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FaRem
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3,0
Publiée le 8 septembre 2015
Un film vraiment bizarre notamment par rapport à tous ces évanouissements inexpliqués, mais en même temps, c'est tout ce mystère qui contribue en partie à sa réussite puisque l'ambiance est vraiment bonne avec ce contraste entre le calme de la campagne et l'atmosphère étrange qui se dégage. L'histoire est pas mal même si elle s'éparpille par moment, les acteurs sont bons, mais une nouvelle fois, c'est vraiment l'ambiance qui est à retenir, car si on ne rentre pas dedans, ça peut rendre le film ridicule à cause des chutes et des événements peu communs.
"Pique-Nique à Hanging Rock" avait clairement ce sens du non-sens justement qui brillait de par la poésie insufflée par les images et le scénario. Ici, ce film réalisé par Carol Morley et sorti en 2015, n'en est qu'une plate copie insipide. Après tout, je me dis peut-être que je n'ai pas compris le film mais ce dernier est tellement foutraque que je ne suis même sûr qu'il y ait quelque-chose à comprendre. Nous sommes en 1969 dans un collège féminin très strict et ce dernier est touché par une étrange épidémie de malaises après une tragédie. Bon voilà, on est un peu face à la même chose que le film de Peter Weir (dont la réalisatrice ira même jusqu'à reprendre certains plans, notamment le sublime - dans le film de Weir je précise - plan avec les ombrelles et celui avec la coiffure au carré par exemple) sauf que c'est très plat et surtout, ça se veut faussement intello, ce qui rend le film particulièrement agaçant. Pourquoi pas faire des films nébuleux, j'ai adoré, encore une fois (mais comment passer à côté) "Pique-Nique à Hanging Rock" et certains ersatz qui ont suivis, comme "Innocence" par exemple qui avait quelques bonnes idées. Mais là, on est dans quelque-chose de mystique au début mais c'est amené à la truelle par le frère alors que c'était beaucoup plus subtil dans le film de Weir, tout ça pour finir avec un twist tout ce qu'il y a de plus "normal". Je veux dire, on nous tease quelque-chose d'étrange, de mystérieux avec des actrices qui savent à peine s'évanouir correctement pour finir avec une révélation digne d'un cliffhanger d'un épisode de "Plus belle la vie". Et alors là, tout le côté déjà vaguement poétique du film s’effondre complètement et on se rend compte qu'on est finalement face à quelque-chose de volontairement foutraque pour faire passer une histoire banale pour quelque-chose de complexe et d'intello. Alors oui certes, il y a une parabole sur la psyché féminine, sur l'avortement, le rapport entre la vie et la mort etc. mais c'est pareil, ce n'est à aucun moment subtil. En dehors de ça, les seules actrices qui s'en sortent bien sont Florence Pugh et Maisie Williams. "The Falling" est donc un film profondément ennuyant mais surtout creux, contrairement à ce qu'il veut faire croire avec son scénario foutraque.
J'ai voulu voir ce que valait Maisie Williams dans un autre rôle que celui d'Arya Stark, rien à dire, la petite Britannique a du talent. Non pas pour son jeu dans le personnage qu'elle incarne mais plutôt pour avoir tenu son rôle jusqu'à la fin de ce navet du cinéma... Le scénario n'a aucun fond, les scènes manquent de dynamisme (dialogues barbants et répétitifs)... Le seul point positif de The Falling est la bande-son. Et encore... Car la même musique passe quasiment tout le temps en boucle. A éviter, sans intérêt.
Voilà un film à l'atmosphère étrange et envoûtant que j'ai pu découvrir malgré l'absence d'une version française car malheureusement ce film indépendant n'est sorti qu'en Angleterre et sur le territoire du Royaume-Uni au printemps 2015. Réalisé par Carol Morley, une réalisatrice qui a fait ses preuves dans le documentaire, c'est son premier film et l'on peut néanmoins constaté une maîtrise dans la direction de ses actrices dans ce film à l'atmosphère mystérieuse et mélancolique. En 1969, au sein d'une école pour fille en Angleterre, aux usages très stricts, La charismatique Abbie et la secrète Lydia sont amies mais tandis qu'une mystérieuse épidémie d'évanouissement éclate, la vie de Lydia est bouleversée et la stabilité des collégiennes est menacée. Lydia semble être au centre de cette épidémie. Au fur et à mesure que son pouvoir et son influence sur l'école grandissent, elle est poussée à découvrir la vérité derrière ces événements étranges. Entourée d'une mère coiffeuse agoraphobe et d'un frère aux sentiments ambiguës, Lydia commence à douter d'elle-même. Elle mettra en lumière des vérités sombres révélant l'origine de son mal-être et le secret de ses origines. Les jeunes actrices sont remarquables, la photographie d'Agnès Godard et la musique de Tracey Thorn du groupe "Everything but the Girl" sont sublimes. Une mention particulière pour la jeune et prometteuse Maisie Williams, la Arya Stark de Game of Thrones, qui trouve un premier rôle dramatique et marquant pour sa jeune carrière. Elle crève l'écran et porte le film sur ses épaules secondé par les convaincantes Florence Pugh (vue depuis dans The Young Lady) et Anna Burnett dans le rôle d'Abbie et de Susan. Entourées également de Maxine Peake en mère dépressive et Joe Cole en frère incestueux. Un film à l'atmosphère dérangeant sur les tourments de l'adolescence dans l'Angleterre très conservateur de la fin des années 60.