Avis : Fences - Page 8

Pour son premier film derrière la caméra, Denzel Washington nous offre avec Fences un drame franchement décevant. Oui soyons tout de suite clair, j'ai trouvé le film vraiment moyen et c'est une vraie déception car la bande annonce m'avait mit une petite claque et me donnait vraiment envie de le regarder. L'histoire nous plonge dans les années 50 et nous raconte le sort de Troy et de sa famille sous fond de baseball et de racisme qui sont deux thèmes très présent. Et dès les premières minutes on se rend compte que ça parle énormément! Alors ça ne me dérange pas dans un film d'avoir beaucoup de dialogues, j'aime avoir de bonnes répliques mais alors la ça ne fait que blablater pour ne rien dire d’intéressant. Et ça ne va pas aller en s’arrangeant au fil du temps car c'est comme ça pendant deux heures dix. Autant dire que j'ai rapidement trouvé ça usant et fatigant. Surtout vu la tournure que prend le film quand soudain spoiler: on se rend compte que Troy trompe Rose et qu'il attend un bébé de l'autre femme
. J'ai trouvé ce changement très bizarre et soudain et ça ne m'a pas plut. Car oui Troy est un père très dur voir tyrannique qui donne des leçons de morale à tout le monde et qui a de belles valeurs même si elles sont trop ancrées dans le passé mais surtout il ne se les appliques pas à lui-même ce qui est dérangeant car le personnage perd en crédibilité. Et puis il devient de moins en moins sympathique au fil que les minutes défilent et on ne comprend pas trop pourquoi il vrille complètement. J'aurais aimé pouvoir m'attacher à lui. Les autres personnages sont plus touchant comme Rose qui est interprété par une Viola Davis vraiment superbe. Elle joue une femme aimante et qui gère les états d’âme de toute la famille avec courage dont les deux fils, Lyons le musicien et Cory le sportif. A noté aussi la présence du frère de Troy, Gabriel qui est atteint mentalement et de Bono, le collègue et ami de Troy qui est à l'écoute et de bons conseils. Les relations entre tous ces personnages sont tantôt positives, tantôt dramatique et tendue. Pourtant je n'ai trouvé qu'une seule scène qui sort du lot, à savoir spoiler: quand Rose apprend qu'elle est trompé et le monologue qui s'en suit
. Pour le reste j'ai trouvé les débats beaucoup trop axés sur le racisme qui en devient une obsession tout comme le mot "négro" qui est répéter juste pour être dit le plus de fois possible. Et puis Troy raconte tellement d'histoires que ça en devient vraiment gavant. Pour le reste la réalisation est sobre, la b.o. moyenne et oubliable et la fin ne m'a pas convaincu. J'aurais aimé apprécier Fences mais au final j'ai vraiment trouvé ce film à peine moyen, la faute à de trop longs dialogues pas forcément intéressant et beaucoup de longueurs. Je ne le conseil pas malgré la prestation des acteurs qui est la seule grande force de ce long-métrage.

Denzel Washington interprète avec conviction et parfois un peu d'outrance cet homme aliéné et aliénant. Mais c'est bien Viola Davis qui, malgré un temps bien moindre à l'écran, suscite la plus grande émotion. Elle est aussi remarquable que dans La couleur des sentiments sinon davantage.

Fences est un film qui repose sur le talent des acteurs. Denzel Washington s'envole dans l'une de ses meilleures performances, loupant de peu l'Oscar du Meilleur Acteur, rappelant son interprétation dans Training Day. Dans ce film, les longueurs rendent le film un peu moins percutant et efficace, mais le tout reste dans l'émission, l'austérité de l'histoire et de sa mise en scène. Viola Davis réalise de son côté un second rôle réellement aguerri et authentique. Un film qui tient la route un peu grâce à ça tant le scénario est un peu ligné.

