Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Seemleo
64 abonnés
888 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 24 janvier 2014
Les frères Larrieu jouent en général sur des registres plutôt subtiles. Les atmosphères de leur films sont fragiles et basées sur une description fine des relations humaines, et quand le ton et le climat tiennent la route, le spectateur se délecte. Ici l'exercice est peu réussi : le personnage principal est énigmatique jusqu'au bout, sans que l'on perce à aucun moment sa carapace. Ses nombreuses interactions avec la gente féminine restent opaques et l'intrigue navigue loin d'une progression hitschcockienne. Excellent rôle de Karin Viard.
ca cherche à créer une ambiance, c'est souvent ambitieux, dommage que la greffe ne prenne pas vraiment malgré une interprétation souvent intéressante. Les personnes ne sont souvent pas suffisamment fouillés (le rôle de sara forestier n'apporte rien à l'intrigue, la relation Karine viard amalric n'est pas exploitée comme elle aurait pu l'être...), bref tout cela laisse une impression de raté et c'est dommage car on a l'impression qu'il y avait matière à faire un film plus riche que ce qui nous est finalement servi.
Un film qui me laisse un sentiment contrasté, pleins de bonnes idées mais aussi de multitudes de petits détails dérangeant qui viennent ternir le film.
Pour commencer les acteurs! Contrairement à la plusieurs des spectateurs, le phrasé du film et surtout de Mathieu Amalric me plait, n'oublier pas qu'il est prof de littérature. Karine Viard m'a convaincue dans un rôle complexe et assez malsain…. La photo est la musique est bien pensée et colle parfaitement avec l'univers mystérieux de la montagne. Et aussi quelques scènes assez marrantes qui détendent l'atmosphère assez glaciale du film.
Côté point négatif, l'enquête de police est vraiment survolé. La psychologie des personnages n'est pas assez approfondie. Le personnage de Marc aurai pu être encore plus complexe…
Un film qui ne laissera pas indifférent en tout cas...
Super film...malsain, un univers décalé avec une intrigue mais pas si importante que cela...On suit plus l'évolution des personnages, leurs relations. Almaric joue superbement...dans certaine scène, on aurait presque envie de changer de trottoir si on le rencontrait directement! Beau film avec un super casting!
Nouvelle collaboration entre les frangins Larrieu et Mathieu Amalric après "Un Homme, Un Vrai" et "Les Derniers Jours du Monde", "L’ Amour est un Crime Parfait" nous emmène en Suisse où Marc, professeur de littérature à l’université de Lausanne ayant pour mauvaise réputation de fréquenter ses étudiantes, rencontre la belle-mère de sa dernière conquête qui vient de mystérieusement disparaître... Étrange film au sein duquel règne une atmosphère vraiment très spéciale, mélange de mystère, d’étrange et de malsain proche de ce qu’on pouvait ressentir lors d’épisodes de « La Quatrième Dimension » : jouant d’abord sur une traditionnelle enquête où tout semble accuser le professeur puisqu’il fricotait avec la disparue, nous débouchons sur une authentique histoire d’amour qui semble être un eldorado pour le prof ; et c’est à ce moment précis que choisi le film pour décrire l’environnement zarbi de ce dernier (son goût pour les jeunes filles, sa relation très ambigüe avec sa sœur, son douloureux passé), arrivant à semer le doute dans nos certitudes jusqu’à ne plus savoir que penser. C’est plutôt bien amené et la construction du récit est assez complexe mais jamais nébuleuse : elle joue juste avec nous, avec nos sens (à ce titre l’omniprésence du tabac tout du long du film contribue à cette constante perturbation des sens). Côté réalisation, c’est très épuré, très lumineux, avec de jolis plans enneigées dans les Alpes suisses et d’incroyables séquences dans une école ultra moderne au niveau architecture (l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne est à ce titre très impressionnante !). La musique aussi contribue au côté bizarre du film, assez sombre et oppressante, elle ne se permet d’être plus calme que lors des passages où Marc et Anna se retrouvent. Au niveau du casting, on ne peut que saluer les choix des réalisateurs : Mathieu Amalric est impeccable, d’autant plus que les dialogues soutenus que les frères Larrieu lui ont attribués sont