Derniers Avis : L'Amour est un crime parfait - Page 7

Film très original et très bien servi par le jeu des acteurs , tous très bons : Mathieu Amalric en tête . Le film peut dérouter car les pistes sont parfois un peu brouillées , mais c'est aussi son charme ; en tout cas j'ai maintenant envie de lire le livre de Djian ......

Ca m'a ennuyé ! Et j'y suis allée avec beaucoup d'élan, parce que Mathieu Amalric, je l'adore. Mais là, la montagne est pourtant belle, et Mathieu Amalric est fiévreux comme d'habitude... Je crois qu'il est prof dans une université absolument sublime, dans la montagne. Il est harcelé par toutes les élèves qui essaient de lui mettre la main à sa braguette. Dès le début, y a une fille qui meurt. Pourquoi ? J'en sais rien. Et c'est sans doute parce qu'on est perdu dans la montagne, moi j'étais dans le brouillard, j'ai rien compris à ce film. C'est sûrement très très bien, c'est écrit dans les journaux, que c'est très très bien. Mais moi ça m'a ennuyée.

J'ai failli partir avant la fin. Même le jeu des acteurs est en dessous de tout, particulièrement Almaric, que j'ai dû mal à voir en séducteur (aucun charisme). Aucune surprise, on s'attend à tout. Film sans saveur, à la limite de l'indigeste.

superbe film, à ne pas rater ! Le printemps n'arrivera donc jamais !

Film archinul.
En fait, je voulais le voir parce qu'il a été tourné dans une jolie région... je m'attendais à plus au niveau du contenu. Dommage.

Je suis partie avant la fin du film, c'est dire le peu d'intérêt que j'ai éprouvé à le regarder !!!
Je pense que ce film a été sponsorisé par l'industrie du tabac : d'ailleurs, Mathieu Amalric rentre à un moment avec des gitanes .... nouvelle tendance ?? En avait même oublié à quoi ressemblait le paquet ...
Désolant !

Bof. Long, étrange, sans surprise. Les acteurs surjouent un peu de temps en temps. Dommage car il y avait le potentiel pour en faire un beau film, mais sans qu'on sache trop pourquoi, quelque chose ne va pas. On s'ennuie, on ne comprend pas.

Etonnant film... N'ayant pas vu d'autres films des Larrieu, je m'efforcerai de ne critiquer que ce film là. Le film présente de nombreux bons points : l'interprétation théâtrale d'Amalric d'un prof de littérature très intellectuel mais très sombre aussi, entre un Sartre et un vrai malade est géniale. Du côté deq autres acteurs, il n'y en a aucun de vraiment sensationnel, tous sont assez atypiques.
La réalisation est elle, splendide, beaucoup d'idées qui sont parfois en adéquation avec le scénario qui souffre réellement de nombreuses longueurs. De plus, le film est un peu trompeur, on pourrait y voir un thriller ou une comédie romantique, selon moi, ce n'est ni l'un ni l'autre, c'est un film psychologique sur un homme blessé, plein d'obsessions.
On peut souligner aussi dans les points positifs la magnifique BO de Caravaggio.

Une vraie catastrophe. Ni queue ni tête. Même Amalric ne s'en sort pas. Comment peut-on obtenir des financements pour réaliser des films pareils ! Là est la question. La seule. Désespérant.

Excellent, un film d'ambiance à voir et à revoir (selon moi !). Esthétique et trouble.

Euh, la montagne est belle ! Que dire ... Les actrices sont mauvaises, même Karine Viard que j'adore habituellement. Le sujet est intéressant mais traité de façon curieuse (est-ce le bouquin, le scénario ?), on ne sait rien ou presque des personnages, de leurs motivations. De nombreuses scènes sont invraisemblables spoiler:
un flic se fait tuer en ville en peine journée et personne ne s'en aperçoit, la fuite de gaz qui n'empêche pas Amalric de respirer alors qu'une simple allumette fait tout exploser etc etc

