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    Mademoiselle Julie
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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 septembre 2014
    Une histoire d’amour impossible confrontée à la lutte des classes ; le conflit entre un homme et une femme pour le pouvoir et la domination morale ; une oeuvre sur la nécessité d’être entendu ; une affaire de sentiments… "Mademoiselle Julie", tragédie écrite par August Strindberg en 1888, aborde des sujets qui continuent d’inspirer metteurs en scène et cinéastes.

    Liv Ullmann, muse et épouse d’Ingmar Bergman, reconnaît quant à elle avoir trouvé dans cette pièce de théâtre des « motifs qui [lui] importaient personnellement : être vue ou demeurer invisible, donner une image de soi qui ne correspond pas à ce que l’on est vraiment, être pour soi-même et non pour ce que les autres voient en vous, les rapports des sexes, les crises qui en découlent… ».

    L’actrice, désormais cinéaste, livre une version austère et froide de ce huis clos tragique conjugué à trois, qui repose en majeure partie sur l’interprétation enlevée des acteurs. Jessica Chastain campe une héroïne fragile et hystérique, et se révèle formidable dans ses excès de caractère. Face à elle, Colin Farrell, tour à tour détestable et touchant dans le rôle de l’amoureux-bourreau qui refuse sa condition de simple valet mais semble pourtant résigné. Quant à Samantha Morthon, la docile et honnête cuisinière mue par une morale infaillible, elle tire son épingle du jeu grâce à une interprétation tout en finesse qui gagne en intensité à mesure que le film avance....
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    412 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2014
    Malgré sa mise en scène un peu trop classieuse, Mademoiselle Julie impressionne par le talent de ses interprètes et la fidélité de son adaptation de la célèbre pièce de Strindberg.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2015
    Je vous le dit tout net: j'ai adoré Mademoiselle Julie, film pas mal massacré par la critique. Bien sûr, il est: trop long, trop théâtral, trop bavard, trop confus. Mais la confusion -elle était déjà chez Strindberg, ce me semble! Rien n'est clair, chez Strindberg, dans cet étrange mélange de domination sexuelle et de domination sociale.

    C'était un sujet pour Ingmar Bergmann. Il ne l'a pas traité. C'est une de ses compagnes qui s'en empare maintenant, Liv Ullmann, une de celles qui sait le mieux, certainement, ce que le grand maître aurait voulu! Elle se permet d'aérer l'action par quelques scènes qui se passent dans le parc du château, une nature frémissante, autour d'un petit torrent. Elle se permet aussi de filmer un prologue. Une petite fille, seule dans une maison en deuil. Elle sort, elle fait corps avec cette nature secrète. Du coup, on comprend mieux Julie. Son enfance solitaire aux côtés d'un père aristocrate. Avant de mourir, sa mère, qui ne l'aimait guère, lui a quand même inculqué la haine des hommes. Lignées de femmes vendues, viandues pour des considérations sociales, qui subissent la conjugalité, et qui transmettent à leurs filles ce qui sera leur destin: accepter le poids du corps d'un homme qu'on n'aime pas.

    C'est la nuit de la Saint Jean. La nuit qui s'est couchée devant le jour -surtout au Nord, la nuit où la nature exulte, où tout est possible, où les génies sortent des bois pour entraîner les filles dans une ronde brûlante, quand la sexualité ne se dissimule plus. La nuit de tous les instincts. Cette nuit là, les domestiques ont le droit de tout faire, les maîtres organisent pour eux un bal, où eux même passent pour honorer d'une valse telle ou telle servante. La baron est absent: Julie, sa fille, le représente, et danse avec John, le valet de chambre de son père. John n'est pas un valet comme les autres: d'une misérable extraction, et poussé par une volonté farouche de s'en sortir, il a lu, il a été au théâtre, il a voyagé, il a même été sommelier dans un grand hôtel, en Suisse (il connait et apprécie le bordeaux..... du Baron).Il parle comme un bourgeois, avec des mots savants. Puis, la livrée bien coupée d'un valet de chambre de grande maison peut être aussi seyante qu'un habit d'officier.... Quelque chose s'est éveillé chez Julie, quelque chose dont, sans doute, elle n'a pas conscience elle-même. Alors elle poursuit John dans la cuisine, elle veut retourner au bal avec lui, elle le harcelle, devant les rebuffades de cet homme qui sait très bien qu'à ce jeu dangereux, il risque de perdre sa place, elle l'humilie, tandis que la tension érotique monte entre eux, -jusqu'au lit du valet. Tout cela, c'est la pièce, que l'on connait tous. Et honte au critique spoiler: de téléobs
    qui trouve qu'Ullmann n'a pas rendu la "bestialité érotique".... Certes, elle est pudique et a refermé la porte de la chambre. On ne voit pas les protagonistes en pleine séance de rhaorgh, rhaorgh.... mais j'ai trouvé toute cette première partie très lourde d'érotisme primaire....

