. Finalement, en se prêtant au jeu et en mettant de côté les maladresses, le style est réussi. Le jeu des comédiens est inégal mais la candeur de certains au cinéma apporterait presque une touche de sincérité à ce premier long-métrage. Certaines séquences sont même bouleversantes et on félicite cette ambition. Être aura aussi eu le mérite de remettre en premier plan un Bruno Solo captivant et nous donner envie de s’arrêter sur les carrières de Djena Tsimba et Kevyn Diana. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44