Derniers Avis : Fences - Page 2

Dans le théâtre filmé il y a toujours un moment où on s'ennuie, c'est pas faux, bien que acteurs et réalisateurs soient impeccables.

Plutôt bien adaptée au cinéma, ça reste quand même clairement une pièce de théâtre, excessivement bavarde, dans laquelle pratiquement tout est dit plus que vécu. Et tout ça repose énormément sur des clichés : presque tous les personnages sont conventionnels et sommairement définis, même Rosa, trop parfaite - mais si parfaitement interprétée qu'on parvient à y croire. Sauf Troy, magnifique personnage empêtré dans ses contradictions alors qu'il voudrait se revendiquer impeccable, et ce personnage central, presque unique, donc, magistralement interprété par Denzel Washington, sauve le film qui, du coup, émeut malgré ses défauts.

Adapté d'une pièce de théâtre, il faut apprécier les longues joutes verbales pour apprécier le film. Beaucoup de thématiques sont abordés, l'échec, l'amour, la mort, la responsabilité, l'adultère... mais la famille est centrale.
Le traitement de ces thèmes est captivant dès lors qu'on se laisse transporter par l'histoire.
Les acteurs secondaires sont excellents, Viola Davis en tête. Quant à Denzel Washington c'est plus dur à déterminer, il endosse ici la double-casquette acteur-réalisateur. A l'évidence son investissement est total et ce rôle taillé sur mesure lui semblait pré-destiné.
Mais la question de savoir si il n'en fait pas trop se pose clairement. Il vampirise totalement l'écran au point même d'écraser parfois ses partenaires qui ne le mérite vraiment pas. On aimerait d'ailleurs le voir un peu moins à l'image et un peu plus de scènes entres les personnages secondaires.
Au final c'est une très belle tranche de vie qui pose quelques questions existentielles bien à propos.

Denzel WASHINGTON et Viola DAVIS excellent dans ce drame familial bouleversant. L'adaptation cinématographique de la pièce d'August WILSON est une vraie réussite. "Fences" se révèle saisissant en montrant les rapports explosifs d'un père de famille aigri à cause des sacrifices et des discriminations. La mise en scène figée dans la maison des MAXSON rappelle bien évidemment des scènes de théâtre. Ce qui peut parfois amener à quelques longueurs dans les dialogues, mais "Fences" parvient tout de même à éviter certains écueils du théâtre filmé. Si le spectacle peut paraitre interminable et trop bavard pour certains, d'autres apprécieront l'investissement des acteurs pour rendre ce drame vraiment poignant.

C'est vrai que les premiers scènes sont âpres, l'espace est clos, les protagonistes s'apprivoisent au travers de leurs longs discours dithyrambiques que de leur gestuelle ou de leur action, , que cela parait lent, puis au moment où l'intérêt se dissipe, ou on a envie de décrocher , un , puis deux, puis d'autres rebondissements surgissent et ressuscitent l'intérêt, tout est dit, tout est évoqué, les souffrances , les échecs , la volonté , les résistances , la résilience, la réalité et de sacrés belles valeurs ... Très beau film, qui unit les uns et les autres tous blessées et fragilisés autour de la chanson de leur enfance chanté par ce père "ogre" . . Extrêmement bien interprété . Superbe . avec les coups et les cadeaux de la vie .

Pour son premier film derrière la caméra, Denzel Washington nous offre avec Fences un drame franchement décevant. Oui soyons tout de suite clair, j'ai trouvé le film vraiment moyen et c'est une vraie déception car la bande annonce m'avait mit une petite claque et me donnait vraiment envie de le regarder. L'histoire nous plonge dans les années 50 et nous raconte le sort de Troy et de sa famille sous fond de baseball et de racisme qui sont deux thèmes très présent. Et dès les premières minutes on se rend compte que ça parle énormément! Alors ça ne me dérange pas dans un film d'avoir beaucoup de dialogues, j'aime avoir de bonnes répliques mais alors la ça ne fait que blablater pour ne rien dire d’intéressant. Et ça ne va pas aller en s’arrangeant au fil du temps car c'est comme ça pendant deux heures dix. Autant dire que j'ai rapidement trouvé ça usant et fatigant. Surtout vu la tournure que prend le film quand soudain spoiler: on se rend compte que Troy trompe Rose et qu'il attend un bébé de l'autre femme
. J'ai trouvé ce changement très bizarre et soudain et ça ne m'a pas plut. Car oui Troy est un père très dur voir tyrannique qui donne des leçons de morale à tout le monde et qui a de belles valeurs même si elles sont trop ancrées dans le passé mais surtout il ne se les appliques pas à lui-même ce qui est dérangeant car le personnage perd en crédibilité. Et puis il devient de moins en moins sympathique au fil que les minutes défilent et on ne comprend pas trop pourquoi il vrille complètement. J'aurais aimé pouvoir m'attacher à lui. Les autres personnages sont plus touchant comme Rose qui est interprété par une Viola Davis vraiment superbe. Elle joue une femme aimante et qui gère les états d’âme de toute la famille avec courage dont les deux fils, Lyons le musicien et Cory le sportif. A noté aussi la présence du frère de Troy, Gabriel qui est atteint mentalement et de Bono, le collègue et ami de Troy qui est à l'écoute et de bons conseils. Les relations entre tous ces personnages sont tantôt positives, tantôt dramatique et tendue. Pourtant je n'ai trouvé qu'une seule scène qui sort du lot, à savoir spoiler: quand Rose apprend qu'elle est trompé et le monologue qui s'en suit
. Pour le reste j'ai trouvé les débats beaucoup trop axés sur le racisme qui en devient une obsession tout comme le mot "négro" qui est répéter juste pour être dit le plus de fois possible. Et puis Troy raconte tellement d'histoires que ça en devient vraiment gavant. Pour le reste la réalisation est sobre, la b.o. moyenne et oubliable et la fin ne m'a pas convaincu. J'aurais aimé apprécier Fences mais au final j'ai vraiment trouvé ce film à peine moyen, la faute à de trop longs dialogues pas forcément intéressant et beaucoup de longueurs. Je ne le conseil pas malgré la prestation des acteurs qui est la seule grande force de ce long-métrage.