    Puis, au retour dans la cuisine, il y a une interversion complète des rôles. C'est le retour d'une fille paumée, perdue, désespérée, devant cet homme qui le prend de haut. C'est qu'avec sa virginité, elle a perdu son statut d'aristocrate. Ce n'est plus qu'une pute. Moins qu'une domestique. Car non seulement elle a couché -mais elle a couché avec un valet. Elle s'est doublement salie. Et ne voulait elle pas, elle même, la veille, faire avorter sa petite chienne qui avait fauté avec le bâtard du jardinier! Nous tous, fans de Broadchurch Abbey, nous savons que les domestiques de grande maison sont souvent beaucoup plus snobs que leurs maitres. C'est là que le film est très fort, et on comprend que la pièce ait été mal reçue en son temps: plus forte encore que la ségrégation par classes sociales, il y a la ségrégation par le sexe. John n'est plus le valet: c'est devenu le mec. Donc, celui qui a le pouvoir.

    Rien n'est clair dans le personnage de John. spoiler: A t-il, machiavéliquement, conduit Julie à sa perte pour pouvoir s'enfuir avec elle et l'argent du baron?
    Ou, comme il l'a dit, a t-il vraiment été très amoureux d'elle, lorsqu'elle était la lointaine jeune fille, marchant parmi les roses du jardin? Je le crois. Mais cet amour a cessé quand la pure petite aristocrate est devenu juste un corps sous lui.

    Jessica Chastain est Julie comme aucune autre ne l'a été avant elle. Bien qu'issue d'un milieu modeste, fine et racée, elle est plus aristocrate qu'aucune des nobliautes qui font parler d'elles chez les pipeules. Elle est magique.

    Le problème vient de Colin Farrell. Il ne sent pas la sueur. Il ne sent pas le sexe. Ohoh, me direz vous, y a maldonne! On n'est pas chez Lord Chatterley! John n'est pas garde-chasse! Certes, mais je pense qu'il doit y avoir quand même, chez ce personnage, quelque chose d'un peu brute, d'un peu animal, dont le pauvre Farrell est complètement, mais alors complètement, dépourvu.

    Le troisième personnage, évidemment, c'est la cuisinière, témoin muet et désespéré du naufrage de ses fiançailles avec John. Samantha Morton est très bien, mais vraiment pas jolie, ce qui rend le duel avec mademoiselle Julie par trop inégal.....

    En dépit de ses défauts (trop théâtral /trop bavard /trop confus), allez voir ce film. Il est envoûtant. Je l'aime.
    cylon86
    cylon86