Après deux longs-métrages passés un peu à la trappe et un épisode de Grey’s Anatomy, le comédien Denzel Washington présente enfin une œuvre édifiante à la réalisation. Derrière et devant la caméra, ce dernier campe le rôle d’un éboueur noir, râleur et conventionnel dans l’Amérique ségréguée des années cinquante. Outre le fait que le film fût nommé dans les plus grandes compétitions, il impose un portrait dur et bouleversant d’un ancien champion de base-ball résigné à quitter sa passion pour faire vivre sa famille. Mais son autoritarisme sans faille va être difficile à admettre par ses proches. Ses nombreux monologues argumentaires viennent du fond de son cœur et sont louables, mais qu’en est-il du lâcher-prise ? C’est la subtilité des personnages secondaires qui font alors ouvrir une porte aux regrets. Fences est une œuvre poignante, à condition d’aimer Denzel Washington qui crève l’écran à chaque seconde et ce, pendant deux heures vingt.
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Rapidement en regardant ce film, j’ai eu la désagréable impression de regarder du théâtre filmé. Je n’ai donc pas été étonné en cherchant un peu plus d’infos sur le film par la suite que c’était bel et bien une adaptation d’une pièce de théâtre. Et honnêtement cela choque par moment surtout pour le personnage du père interprété par Denzel Washington qu’on imagine mal parler de cette manière par rapport à son milieu et la vie qu’il a eu et qui est décrite au fur et à mesure du film. Honnêtement j’ai trouvé que cela decridibilisait beaucoup l’ensemble. Étant donné que c’est du théâtre filmé, la part belle revient évidemment aux acteurs et à ce petit jeu Viola Davis est impressionnante, elle semble porter le film sur ses épaules comme cette mère semble tenir cette famille de manière discrète presque effacée alors qu’elle en est le réel pilier. Le sujet du film est lui aussi très intéressant avec ce père de famille pour qui la vie n’a pas été tendre et qui refait descendre ses déceptions et frustrations sur sa progéniture. Intéressant mais trop académique et ampoulé à mon goût.

Mise en scène intimiste et théâtrale - normal, c’est une adaptation d’une pièce -,« Fences » est avant tout un film qui s’écoute, nourri par un texte fort et puissamment interprété par Denzel Washington et Viola Davis.

Dans le théâtre filmé il y a toujours un moment où on s'ennuie, c'est pas faux, bien que acteurs et réalisateurs soient impeccables.

Il s'agit surtout l'une longue dépression d'un homme qui n'est pas heureux, où en tout cas d'un homme qui s'aperçoit qu'il n'a pas vécu comme il l'aurait souhaité avec aigreur et regrets. Très bavard, très dialogué mais sans nous imposé un style théâtreux le scénario est intéressant et rythmé, en constante évolution. Un film qui pêche surtout sur un point mais important, Troy Maxson est trop antipathique, à tel point que l'émotion vient de l'épouse et des enfants mais jamais de lui. Dommage. Néanmoins ça reste un drame poignant qui doit beaucoup au matériau d'origine.

La réalisation de Denzel Washington est intrigante, comme dans une pièce de théâtre, une histoire ethnique, de vie conjugale, d’infidélité, de secrets enfouis, c’est un film sobre dans l’ensemble.

« Fences » dispose d’une histoire forte, sur des gens ordinaires dans une époque en pleine mutation. Il y a indéniablement de l’intensité et de la grandeur dans ce film, mais c’est trop théâtral pour en faire ressortir un grand film. La photographie est simple, rustique, dépouillée. La puissance vient exclusivement de la prestation du casting, Denzel Washington et Viola Davis en tête. Cependant, ce film prouve qu’une excellente pièce de théâtre ne donne pas forcément un excellent métrage, même si l’ensemble reste très honorable malgré une longueur quelque peu pénible.

Une claque ! je ne m attendais pas du tout à être ému de cette manière. Bien sûr c est très théâtral puisqu au départ c est une pièce que Denzel Washington a joué à Broadway mais dans ce cas c est une vraie qualité. Tout est maîtrisé la mise en scène est fluide et les comédiens simplement époustouflants. Un beau moment de cinéma avec des émotions. Qu est ce que ça fait du bien .

Film réalisé par Denzel Washington! Rien que ca, ca donne envie de voir! Il a le rôle principale d'un père severe, qui travaille dure pour sa famille, il prend les choses a coeur et est très dominateur. Ce film nous montre une vie plutot ancienne ou une famille africaine dicté par un père totalitaire est géré aux USA. Ce film a un dialogue important, j'ai retenu quelques phrases comme : quelle est la loi qui me dit de t'aimer?... Une phrase dure, une phrase puissante.... 3,5 pour moi

Un très beau film américain. Un très beau drame. Une très belle réalisation et un très bon jeu d'acteur de Denzel Washington.

Un père tyrannique et aimant, une mère dévouée à sa famille, des enfants rongés par l’éducation à la dure de leur paternel… Durant plus de deux heures, « Fences » plonge le spectateur dans le quotidien d’une famille afro-américaine profondément humaine. Une fratrie avec ses qualités et ses défauts, ses déclarations rassurantes et ses non-dits dévastateurs. Bouleversant.

Par cette anti-mise en scène, on devine chez Denzel Washington la volonté de préserver la pièce, de mettre au dessus de tout ce texte à la poésie populaire lumineuse, de ne jamais le charger ou le dépouiller par ce qui est pourtant le travail de l’adaptation. Est-ce pour autant désagréable à regarder ? Non. Le regard peut se désintéresser facilement de la question cinématographique si on lui offre, comme dans “Fences”, des personnages complexes, écrits avec grâce et servi par une interprétation prestigieuse.