parfaits dans son phrasé et correspondent bien à son personnage de prof de littérature. Maïwenn apporte son doux charme et son sourire si pur, représentant le seul rayon de soleil dans la vie de Marc. Karine Viard est surprenante dans son rôle troublant de sœur quasi incestueuse. Denis Podalydès remplit pleinement sa part de contrat en interprétant le patron de Marc, véritable connard qui n’espère qu’une seule chose : se taper la frangine de celui qui l’emmerde le plus. Et je finirais avec la jolie Sara Forestier, parfaite en étudiante allumeuse (ce personnage est-il donc si éloigné de la réalité des jeunes filles d’aujourd’hui ?). "L’ Amour est un Crime Parfait" est donc bien plus un drame humain autour de l’amour dans sa globalité plutôt qu’un thriller comme il a été vendu (d’ailleurs la bande-annonce est à ce titre mensongère sur le contenu du film…mais a, au final, le mérite de ne pas le spoiler !) qui, par son ambiance spécifique et ses personnages immoraux déroutants, ne plaira pas à tout le monde, ça c’est sûr. Il reste cependant agréable à suivre pour qui rentre dedans et la prestation de Mathieu Amalric est un véritable plaisir pour les yeux et les oreilles.
le scénario est vraiment moisi, et très confus et pour tout ride, ridicule. un franc ratage! j'ai quand même aimé les paysages de montagne enneigées, ça m'a rappelé mes vacances à l'Alpe d'huez il y a quelques jours, et aussi mon mal de dos dû au ski, ouille!
Ya un truc qui sonne assez faux dans ce film... On dirait plus un téléfilm qu'un film. C'est dommage parceque ya quand meme une ambiance sympa, qui rappelle un peu celle de la série "les revenants". Ambiance de montagne, toute calme, hyper aérée. Les 20dernières minutes sauvent un peu la première heure. Mathieu Amalric est très derrangeant. Cest en ca qu'il est hyper talentueux. On aime ou on n'aime pas. Moi j'aime pas trop.
Les mots me manquent pour décrire cette daube... Trop long, mal filmé, mal joué, soporifique, nul quoi !! Même le public d'âge avancé présent dans la salle dormait....
Loin d'être un navet et malgré une bonne idée de scénario, on reste quand même sur notre faim. Autant il y a une accélération de l'intrigue dans la deuxième partie, autant la première heure finit par être bien longue... En effet, si l'absence d'action n'est pas forcément problématique à condition qu'on entre dans la psychologie du personnage, j'ai trouvé qu'il y avait réellement un manque de ce côté là (psychologie), certainement dû au passage du livre au film qui – je le suppose – a provoqué une réelle perte... De même, le jeu de l'acteur principal n'est pas tout à fait convaincant. Cependant, la tentative de créer un atmosphère dès le début dans la montage est intéressante et on apprécie l'absence de discours moralisateur, notamment au travers de la relation ambiguë entre le frère et la sœur qui est centrale dans le film et évolue de façon bien construite.
L'affiche est alléchante, malheureusement le film ne m'a pas emballé. Les acteurs sont excellent, mais parlent comme des livres. On se perd dans une suite de scène qui ne s’enchaînent pas vraiment. La musique est quasi inexistante, un vrai ennuie c'est installé rapidement. Une vrai déception. Dommage.
Oui, c'est nul : l'histoire n'a aucun intéret , la mise en scène est totalement oubliée , ils s'en foutent, on est supposé recevoir ça sans aucune mise en forme , et surtout , les acteurs ne sont pas dirigés , ce sont des caricatures d'eux mêmes ... Quel gâchis !! Pourtant, on les aime bien, mais arriver à ce que Podalydes soit inexistant, Viar fossilisée, Forestier simplement crispante caricaturale, et Nolwein limitée à sa bouche et ses cheveux... Quant à notre si cher Amalric, c'est le plus caricatural : yeux globuleux, voix monocorde . Qu'est-ce que je me suis emmerdé, c'est peu de le dire !!!! C'est le syndrome du Lac leman ?? Dernière chose, je ne sais pas pourquoi, j'ai pensé "twin peaks" à un moment , à cause de l'étudiante assassinée, of course, et vraiment , il y a un gouffre entre le vrai cinema d'auteur , et le pseudo qu'on voit ici ...
un film plat, chiant même, sans vraiment d'intrigue. suis vraiment déçu d'autant que le casting était prometteur...... par 3 fois j'ai hésiter à sortir de la salle. je n'avais pas vu de film aussi nul depuis lucky luke avec Terrence hill......c'est dire!