Un film long et sans intérêt avec un personnage principal détestable à souhait. Les monologues affreusement longs.

Mise en scène intimiste et théâtrale - normal, c’est une adaptation d’une pièce -,« Fences » est avant tout un film qui s’écoute, nourri par un texte fort et puissamment interprété par Denzel Washington et Viola Davis.

Le film vaut surtout pour la performance de Denzel Washington qui est très bon dans son rôle. Le reste du casting est bon. Si l'histoire et la mise en scène n'ont rien d'extraordinaire, grâce aux acteurs le film est bon.

Un très beau film américain. Un très beau drame. Une très belle réalisation et un très bon jeu d'acteur de Denzel Washington.

Excellent film et un parfait jeu d'acteurs que nous avons ici.
Une note parfaite pour l'actrice VIOLA dans le rôle de Rose, c'est elle la véritable héroïne du film.
Le spectateur se retrouve hypnotisé par les dialogue depuis le début.
Beaucoup d'émotions garanties.

deux acteurs vraiment très bon. De bons dialogues, beaucoup de non dit dans cette famille suivis et ça rend cette histoire vraiment passionnante à suivre. Film très théâtrale. Une bonne surprise.

Un père tyrannique et aimant, une mère dévouée à sa famille, des enfants rongés par l’éducation à la dure de leur paternel… Durant plus de deux heures, « Fences » plonge le spectateur dans le quotidien d’une famille afro-américaine profondément humaine. Une fratrie avec ses qualités et ses défauts, ses déclarations rassurantes et ses non-dits dévastateurs. Bouleversant.

Adapter une pièce au cinéma n'est pas chose facile. La preuve, Fences semble être un condensé de tout ce qui ne marche pas dans ce type de cas. Longueurs, mise en scène plate, et surtout des dialogues qui n'en finissent pas.

Deuxième strike petit, te fais pas sortir, t’as plus le droit à l’erreur !

Se déroulant dans les années 1950 en Pennsylvanie, Fences est un drame qui porte bien son nom avec toutes les barrières et autres malaises qu’il transmet à travers la famille de Troy Maxson, ancien joueur de baseball devenu éboueur pour subvenir aux besoin de son foyer. À la fois réalisateur et acteur principal, Denzel Washington (Déjà vu, American Gangster, Les Sept Mercenaires) démontre une fois de plus son grand talent en jouant un personnage complexe et perturbé, cinquantenaire à l’ancienne estimant qu’il faut accepter n’importe quel travail pour mériter d’avoir un toit et qui élève ses fils très sévèrement. Son épouse Rose est jouée par Viola Davis (Trist, Prisoners, Suicide Squad) tandis que Mykelti Williamson (Les rues de feu, Sauvez Willy, Forrest Gump) interprète son frère Gabriel.

Si Troy reproche à l’aîné Lyons d’avoir choisi la voie de la musique et de dépenser n’importe comment les dix dollars qu’il lui donne le vendredi, il est encore plus dur avec Cory en voulant carrément l’empêcher de faire partie d’une équipe de football américain, sous prétexte qu’il doit continuer son travail actuel et l’aider à construire une clôture pour la maison. Il cherche en réalité à ce que son fils ne devienne pas comme lui, estimant que les noirs ne sont jamais réellement acceptés dans le sport de haut niveau, et appréhendant sans doute que lui réussisse là où il a échoué à une époque pourtant moins tolérante.

Pour chasser l’possum, il r’cule devant rien !

Denzel Washington dépeint ici le portrait d’un père de famille reportant les discriminations qu’il a subies sur ses proches, à travers une vision du monde très rigide, un excès d’alcool et une présence qui peut paraître étouffante comme l’illustrent de longues scènes de dialogues, non sans rappeler le style de Quentin Tarantino. Trop parfait pour être sans faille et parlant sans cesse comme s’il s’agissait d’un match de football, il insiste sur le fait que la maison lui appartient car c’est lui qui l’a payée et qu’aimer ses enfants n’est pas un devoir dans le sens où aucune loi ne le dispose.

L’intensité monte plus d’une fois avec une certaine violence dans la supériorité du père dans les foyers de l’époque, laissant en réalité place à un malaise dû à un manque de temps pour soi dans la vie de famille, en engendrant des fautes bien souvent irréparables. Viola Davis fait également preuve d’un bon jeu d’actrice dans ce qu’elle subit malgré ses efforts pendant dix-huit années de vie maritale. Malgré sa volonté d’enfin dire non à son père en refusant spoiler: d’être présent à sa sépulture
lors de la séquence finale, Cory montre qu’un fils qu’il a toujours un peu d’amour en lui comme en témoigne l’héritage de la chanson de Blue le chien, qu’il fredonne avec sa petite sœur sans avoir aucun mal à l’accepter. Un très bon film !