Derniers Avis : Fences - Page 5

Fences est un film qui repose sur le talent des acteurs. Denzel Washington s'envole dans l'une de ses meilleures performances, loupant de peu l'Oscar du Meilleur Acteur, rappelant son interprétation dans Training Day. Dans ce film, les longueurs rendent le film un peu moins percutant et efficace, mais le tout reste dans l'émission, l'austérité de l'histoire et de sa mise en scène. Viola Davis réalise de son côté un second rôle réellement aguerri et authentique. Un film qui tient la route un peu grâce à ça tant le scénario est un peu ligné.

J'ai vu un film... qui m'a énormément touché par la force de son interprétation de l'ensemble du casting. On suit à hauteur d'homme le combat difficile d'une famille noire dirigée par l'Homme de la famille (Denzel Washington... impérial dans le jeu et dans la réalisation) avec l'objectif de faire au mieux et de prendre des décisions justes de père de famille, avec ses peurs, ses freins et ses aspirations... Cet homme fait des erreurs, croit faire bien, veut faire mieux, mais c'est juste un homme, avec ses forces, ses certitudes, ses fêlures... Et avec ça, il essaie, il se trompe, il essaie, il avance, il essaie, il freine son entourage, il essaie, il veut bien faire, il essaie, il échoue parfois, il essaie, il réussi parfois aussi, mais toujours il essaie... Les dialogues sont d'une force qui m'a littéralement emporté dans une forme de poésie... Les mots auraient pu venir du théâtre, ils doivent sans doute venir du théâtre... Il faut voir ce film sur la résilience, la famille, la compréhension, l'incompréhension, la dignité à trouver...C'est un film pétri d'émotions, de sentiments contradictoires et personnages bousculés par la vie... Un grand film...

Le film est adapté d'une pièce de théatre qui a connu un très beau succès. Réalisé par Denzel Washington, le cinéaste s'est aussi donné le premier rôle, celui du père. Ce même rôle qu'il a tenu au théatre en 2010 et qui lui a valu un "Tony" (équivalent des Molières) . Le personnage est haut en couleur : amer, méchant, drôle, suffisant, bète, égoïste... un rôle que Denzel Washington interprète avec tout son talent. On sent Troy Maxon borderline et l'acteur sait parfaitement le jouer.

A ses côtés, la fabuleuse Viola Davis dans le rôle de l'épouse Rose. Elle est incroyable, tout est maitrisé. Le personnage est tout en nuances. On ressent ce qu'elle ressent. Rose est une épouse bafouée, trompée, malmenée. L'actrice a également recu un Tony au théatre mais un Bafta et un Golden Globe pour le film. Récompenses amplement méritées. Jovan Adepo et Tussell Hornsby sont les seconds rôles très présents à l'écran.

Le film se déroule pratiquement à la maison des Maxon. On sent l'adaptation théatrale. Le réalisateur a sans doute voulu le faire sentir.

Fences, c'est une galerie de personnages complexes, et un casting de qualité
framboisemood.com

Un film long qui commence à être intéressant seulement à la moitié mais en fait ne même nulle part.
PLV : belle réussite de plonger dans une autre époque

Un très bon film avec des dialogues qui nous font réfléchir sur nos rapports avec notre famille.
Beaucoup d'émotion et un peu trop présent le style américain. Mais c'est ainsi notre vie...Des rapports difficiles et des sentiments non exprimés, des blessures et des traumatismes qui passent d'une génération à l'autre.

Le film repose sur ces prouesses numériques pour l'époque et l'alchimie entre les personnages.
Les effets numériques à travers les tornades ont légèrement vieillis mais n’enlèvent rien à l’atmosphère du film qui jongle entre camaraderie et suspense.
Twister se sert des tornades pour mettre en avant les relations humaines de ce petit groupe de chasseurs. Ainsi le film est plutôt sympathique à regarder mais les années passées ont enlevé la tension palpable de l'époque. Comme quoi, survivre au temps est plus dur que de survivre aux tornades.

Mise à l’écran de la pièce du même nom par Denzel Washington, également acteur principal, on ne s’étonnera pas de passer 2H20 quasiment en huis-clos, entre la cuisine et surtout l’arrière-cour d’un appartement modeste du quartier Noir de Pittsburg dans les années 50, dont notre héros fabrique les « fences », les clôtures en bois, tout au long du film.
Enfant de la pauvreté, de la brutalité paternelle, de la délinquance et de la ségrégation, cet éboueur analphabète de 54 ans, ancien prodige de baseball, ne vit que pour son épouse aimée et dévouée, son fils brimé et excessivement élevé à la dure, son collègue et meilleur ami connu en tôle il y a longtemps, son frère handicapé mental depuis une blessure de guerre, et son premier fils musicien issu d’une aventure de jeunesse. Parangon de la conscience responsable, du travail bien fait, de l’ordre et de la dignité morale, sa verve intarissable et les dialogues alternés entre tous se succèdent en révélations épisodiques de son passé, en leçons de morale et d’apprentissage de la vie et en sujets philosophico-sociaux aussi divers que variés.
Cette comédie dramatique familiale prendra pourtant une tout autre tournure dès la divulgation d’un adultère et d’une enfant illégitime. Le drame, le déclin et l’ironie de ce sympathique despote naitront de sa propre fermeté, ses certitudes et son irrésolution, qui l’éloigneront de tous ceux en qui il a si bien imprimé ses valeurs, basculées maintenant en instruments de son propre isolement.

