très bon film , sans doute la meilleure adaptation du roman de Djan , un climat étrange , une très belle photographie de la neige , des alpes et de cette université au bord d'un lac , mathieu Almaric excellent
Ce qui est sympa dans ce film, c'est qu'on voit peu ou prou ses trois actrices principales à poil, ce qui d'ailleurs commence à être une joyeuse habitude pour Sara Forestier. Mais pour le reste, rien de bien excitant dans ce polar tordu et surréaliste qui pourrait faire croire à un public non averti que toutes les étudiantes en littérature sont super mignonnes, s'habillent sexy en cours et couchent avec leur prof. Rien n'est de toute façon crédible ici, même si l'on a bien compris l'esprit provocateur des réalisateurs. C'est pourquoi, sans qualifier ce film de "dégueu" comme le fit la pétasse qui me servait de voisine à la fin de la séance et qui n'avait pas l'air bien fine, je ne dirais pas qu'il a vraiment fait battre mon cœur...
Un huis clos dans un décor magnifique et fige sous la neige, c'est à mon avis le seul intérêt du film, qui est joué (joue ? ) de façon superficiel, sans fouille des âmes et des histoires de chacun, quel dommage il y avait pourtant les matériaux pour réaliser un bon film et non un ersatz ennuyeux et trop long.
bof, bof... le titre est accrocheur et l'affiche fait envie : film très inégal, le début part sur un bon rythme avec un scénario bien construit, ça se gâte ensuite ! Par contre c'est superbement bien filmé, lumière, cadrage, tout y est mais est-ce suffisant pour un film ? Seul Mathieu Amalric est juste au niveau du jeu des acteurs, il est totalement le personnage ; pour les autres, ça dissone
L'envie de voir un bon polar à la française... Un prof de fac couche avec ses étudiantes. L'une d'entre elles au matin disparaît. Il n'a aucun souvenir et autours de lui tout le monde enquête plus ou moins discrètement. Une bonne soirée en perspective. Hélas... trois fois hélas. Dans un univers suisse ou l'argent suinte et s'affiche à chaque plan des acteurs de premier plan passent leur temps à allumer des cigarettes. On se croirait dans un livre de Boileau-Narcejac. Tout est glauque et poisseux. Que ceux qui adorent cette façon d'écrire achètent un billet et que tous les autres choisissent un autre film. On sort du cinéma mal à l'aise car l'histoire paraissait alléchante, la distribution plus que sympathique. Le scénario tient parfaitement la route, le directeur de la photographie a bien fait son travail... alors quoi ? Peut-être un sentiment d'avoir été éclaboussé par le propos de ce film. Et même pas la possibilité de rire en le qualifiant de navet car c'est hélas loin d'en mériter le qualificatif. Et surtout ne pas oublier de ne surtout pas acheter le DVD à sa sortie.
1 étoile pour la photo (superbes paysages et architectures) et les illustrations musicales. L'omniprésence de la clope est insupportable !! Il m'est arrivé de penser que cette "invasion" de nicotine permettait de camoufler (mal) la vacuité des propos et du scénario. La déclamation théâtrale m'est apparue déplacée voire surfaite. Pas convaincue de ce fait par les prestations des acteurs. Amatrice était bien plus convaincant dans La Venus. Des facilités et des scènes de sexe inintéressantes (du mauvais voyeurisme gratuit).2 Je vais définitivement laisser le cinéma des frères Larrieu à d'autres!
Une atmosphère mystérieuse qui se développe bien au fil des minutes. Jusqu'à cette scène, qui laisse pantois : spoiler: la découverte du policier motard sur la plage arrière de la voiture . Dès lors, lorsque les explications arrivent, on se dit que ce film est un immense foutage de gu... qui insulte littéralement le bon sens du spectateur. Comment voulez-vous croire à : spoiler: - ce prof mollasson qui agresse un policier costaud en plein Lausanne, et qui le met dans sa voiture après l'avoir bien assommé.
- cette relation incestueuse.
- la mère de la disparue, pardon, la belle-mère, qui en fait est une flic, qui tombe amoureuse du suspect
- suspect d'ailleurs envers lequel il n'y a rien, pas le commencement d'une piste (ou du moins ce n'est pas montré) et envers lequel on déclenche une opération de grande envergure
- d'ailleurs, pourquoi lui avoue-t-il à la fin qu'il est le meurtrier ? S'il ne répond pas à la question direct "c'est toi qui l'a tué ?" qu'est-ce que la police a contre lui ?
- il a des trous de mémoire. Il ne sait pas, mais il sait quand même où est le corps. En fait c'est confus.
- et la soeur qui le couvre, mais de quoi ? Sait-elle ? Ou pas ?
Le cinéma français dans ce qu'il sait faire de pire; une espèce de film prétentieux, horriblement mal filmé, avec des acteurs franchement peu concernés par leurs rôles qu'ils débitent avec une platitude que n'aurait pas reniée Eric Rohmer. Mathieu Amalric est mauvais comme un cochon, Karine Viard cachetonne, quant à Maiwenn, elle m'a fait de la peine à s'être compromise dans une daube pareille. Reste Sara Forestier, putassière comme d'habitude. Le seul intêret que j'ai trouvé au film pour m'empêcher de dormir, c'est de compter le nombre de cigarettes allumées et fumées pendant 1h50 : il y en a 46... Un record Heureusement, les paysages Vaudois donnent un peu de relief à cette platitude. Alors si vous avez deux heures à perdre, n'allez pas voir cette immonde "bousasse".
"Vulgaire". Voila de quoi j'en pense de ce film soi-disant "noir", qui titube entre une originalité déconfite et un humour en manque de férocité. Normal d'y rencontrer un Mathieu Amalric bizarroïde et une Karine Viard qui veut faire ressortir sa "force" d'actrice. Alors les réalisateurs nous emmènent faire du ski, où on s'aperçoit qu'il spoiler: y' a un cadavre dans un fossé, mais avant ça une longue enquête policière à été entreprise pour retrouver ce corps! Waouh. Mystère : spoiler: est-ce un meurtre ou un accident ? Et cette question perdure tout au long de cette histoire, entre dix cigarettes fumés et où des actrices paumées (que va fabriquer Maïwenn dans cette histoire!) tombent sous un charme invisible d'un acteur névrosé. C'est pas rythmé, la réalisation est mal foutue et les acteurs insupportables. Une heure et cinquante minutes plus tard, c'est enfin fini. Maintenant, oubliez... et vite!
Sur ce film, les avis sont partagés, voire très partagés. Du coup, je l'étais aussi et je ne me suis décidé à aller le voir que relativement tardivement. Almaric et "ses" trois femmes, Karin Viard, Maïwenn et Sara Forestier sont bien, rien à dire. Un peu littéraires dans la diction, parfois, mais il paraît que c'est normal, alors ok, on prend. Le "pitch" tient en peu de lignes, là non plus, rien à dire. Du classique, au final... Alors il faut rechercher ailleurs la qualité dans le film: dans l'atmosphère née des décors (superbe châlet tout en bois, université modernissime, paysages grandioses), de la musique (calquée sur l'image, qu'elle transcende parfois) et du rythme de la narration (ellipses nombreuses mais aucunement gênantes pour la compréhension). Après, ce sera à chacun de se laisser entraîner... ou pas!