Le film n’est malheureusement pas toujours à la hauteur de ses ambitions iconoclastes, mais possède de forts beaux atours. C’est un vrai mélange des genres auquel se livrent les frères Larrieu : comédie de mœurs à tendance chabrolienne (la petite bourgeoisie de province et sa vacuité existentielle), polar mental (avec un héros en abîme de lui-même), pamphlet libertaire et poème élégiaque sur la crise identitaire. La grande réussite du film est sa construction narrative sinueuse et abyssale, toute en ellipses imperceptibles, en flottements et angles morts (en parfaite cohérence avec les trous de mémoires du héros). Il est dangereux de se pencher dans ce héros moins lisse qu’il n’y paraît et auquel Amalric confère une belle inquiétude. Si certains aspects du films fonctionnent très bien (les rapports incestueux Amalric / Viard, l’ambiance délétère de la fac avec son directeur louvoyant – merveilleux Denis Podalydès, ou la sourde oppression qui surgit du quotidien – voir le barbecue nordique), d’autres aspects sont moins convaincants (Maïwen manque d’incarnation dramatique, le personnage de Sarah Forestier est trop caricatural, les apartés philosophiques du professeur Amalric sont un peu didactiques… ). Mais toutes ces dissonances font cependant partis du projet lui-même et participent à son ton assez unique (les amateurs de Djan ne seront pas déçus). Ce que l’on peut cependant regretter c’est le manque de tenue de la mise en scène, tantôt trop ostentatoire (des décors surjoués comme la faculté et son architecture mentale ou les routes de montagnes) tantôt trop lâche (ajouter du flottement visuel au flottement narratif n’est pas très subtil). Malgré ces réserves, le film des frères Larrieu mérite largement le détour, car, même si leur proposition de cinéma n’est pas complètement aboutie, elle a le mérite d’en être une vraie.

LA mise en scène est certes, plutôt raffiné ou ce polar au air érotico-littéraire ; aurait pu amplement ce démarquer. Mais malheureusement cela en fait un peu trop. Trop de moment, rendant l'intrigue un peu trop fouillis... Même si l'intigue aussi perverse qu'astucieuse aurait pu donner un thriller de renom. Il n'en ait malheureusement pas le cas. C'est confus, fouillis, et décalé ; mais décalé mais pas dans le bon sens. LE film souffre de lenteur, pour ne laisser apparaitre les motivations des personnages que petit à petit... Et cela arrive bien trop tard. Il y avait pourtant matière à faire. Une sorte de mélange entre comédie noire et "polar". Le mélange est plutôt pas mis en scène assez habillement. Un peu comme si l'ensemble, était à chaque fois ; un peu de trop (tant au niveau des blagues parfois surréalistes qu'au niveau de certains jeu d'acteur). Donc oui, si l'on cherche un thriller tortueux, sophistiqué, et mélangeant certains styles. Certains apprécieront certainement. MAis pour le coup, c'est beaucoup trop d'un coup. Surtout pour un film qui n'est qu'un remake d'un film ayant des décennies. On a donc du mal à distinguer ce qui va se relever de la vérité mais en même temps ce qui va se relever de la mystification (la faute sans doute à une mise en scène et à une volonté du réalisateur de trop vouloir en mettre). On se perd plus, que l'on est happé par l'histoire. Pourtant faisant référence et digne d'un Hitchcock. On en est malheureusement assez loin et c'est là que le film va dévoiler toute ses fautes de réalisations. Après si l'on cherche quelques choses d'enigmatique, diabolique ou encore d'une grande beauté. Ce film est pour vous. Mais il ne faut pas aller chercher trop loin. On ne peut considérer ce film comme un simple thriller. Un thriller amoureux, admettons. Mais qui s'aura décevoir et fasciner par moment car tout n'est quand même pas à jeter. Même si une construction plus constante et propre aurait peut être rendu le film un peu plus clair et pourquoi pas ; plus clair. BRef, le réal n'aurait surement pas du se lancer dans ce type de réalisation (pour le genre) ou l'on voit qu'il maitrise difficilement les codes qui fonctionnent. Sa se laisse regarder, mais sans en garder un souvenir impérissable. Une fois à la limite.

Je découvre le travail de ces réalisateurs et suis assez content du résultat, le film est servi par un bon casting, des paysages magnifiques et une école originale qui tient lieu aussi de personnage. L'intrigue est un peu tirée par les cheveux et la fin expéditive mais l'ensemble est plaisant.

après un début de film peu passionnant l'intrigue devient prenante pour finalement nous surprendre. le rôle de Karine Viard reste un mystère...