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tupper
132 abonnés
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2,5
Publiée le 20 janvier 2014
Alors oui c'est bien tourné, oui les acteurs sont irréprochables (en particulier Mathieu Amalric) mais même si le rythme permet d'installer avec succès une ambiance angoissante et pesante, on s'ennuie quand même beaucoup. De plus le film manque clairement d'équilibre. Alors qu'il traîne en longueur, la fin est quant à elle bâclée. Essai non transformé à mon gout.
Soyons clair, ce film ne respecte pas les codes du genre et n'appartient d'ailleurs peut-être à aucun genre. C'est ce qui peux déstabiliser certains mais c'est pour moi ce qui le rend intéressant. Faute de genre c'est à mettre dans la catégorie des "Harry un ami qui vous veux du bien", "Une affaire de goût" où "Ce jour-là", avec comme points commun un personnage central très troublant interprété par un très grand acteur (ici Amalric) et une multitude de seconds rôles qui viennent donné du crédit à l'histoire et contribuent à installer une "ambiance" ici bien plus intéressante que le scénario en lui-même.
La première chose que j'ai faite en sortant de la salle, c'est d'en griller une. Ce film a dû coûter une fortune en tabac. Ceci dit, le film est intéressant bien qu'on ne comprenne pas toujours les motivations des personnages en particulier celui de Marc et la fin est bâclée voir grotesque. Quand aux acteurs, on retiendra la belle prestation d'AMALRIC et celle de Karin Viard dans un rôle inhabituel.
Bon voilà… Soit on aime Djïan soit on l'aime pas J'AIME! J'avais pas lu ce livre ( je vais le lire) qui à inspiré le film aux frangins Larrieu, tout Djïan est là: le style, le ton, les digressions littéraires, l'addiction au sexe, la cigarette et l'amour. Avec Nietzsche Dieu est mort avec Djïan l'Espoir est mort et c'est même pas triste. Les acteurs sont tous excellents, les images très belles. A voir
Malgré mon peu d'attrait pour « Les Derniers jours du monde », j'ai décidé de donner une seconde chance aux frères Larrieu, d'autant que la bande-annonce comme le sujet étaient plutôt séduisants. Je ne le regrette pas, les frangins réussissant ici ce sur quoi ils avaient échoué précédemment : créer une véritable atmosphère, intriguer, fasciner. C'est très écrit, mais cela est toujours au service de cet univers étrange, énigmatique, où l'on parvient à s'intéresser à des personnages pourtant perturbés et perturbants, loin des discours moraux et conventionnels qu'on a alors l'habitude de nous tenir en pareilles occasions. Ainsi j'ai suivi l'évolution de chacun avec intérêt, les réalisateurs réussissant souvent à nous surprendre par des situations étonnantes et originales, voire parfois vraiment dérangeantes. Dommage (quand même) que l'intrigue policière s'avère un prétexte complètement bidon pour explorer la nature humaine dans toute sa complexité, amenant chez moi une certaine frustration, voire un léger agacement à la fin du film. Reste qu'il y a de quoi être séduit par cette expérience de cinéma quasiment inclassable, mais respectueuse de son public et même capable de beaux moments de sensualité : moi, je prends.
La lenteur, les longs dialogues précédés et suivis de longs silences se marient parfaitement aux intrigues complexes. Tout ceci pour arriver à une telle conclusion... L’ambiguïté de certaines relations qui auraient pu faire partie de l'intrigue ne sont finalement qu'une sorte de curiosité malsaine. Un bon jeu d'acteur. L'avantage après avoir vu le film, vous connaissez la route de montagne par cœur pour aller au chalet. Je ne suis jamais malade en voiture mais là, les mouvements de caméras dans ces scènes ont été très limite...
Il faudrait, décidément, que je me fasse une raison: le cinéma des frères Larrieu ne me convient pas! Chaque fois que sort un de leurs films, je vais le voir en espérant être enfin séduit. Et, chaque fois, je fais le même constat: le film que je viens de voir m'a submergé d'ennui! Ce nouveau titre n'a pas fait exception. Ce qui le sauve un petit peu, c'est son casting: une belle brochette d'acteurs et actrices dont je raffole. Mais cela ne suffit pas: pour le reste, c'est un film mollasson, et l'histoire qui nous est contée, celle d'un professeur de lettres assassin qui se laisse abuser par une de ses conquêtes, n'est certes pas d'une folle originalité... 4/10
Ambiance très particulière , indéfinissable pour un thriller curieux et déstabilisant . Les acteurs sont très convaincants mais n'arrivent pas tirer ce film vers le haut . De belles images de montagne durant un hiver enneigé . Un point qui gâche vraiment ce film :l,omniprésence de la cigarette , en gros plan ....on n'est plus tôt habitué à cela et surtout je n'en vous pas l'intérêt ....peut être donner une contenance aux personnages ? Dommage quoiqu'il en soit .
Un film à l'ambiance très particulière, avec un cadre magnifique propice à ce genre d'intrigue, un peu à la Hitchcock. On se rend vite compte que l'enquête policière est laissée au second plan au profit des aventures amoureuses et sexuelles de ce prof mystérieux et attachant. Le trio d'actrices ne démérite pas et l'ensemble se suit avec grand plaisir, malgré une baisse de régime à mi-parcours.
Film inclassable... Comédie, drame, policier? C'est un peu tout cela et cela fait justement partie du charme de ce film magnifiquement interprété. Des paysages somptueux apportent un "plus" à ce très réussi "suspense".
Ce film n'est même pas imparfait. Il n'est pas. Un scénario qui ne tient pas la route ne peut pas donné un film, c'est un truc, un machin ou les acteurs ne peuvent rien contre une faiblesse aussi fatidique.
Basé sur la littérature et les montagnes immaculées, des scenes un peu répétées Mathieu almaric joue le rôle du don Juan avec ses belles étudiantes film un peu long mais bien ficelé
Triple impasse : d'une part il (m')est impossible d'éprouver quelque empathie que ce soit pour aucun des personnages (et surtout pas celui de Marc interprété par Matthieu Amalric), d'autre part l'intrigue ne présente ni crédibilité en terme de vraisemblance ni énigme intéressante à découvrir, enfin, la psychologie des personnages et la peinture du milieu social sont invraisembables, superficielles et sans grand intérêt. On n'est donc ni chez Hitchcock, qui sacrifie la vraisemblance mais nous fait trembler pour ses héros/victimes, ni chez le Mankiewicz du limier qui joue à dévoiler une vérité invraisemblable mais inattendue et sophistiquée, ni chez Chabrol (ou, dans un style bien différent, Scorcese), qui dépeint des microcosmes malsains, mais vraisemblables. Tout ceci éliminé, que reste-t-il ? De beaux décors, mais c'est un écrin qui ne contient que du vide.