    2 513 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 septembre 2014
    Quinzième adaptation cinématographique de la pièce d'August Strindberg, "Mademoiselle Julie" est un film relativement hermétique mais tout de même fort intriguant. L'histoire, qui ne réunit que trois personnages dans une immense demeure irlandaise en 1890, voit la fille d'un baron et le valet de son père s'adonner à un terrible jeu de séduction qui tourne mal, le tout sous les yeux de la cuisinière, fiancée du valet. Si Liv Ullmann est tout à fait passionnée par l'histoire, le film n'échappe pas aux dangers du théâtre filmé et se retrouve vite enfermé dans des conventions et dans des longueurs. Si la relation entre Mademoiselle Julie et le valet John est complexe, abordant de nombreux thèmes (dont celui, forcément, de la différence sociale), elle est aussi relativement difficile à suivre. En un peu plus de deux heures, les personnages se séduisent, se rejettent, se font des déclarations d'amour, s'humilient... Il n'est pas facile du tout de s'accrocher à l'ensemble tant les personnages nous sont inaccessibles. Dans un rôle complexe, Colin Farrell tente tant bien que mal de nous livrer une composition pleine de justesse. L'acteur se débrouille comme il peut, tantôt juste tantôt beaucoup moins. Jessica Chastain s'en sort aussi bien, nous délivrant quelques beaux moments de grâce mais le fait est que le film enferme trop ses acteurs dans des rôles trop complexes pour qu'on puisse comprendre l'étendue des propos de l'ensemble. Résultat : on s'ennuie à plusieurs reprises...
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 septembre 2014
    Il y a un zeste de "Lady Chatterley" de Pascale Ferran, avec une dose moindre d'érotisme, et une problématique que l'on retrouve dans "La Vénus à la fourrure" de Roman Polanski. Voilà, ainsi le décor est planté. UNe jeune fille joue à s'encanailler avec le valet, qui lui, est de longue date troublé par cette femme. La cuisinière est son amoureuse. Ce trio va nous occuper tout le film. C'est un peu long, un peu lent, assez esthétiquement filmé. Dans la salle, on pouvait entendre quelques baillements (je n'ai moi-même pas été à l'abri de moments de somnolence) et plusieurs spectateurs ont quitté la salle durant le film. Le climat névrotique du livre de Strindberg est sans doute assez bien rendu, mais j'avais, à l'époque, préféré la lecture du livre à ma position de spectateur aujourd'hui.
    crachou94
    crachou94

    23 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2014
    Ce film est magnifiquement filmé par Liv Ullman, un huis-clos oppressant dans l'Irlande de la fin du 19 ème siècle avec des acteurs magnifiques au jeu éblouissant,
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2014
    Le film nous enferme dans un huis clos, comme Julie et John sont enfermés dans leur destinée sociale. La mort rôde à chaque instant et le rapport de domination évolue. L'interprétation remarquable des acteurs et la sobriété de la mise en scène permettent de redécouvrir la beauté de ce texte.

    LA SUITE :
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 septembre 2014
    Adapté une pièce à l'écran n'est pas toujours évident, il faut bien le dire. Mademoiselle Julie doit être une pièce très intense et dramatique compte tenu de l'histoire. Contrairement à la pièce originelle et à la mécanique habituelle d'adaptation d'une pièce sur grand écran, la réalisatrice a voulu en faire un huit-clos. Trois personnages, trois décors principaux, c'est peu pour garder l'attention du spectateur, malgré l'intensité de la pièce. Cependant, on arrive à suivre et à s'y intéresser grâce aux très belles performances de Jessica Chastain et de Colin Farrell. La réalisation aide également avec de très beaux plans et une musique classique bien choisie. Tout ceci crée une ambiance digne des grands films en costumes. Étrangement ce qui fait la force de la pièce, son histoire nous repousse ici dans le film et il faut donc s'accrocher. On sort de la salle mitigé, autant les acteurs et la réalisation nous ont ébloui, autant l'histoire nous a très peu intéressé.
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2014
    Liv Ullmann souhaitait interpréter cette "Mademoiselle Julie". Une envie jamais concrétisée. Elle choisit d'en faire une nouvelle adaptation cinématographique. Minimaliste et glaciale à l'extrême, rien ne vient perturber le spectateur de ce texte que certains pourront trouver daté. "L’incompréhension et la difficulté de communication véritable entre hommes et femmes sont renforcées par l’illusion que grâce aux téléphones portables ou à l’ordinateur, tous ces problèmes sont résolus." Confie la réalisatrice pour mettre en avant l'actualité que ce texte représente encore aujourd'hui.

