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Un visiteur
4,0
Publiée le 15 janvier 2014
Film intérèssant, sur les relations trouble entre frère/soeur, Prof/ raconter l' histoire le personnage camper par Mathieu Almaric est comment dire un peu pertubé dans sa tê film à voir.
Mais quelle nullité... Mais comment Karine Viard a-t-elle pu se perdre dans un navet pareil ?? Il n'y a pas ou peu de scénario, une histoire glauque d'inceste entre frère et soeur qui n'apporte rien à l'histoire, des longueurs mais des longueurs.... des étudiantes hystériques... nous n'aurons jamais compris pourquoi.... Impossible que ce soit grâce au talent du pseudo intello professeur de littérature, un pauvre chien loup égaré qui débarque de temps en temps à l'écran, on s'ennuie mais on s'ennuie...en attendant qu'il se passe desespérement quelque chose... En fait, j'aurai du faire une sieste à la place !
Si vous pensez voir un thriller psychologique, vous risquez d'être déçus. Malgré une histoire plutôt intéressante et prometteuse, le film est gaché par de trop nombreuses invraisemblances, des dialogues bien trop pompeux, un jeu d'acteurs dénué de naturel et une démarche trop froide et intellectuelle des réalisateurs qui rend difficile pour le spectateur de s'intéresser à ce qu'il se passe. Sara Forestier est la seule actrice qui parvient à convaincre. Mais malheureusement elle ne suffit pas, non plus que les magnifiques décors et la belle photographie, à sauver le film.
L'amour est un crime parfait, rien que le titre est ambivalent. Va t-on assister à de la romance pure et dure ou à un simple thriller pseudo sentimental barbant? Et bien, après la séance, je reste toujours indécis. Aux allures du Possessions d'Eric Guirado, seulement pour l'atmosphère enneigée, on est transporté par un panorama dantesque et des habitations très modernes. C'est chatoyant. Le récit prend peu à peu des allures de trouble insistant, tant sur les personnages que sur le climat, ce qui donne à la narration finale un goût de presque inachevé. Notons une bande son très sympathique, qui nous rappelle les ambiances électriques que peut donner ROB et ses associations avec Rebecca Zlotowski.
Film complètement désincarné qui cherche à nous brouiller en espérant faire naitre un suspens, pour finalement nous livrer un dénouement très explicatif. La mise en scène ne prend jamais suffisamment le pas sur le scénario. Les personnages restent des silhouettes à qui il pourrait arriver à peu près n'importe quoi sans qu'on s'en sente concerné.
Le film est ambitieux, plein de sous-entendus. Mais c'est un peu mollasson, manque de densité et de concentration, d'épaisseur, peut-être. La Suisse joue très bien : les espaces, le chalet, le lac, l'université sont sublimes.
1h50 de pure folie ! Du cinéma surréaliste, décalé et déjanté. Les frères Larrieu ont adapté le roman de Philippe Djian, Les Incidences, avec une approche bien singulière !
Ce qui frappe d’emblée, c’est l’écriture dialogique. Ecrit en langage soutenu, les comédiens se donnent la réplique à la virgule près avec sujet inversé. Cela surprend ! Le jeu d’acteur, quant à lui, demeure naturel ce qui crée un décalage entre le texte et l’interprétation. Mathieu Amalric, habitué du genre s’en sort bien, mais Sara Forestier et Maiwenn, appréciées respectivement pour leur parfum de vérité à l'écran, dénotent. La caméra, elle aussi dérange ! Les plans sont multiples. On passe d’une caméra à l'épaule à un plan resserré, puis à un plan plus standard. On se demande si les cinéastes tâtonnent en se cherchant un genre particulier ou s’amusent de tous les genres pour accentuer leur singularité.
Avec "L'amour est un crime parfait", il s’agit bien d’un thriller psychologique en montagne, mais en rien traditionnel. La fabrication questionne notamment le suspense qui laisse cruellement à désirer, car les paysages vertigineux, le silence du froid hivernal et les techniques de caméra n’y font rien. L’érotisme des personnages, en revanche, y contribue largement. Les femmes sont charnelles, sensuelles et énigmatiques face à un Marc (Mathieu Amalric), professeur de Littérature au charisme renversant !
En définitive, voilà un polar atypique, où l’important n’est pas dans le résultat, mais dans le chemin parcouru. Le récit aborde le thème de l’insecte, de la sexualité, de la schizophrénie, mais de loin ! Il appartient au spectateur de réfléchir, d’interpréter, de traduire les multiples métaphores ou pas. Les cinéphiles y trouveront un air chabrolien. Les rationnels, eux, risquent de s’agacer. Quant aux autres…
Bref, soyez ouverts d’esprit, il vaut mieux. L’immoralité est à son comble !