Casting cinq étoiles pour ce Polar montagnard des frères Larrieu. Ce duo fraternel très peu en vue dans le paysage du cinéma français s'est offert une brochette d'acteurs de luxe. Présence non négligeable tant le reste du projet n'était guère aguicheur. Autour de Mathieu Amalric, encore fabuleusement paumé, gravitent quatre figures bien distinctes qui deviendront des archétypes de cartes Cluedo. Avec une introduction faussement contre-pied à ce qu'on attend d'un polar on croit être embarqué dans un film original qui casse les codes du genre, enfin de compte il ne fait que le retourner. Le crime qui ouvre le film n'en est absolument pas le sujet principal et encore moins celui du titre. Vulgairement justifié par un somnambulisme et vite réduit à l'anecdote. L'idée de suivre une affaire policière à travers les yeux du criminel n'est pas très originale certes, mais peut être un angle intéressant. C'est finalement dommage d’esquiver l'éclaircissement de celle-ci de façon interne, de ne pas travailler les remords, les pulsions, les raisons d'un tel acte. De façon plus insinuée les codes du genre vont servir une autre enquête, plus abstraite. Le climat devient naturellement très suspicieux et pas forcement dans le sens envisagé. Petit à petit les rôles qui entourent Marc se retrouvent en position de suspects. C'est probablement Richard, en commençant par le suivre, qui créer en premier cette méfiance. Denis Podalydès par l'imposante présence de son personnage est rapidement irritant à l'écran. Par le biais aussi de Mathieu Amalric il devient intrus. Son attirance pour Marianne peut apparaître intéressée et d'avantage liée au frère de celle-ci. Karin Viard est une sœur possessive et jalouse, profil parfait pour une coupable. Elle y apporte assez de névrose pour nourrir ce mystère. La rencontre avec Anna semble trop hâtive et idéale pour sonner vraie. Douce veuve meurtrie, Maïwenn gagne facilement les cœurs. Enfin Sara Forestier, jeune amoureuse qui court désespérément après son idole de prof. Rôle apparemment encore très bad-girl, l'actrice révélée dans L'Esquive surprend encore juste après sa prestation dans Suzanne. Par petites touches progressives elle apporte de la naïveté à son personnage. Plus sensuelle qu'elle ne l'a jamais était, son travaille sur la voix est précieux. Ce polar suggéré prend place dans un cadre à deux piliers. Le paysage Alpin, idée géniale jusque dans l'utilisation du bâtiment universitaire, et l'érotisme. La fougue et la jeunesse d'Annie effraie, la position incestueuse de la relation avec Marianne gêne et la beauté suggestive d'Anna est aveuglante. De tout cela ressort pas mal de bonnes idées. Il en résulte malheureusement un film pas vraiment captivant et qui manque grandement de concret. La première partie du film à beau passer plutôt vite, il n'en découle absolument rien d'autre qu'une mise en place poussive. Une fois les personnages dessinés le récit s’accélère et cela devient plus saisissant. L'image et le propos finissent par être plus nets. Si le film ne démarre pas au mieux c'est sans doute à cause d'une réalisation pas franchement maîtrisée. Photographie mouvementée et sombre, qui provoque un résultat trop imprécis et pas joli du tout. Intrigue intéressante dans son originalité et sa finalisation (conclusion qui donne un sens au titre en détournant l'idée du crime) mais plombée dans une mise en scène approximative. Les frères Larrieu utilisent très bien les décors naturels et architecturaux choisis et surtout le magnifique casting à leur disposition mais pêchent incroyablement dans tout le reste.