    D'emblée la photographie de Mikhaïl Krichman s'impose. Douce, souvent violente, elle magnifie les visages et les expressions des trois principaux protagonistes. La musique répétitive finit par alourdir le film et pèse très lourdement sur des longueurs parfois excessives.

    Samantha Morton, tout en émotions retenues, s'impose naturellement dans un rôle qui repousse un dénouement attendu.

    À ses côtés Colin Farrell est tout à fait excellent dans cet affrontement verbal, cruel et méprisant.

    Jessica Chastain, dans le rôle titre est souvent étonnante. Je retiens cette longue scène dans laquelle, le visage blafard et maculé de sang, son regard ne retient déjà plus la vie. Elle vient de perdre le pouvoir fragile et totalement illusoire d'une prétendue supériorité de classe sociale.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 septembre 2014
    Plutot ennuyant, un "je t'aime moi non plus" très redondant ... spoiler: Et le poussin decapité est assez choquant
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 septembre 2014
    Assez navrant, très lent. Une étoile pour la performance de Farell
    tixou0
    tixou0

    699 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 septembre 2014
    Liv Ullmann la Norvégienne a beaucoup côtoyé l'oeuvre du Suédois Strindberg, avec Ingmar Bergman. Aujourd'hui septuagénaire, la grande actrice, devenue aussi réalisatrice (dès 1982), adapte pour le grand écran le célèbre "Mademoiselle Julie" du dramaturge scandinave (15e film tiré de la pièce !). L'action est transposée de Suède en Irlande, mais à la même époque (1890 - la nuit de la St-Jean), et dans le même milieu aristocratique, très codifié. La scène est dans un château (et son parc), principalement dans les cuisines de celui-ci (comme dans le texte d'origine). Les personnages sont John et Kathleen, valet et cuisinière, et la fille du propriétaire des lieux (un baron), Mademoiselle Julie. Ce resserrement du drame à trois protagonistes seulement conduit d'emblée à apprécier le casting du film. L'Irlandais Colin Farrell est l'ambitieux domestique John, cynique et veule - un rôle peu reluisant, où il convainc à moitié. La Britannique Samantha Morton est la figure digne et équilibrée du trio, "fiancée" bafouée de John, Kathleen - et elle est excellente (jeu très nuancé). Le rôle-titre revient enfin à l'Américaine Jessica Chastain (au physique éthéré de modèle préraphaélite - sa fin étant d'ailleurs digne esthétiquement des meilleures oeuvres de Rossetti ou Millais) - un rien inégale, mais magistrale dans les dernières 20 minutes. Plastiquement parlant, le film de Liv Ullmann est une réussite de chaque instant, mais la chronique de moeurs (décapante chez Strindberg) est ici affadie par la mise en scène trop sage, et trop "illustrative", et, plus encore, la corrosité du ballet de séduction entre maîtresse et valet, voulue et développée dans la dramaturgie originelle, passe largement à la trappe.... Bilan en demi-teinte.
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2014
    Une tragédie puissante où les sentiments restent otages des convenances sociales. Aussi beau dans la forme que terrible dans le fond.
    Christian G
    Christian G

    2 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2014
    Glaçant, proche de Bergman avec des airs de Barry Lindon mais de la grande Liv Ullmann, 3 acteurs fantastiques du vrai cinéma, un huis-clos angoissant
    Kapp Pacino B.
    Kapp Pacino B.

    11 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 septembre 2014
    Au secours!
    Erreur de casting total.
    Jessica chastaing choisie de plus en plus mal Ses rôles c'est affolant.
    Elle est tjs dans des films où on ne la verrait pas du tout.
    Quel dommage pour cette beauté si singulière !
    Colin farrel est à l'image de lui même et ce depuis cette dernière devenue: faux et surjoué.
    Un grand plus pour Samantha morthon qui confirme son immense talent et sa longue carrière d'actrice !!!
    Les gens ont quitté la salle rapidement et rovolté face à un tel FOUTAGE de GEULE cinématographique!
    Et utiliser une musique aussi belle et connue pour un film pareille c'est Pretencieux et inadmissible .
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