Un film vraiment original, assez "envoûtant", avec une bonne touche d'humour noire à la "larrieu", j'ai adoré et me suis vraiment laissée embarquer. Les décors et la musique sont sublimes, les acteurs (actrices) n'ont vraiment peur de rien (karin viard, sara forestier vraiment démentes) même si les dialogues, assez "théâtraux", peuvent désarçonner quelques spectateurs.
L'amour est un crime parfait est un objet plutôt insolite et très inégal où le très bon et le moins bon (pour ne pas dire le très mauvais) s'enchaînent. Le lieu de tournage est très bien choisi et comme la photo est très réussie, la facture visuelle est véritablement splendide. Les trois actrices principales sont excellentes et les ruptures de ton sont souvent très bien maîtrisées. autant le dire les pointes d'humour sont de loin les moments les plus réussis du film. Malheureusement l'intrigue n'est pas très au point et le suspense n'est pas très bien construit, aux invraisemblances s'ajoutent des problèmes d'écriture manifestes. Beaucoup de répliques tiennent davantage du langage écrit que de l'oral et sonnent donc faux. Surtout que Almaric joue très mal ici et n'est pas dans le bon ton : on a l'impression qu'il récite un texte au théâtre. Dommage donc car beaucoup d'idées étaient plutôt bonnes mais le scénario aurait dû être beaucoup plus travaillé car de l'hommage a Hitchcok il ne reste que le titre du film.
Une mince intrigue sert de prétexte pour démarrer le film. Sous couvert d'étrangeté, les Larrieux ne parviennent pas à faire décoller une ambiance morne et sans surprise. Heureusement le jeu d'Amalric fait oublier quelque peu le vide de cette histoire, mais pas sa longueur.
L'acteur fétiche des frères Larrieu incarne un homme séducteur, fascinant mais avec des zones d'ombre inquiétantes et des amnésies nocturnes. Pas étonnant, donc, de voir rôder un loup dans la séquence d'ouverture, alors qu'une voiture roule dans la nuit sur les routes escarpées du Canton de Vaud.
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L'intrigue du film se joue à plusieurs niveaux. Il y a bien sûr l'enquête policière autour de la mystérieuse disparition d'une jeune fille, mais les frères Larrieu semblent plutôt s'intéresser à la relation de Marc avec les femmes, qu'il s'agisse de ses étudiantes, dont l'une le poursuit (Sara Forestier, toujours pétillante), de la belle-mère de la disparue (Maïwenn) avec qui il va engager une relation amoureuse ou de sa sœur (Karin Viard) avec qui il entretient une relation malsaine.
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Le dénouement est réussi mais trop rapide, et il intervient si tardivement que toute patience a quitté le plus courageux des spectateurs.
Si les images et l’atmosphère conçues par les frères Larrieu relèvent d’une certaine habileté, on peut regretter que ce film n’apparaisse pas du tout comme le thriller tant attendu. Le suspens n’est pas au rendez-vous, aucun véritable rythme n’est instauré, beaucoup de choses semblent confuses et brouillées. Ce manque de fluidité et cette part de désinvolture à travers les dialogues assènent une certaine lourdeur, ne permettant pas au spectateur d’entrer dans l’univers de cette histoire. Heureusement, les performances de Denis Podalydès et surtout celle de Mathieu Amalric (dont la complexité et la part hitchcockienne de son personnage demande une certaine maîtrise) sauvent clairement le film d’un échec cuisant. Au final, L’amour est un crime parfait reste un film moyen dont la performance des acteurs et le cadre magnifique ne suffisent pas à combler le problème d’une narration qui oscille entre polar, fantastique et comédie. Le tout est trop confus, trop déséquilibré.
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Ça fume, il neige, ça vapote, et ça fume encore. A l'époque on avait un cowboy qui vantait les mérites de la clope, les temps changent mais la clope est toujours là, omniprésente à chaque scène, tout le temps, pas une minute sans cigarette. On sort du film avec les habits qui sentent presque le tabac. Sinon, entre deux veloutes de fumée, on a la surprise, mauvaise, de voir un film décousu qui ne tient pas la route, autant du point de vue scénario que du jeu des acteurs. La première étoile revient au paysage magnifique qui enrobe ce film fumeux dans tous les sens du terme, et 1/2 étoile pour la dernière tenue de Sara Forestier, à signaler qu'elle ne fume peut-être pas (ou alors j'ai pas fait attention). Une seule bonne nouvelle tout de même, on apprend à la dernière scène que la cigarette peut tuer, édifiant !
La bande annonce était prometteuse, hélas le film n'est pas à la hauteur de celle-ci. Les paysages sont magnifiques, l'ambiance était lourde et pesante à souhait, mais n'est pas Hitchcock qui veut. Pourtant les acteurs sont excellents, mais la mayonnaise ne prend pas et très vite je me suis ennuyé. N'ayant pads lu le roman je ne serais dire si ce rythme lent en est issu. C'est fort possible, connaissant l'auteur. En tout cas une vraie déception.