3,3 - Des rôles à Oscar... Denzel Washington plutôt à contre emploi dans ce rôle mais toujours aussi exceptionnel !! Un (presque) huit clos social puissant quant au thème qu'il traite mais malheureusement assez ennuyant même si le fond est puissant et "dur". Il pose quelques questions sur le couple, la parenté, les aspirations de chacun etc Le tout resituant le contexte dans une période socialement difficile notamment pour les "Noirs" aux Etats Unis

Avant toute chose, il faut savoir que Fences est tiré de la pièce de théâtre du même nom écrite en 1983 par August Wilson et récompensée du Prix Pullitzer en 1987 (en d'autres termes : du bon, du lourd !). Mais si vous voulez mon avis, une pièce de théâtre est faite pour être jouée dans un théâtre, comme un film dans un cinéma et un match de foot dans un stade grouillant de supporters !

Parce que, je ne saurai dire précisément si c'était mon état de fatigue avancé, l'heure tardive de la projection, les tirades interminables de Denzel Washington, ou la durée XXL du film (2h20), mais malheureusement, j'ai eu quelques coupures son et image... Difficile dans ces conditions extrêmes de faire une critique objective et détaillée.

Je retiendrai simplement :

- que Viola Davis délivre une performance admirable en femme blessée,

- que Denzel Washington peut vite devenir fatiguant quand il surjoue,

- que l'on peut passer son chemin et espérer des lendemains films meilleurs de la part d'un si grand acteur.

Long long et encore long. Un huit clos rempli de dialogues souvent inintéressants....
j'aime ce genre de films mais là j'ai pas du tout accroché. Ce serais peut être mieux en livre je pense mais même en essayant je décrochais du film toutes les 10mn très déçue

Les acteurs sont excellents, on est d'accord... Ce constat étant fait, le film est dramatiquement soporifique.

Très bon film .le film traite plusieurs thèmes .
Un beau challenge car ce film dégage beaucoup d émotion alors que la plus grande partie l environnement se passe dans une maison ou dans son jardin.

L’action commence en 1957 à Pittsburgh. Elle se déroule pour l’essentiel au foyer de Troy Maxson un Afro-américain d’une cinquantaine d’années marié à Rose. Dans sa jeunesse, Troy fut un surdoué du baseball auquel les lois raciales interdirent de faire carrière dans le sport. Éboueur pour la ville de Pittsburgh, il remâche sa rancœur. D’un premier lit, il a eu un fils, Lyons, qui peine à vivre de sa musique et ne cesse d’emprunter de l’argent à son père. Avec Rose, il a eu un second fils, Cory, qui espère, contre les conseils de son père, passer professionnel en football américain.

« Fences » repose sur un double malentendu. Le premier aurait pu être surmonté ; le second, hélas, est fatal.

Réalisé par Denzel Washington, « Fences » donne au sympathique acteur le rôle principal d’un … salopard. Car c’est bien à cela que se réduit le personnage de Troy Maxson. Sans doute son caractère s’explique-t-il par son enfance misérable, ses rêves contrariés de carrière, son passage en prison. Mais, tous comptes faits, Troy est un salaud qui trompe sa femme aimante et tyrannise ses enfants.
L’ambiguïté est d’avoir confié ce rôle au plus sympathique des acteurs. Pendant presque tout le film, on s’attend à ce que l’acteur et son double se retrouvent : Troy Maxson va-t-il faire tomber la carapace du salaud pour révéler la bonté prisonnière au fond de lui ?

Plus grave est le malentendu provoqué par la mise en scène. « Fences » est au départ une pièce de théâtre. Ecrite en 1983 par l’immense dramaturge afro-américain August Wilson, elle s’est vu décerner le prix Pulitzer en 1987. Le rôle de Troy Maxson a été créé par James Earl Jones et repris à la scène par Denzel Washington lui-même.
Le film « Fences » porte la trace de cette trop lourde généalogie. C’est du théâtre filmé dans ce qu’il a de pire : des décors statiques auquel une caméra virevoltante essaie sans succès de donner du mouvement, des dialogues interminables et trop écrits dont une interprétation, au demeurant excellente, ne parvient pas à restaurer la spontanéité.

C'est un grand film d'auteur ! Denzel et viola jouent admirablement bien. Le scénario est très original car il raconte l'histoire d'une famille noire, comme on a souvent vu des films avec des histoires de famille blanche. Presqu'aucun personnage blanc dans ce film qui n'en souffre pas. Des problèmes humains sont traités sans stigmatisation des noirs dans la société blanche. Bel effort !

Dommage que le rythme est resté sur celui du théâtre: les tirades sont trop longues pour en faire un authentique dialogue de cinéma. Pour cette raison cela traine trop souvent en longueur.