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conrad7893
299 abonnés
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1,5
Publiée le 22 décembre 2014
un thriller à la française très soporifique. Une intrigue pas très bien ficelée, c'est bancal. L'acteur ALMARIC est tout le temps dans le surjeux . Par contre les actrices sont mises en valeur. Très esthétique , une très belle photo et lumière. Des paysages à couper le souffle. une ambiance glaciale comme cette université . mais malheureusement je m'y suis ennuyé
Un film sympathique pouvant paraître un peu lent à certains moments. On aime largement la belle performance d'acteurs de ces quatre personnages suppléés par d'excellents seconds rôles. Peut-être que l'intrigue de ce thriller est un peu trop légère pour être intéressante. Les décors et surtout le campus universitaire sont agréables à l'image. A voir, sans plus
Tout comme Alexandre, (je vais être moins prolixe que lui, il a dit l'essentiel)... juste vraiment conseiller à mon tour de visionner ce chef d'oeuvre, surtout ne vous attardez pas sur les critiques de cinéfiles mal inspirés ou distraits par des films aux effets spéciaux leurs ayant ôté le recul nécessaire pour se délecter d'un tel régal. Vraiment j'ai adoré ce film, dès les premières images, j'ai su que j'allais passer un très agréable moment, fort, intense, envoûtant, inoubliable, percutant, je cherche désespérement ce qui aurait pu ne pas me plaire mais je ne trouve pas.
Pour compléter une mise en scène impeccable et des images somptueuses, le jeu des acteurs et actrices est irréprochables (Almaric est plus qu parfait, quel talent !
LE VOYAGE AUX ALPES. Le style Larrieu, le ton des acteurs, le mystere et les paysages. Peindre ou faire l'amour malgré le titre mettait rester en travers de la gorge, les revoila avec une histoire encore plus ambigue et un trio d 'actrices parfaites.
Quel ennui. Un pseudo thriller dans lequel on ne ressent aucune tension puisque tous les "rebondissements" se voient tous arriver de manières grossières. Le jeux des acteurs très théâtral est rapidement pénible voir insupportable pour Sara Forestier notamment. Le côté sexy du film lui aussi est complètement loupé, c est mou et tristounet. Bref il n y a pas grand chose à sauver si ce n est cette ambiance glaciale des montagnes suisses.
Amalric, Viard est Maïwenn sont très moyens dans leurs rôles respectifs, seul Denis Podalydès relève le casting. Le scénario se veut être une réflexion sur la sincérité des relations amoureuses avec les tirades littéraires de Mathieu Amalric mais le scénario est lent et l'effet de suspense inexistant.. Un film très moyen
En fait tout l'intérêt du film réside dans la question : comment fait-on pour ne pas s'intéresser à l'histoire ou aux personnages ? Parce que les réalisateurs ont un parti-pris de déshumanisation des dits personnages ? Ou parce que les acteurs n'ont pas le charisme ou le jeu ad hoc ? Bon, ce qui finit par sauver le film est le rebondissement final. Ah, aussi, très amusant : le doublage des scènes de nu de Maïwenn. C'est tellement artificiel que l'on se demande si c'est délibéré. Oui, il y a quand même des surprises dans ce film !
Le fil du récit est assez tenu mais on est conquis. Le rythme lent, les paysages, le jeu d'acteur posé d'Amalric (il a un côté Luchini je trouve) . L'intrigue policière est secondaire et ne nous passionne finalement pas. Il y a une esthétique, une ambiance, la musique très sobre aussi. Certes parfois ça tourne en rond mais on est envouté par la fin qui se dévoile. C'est très beau. La scène est d'ailleurs magnifique sur le lac: "les deux heures sont passées..."
Les personnages, comme souvent chez les Larrieu, sont assez complexes, pour ne pas dire étranges, et souvent insaisissables. Les relations, faites de séduction mais aussi de mensonge et de domination, s’inscrivent comme dans un jeu de dupes, où chacun épie chacun, ou tout le monde se méfie de tout le monde. Coté intrigue, on navigue entre drame et thriller avec une disparation qui sert un peu de fil rouge (MacGuffin ?), de liant entre les personnages, mais qui ne constitue pas, heureusement, le seul intérêt de l’histoire. Film bourré de sensualité et même de sexualité (subtilement suggérée, plus que montrée), film passionnant car ambigu, film dont les personnages et leurs intentions restent souvent obscures, en tout cas imprévisibles, film au scénario délicieusement absurde et par moment assez drôle, avec des dialogues très écrits mais jamais chiants, « L’Amour est un crime parfait » est un vrai bon moment de cinéma, un thriller atmosphérique et décalé… un film dans lequel on sait jamais trop où l’on va, où le polar se pare de grotesque avec maestria, que même la présence de la toujours insipide Maiween ne parviendra pas à gâcher.
Un nouveau style de cinéma. Thriller ultra bien pensé et maîtrisé (adapté d'un livre à la base mais bon quand même). Amalric, Viard ou le duo génial d'un frère et d'une soeur dont les échanges peuvent paraître très théâtrals j'ai remarqué. Maïwen et Podalydes très bon aussi. Un très bon film
Le compagnonnage des frères Larrieu avec Mathieu Amalric toujours centré sur l’expression d’une sexualité cherchant à s’échapper des sentiers battus s’enrichit pour ce quatrième travail commun d’une dimension comico-noire assez déroutante. La part de mystère et de perversité contenue, intrinsèque à la nature d’Amalric s’accordait fort justement au personnage du roman de Philippe Djian (Incidences -2010) que les deux frères ont choisi d’adapter pour changer un peu le décor de leur thème récurrent portant sur la difficulté à se frayer un chemin vers une sexualité libérée des tabous. Marc est un professeur d’université incapable de maîtriser les pulsions qui le poussent à séduire les jeunes filles en pamoison devant l’intellect brillant de cet écrivain raté échoué dans une université suisse où il survit malgré son comportement à la marge grâce à la protection de sa sœur (Karin Viard), bibliothécaire dont le chef du département littérature (Denis Poladylès) cherche en vain à obtenir les faveurs. Une tendance à frôler la ligne jaune teintée d’un sentiment d’impunité rappelant de loin la désinvolture incarnée par Gian Maria Volonté dans « Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon » (1970), pousse fatalement Marc de l’autre côté du miroir, là où le prix des choses n’est plus le même. Etre totalement désincarné, incapable de se sortir d’une relation incestueuse avec sa sœur, Marc semble dépassé et souvent effrayé par son incapacité à l’empathie. Dès lors entretenant une relation amoureuse avec la belle-mère (Maïwenn) d’une de ses étudiantes disparue il s’en remet à la providence pour trouver une issue à sa douloureuse confusion des sens. De quel côté va tomber la pièce ? Le grand amour purificateur ou la confrontation inacceptable avec l’indicible ? Les frères Larrieu qui marient assez adroitement le film noir à suspense et leur penchant irrépressible pour la provocation sexuelle baroque nous mènent avec le troublant Mathieu Amalric pour guide jusqu’à cette acmé dramatique où le film épouse pour un court moment les codes du film de genre. Un exercice de style convaincant certes non dénué de quelques longueurs et digressions inutiles mais assez réjouissant grâce à des acteurs remarquablement dirigés.
Il y a les frères Coen, surcotés notoires, les frères Dardenne et leur cinéma exigeant et humain et les frères Larrieu ici en France plus difficiles à cerner tant leur filmographie est inégale. Après le surprenant tableau de maitre « Peindre ou faire l’amour », « Le voyage aux Pyrénées » nous avait laissé à quai. Et l’horrible « Les derniers jours du monde » nous avait carrément fait souhaiter le dernier film des frères.
Peut-être que c’est une des raisons qui rends sympathique ce film là. Partir de si bas pour remonter vers les cimes. Le scénario est volontairement mis au second plan...
Une belle déception vu la brochette d'acteurs! Je n'ai jamais réussi à rentrer dedans essentiellement à cause de l'interprétation que j'ai trouvé beaucoup théâtral particulièrement Amalric.... L'intrigue n'est pas bien captivante non plus alors que je pensais que ce serait le point fort du film... Le seul véritable intérêt, c'est la photo, le cadre est magnifique et donne une ambiance particulière au film mais ce n'est évidement pas suffisant pour s'intéresser à cette histoire logiquement pleine de suspense.... c'est vraiment loupé de ce côté là.