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    L'Amour est un crime parfait
    Note moyenne
    2,3
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    305 critiques spectateurs

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    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 janvier 2014
    Les frangins réalisateurs de "Peindre ou faire l'amour" (2004) et de "Les derniers jours du monde" (2009) adapte le roman "Incidences" (2010) de Philippe Djian, ce dernier a déjà été adpaté avec "37°2 le matin" (1986) par Jean-Jacques Beinex... On retrouve la sensualité ambiante et cette force invisible qui plombe ou va plomber le bonheur de ses protagonistes. Les frères Larrieu sont à l'aise avec et impose leur style, avec cette pointe de fantastique. Ils retrouvent pour ce film l'excellent Mathieu Amalric (4ème film ensemble). L'atmopshère pesante et surréaliste des frères Larrieu se marie parfaitement au récit, et se claque magnifiquement aux paysages ; ces derniers sont sublimes. Le scénario penche du côté Hitchcock, néanmoins on aurait préféré que le lien frère-soeur soit moins effleuré et notons que l'option de l'infiltrée sexuelle est une anomalie invraisemblable. Malgré ses petits défauts on prend plaisir à suivre cet homme dans ses "errements" notamment grâce aux détails, comme l'apparition du loup (figure récurrente chez les Larrieu, symbole de la double personnalité du loup-garou) ou ses quelques idées semées mine de rien comme le libéralisme et le vapotage. Le très bon casting fini de nous convaincre, Amalric forme un couple frère-soeur idéal (déjà tourné en semble sur le film précédent des Larrieu), Sara Forestier offre sa sensualité ingénue, juste un bémol pour Maïwenn pas toujours très probante mais son rôle ne l'y aide pas puisque la "méthode" de son personnage n'est de toute façon pas crédible. Au final il s'agit du meilleur film des Larrieu depuis 2004, et malgré ses défauts ça reste un film intriguant et magnifiquement mis en scène.
    Estonius
    Estonius

    3 351 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 février 2023
    Ce qui choque de prime abord c'est ce langage châtié à l'extrême dont use Amalric. Mais bon sang, qui parle comme ça dans la vraie vie… même quand on est professeur de littérature ? Amalric vit une relation incestueuse avec sa sœur, voilà qui aurait pu donner un développement potentiellement intéressant, que nenni, ça reste factuel. Mais le gros défaut du film est dans sa narration, lorsqu'on veut faire un thriller, il faut jouer sur la tension, les fausses pistes, le suspense, les rebondissements, ici on n'a rien du tout quant à la conclusion en forme de calepin qui justifie le titre du film, plus prétentieux tu meurs. A sauver les paysages, le jeu de Maïwenn et de Sara Forestier… et les seins de Marion Duval
    ffred
    ffred

    1 702 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 janvier 2014
    Après l'excellent Les derniers jours du monde (2009), ce nouvel opus des frères Larrieu, adapté de Philippe Djian, s’annonçait très excitant sur le papier. Au final, il tient toutes ses promesses. Très différent de leurs précédents, voilà un film qui prend son temps. L'action est très lente. L’histoire se met en place progressivement, les personnages se dévoilent petit à petit. Jusqu'au bout on reste dans le...
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    205 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 août 2016
    D'abord il y a livre de Djian. Pas son meilleur et loin de là, mais enfin, il y a quelques leçons sur l'écriture dispensées par cet écrivain obsédé par la belle prose, et aussi les fameuses ellipses qui tuent, chères à l'auteur. Ensuite, il y a les Frères Larrieu, capables du tout meilleur ("Un Homme Un Vrai", remember ?) mais un peu enlisés dans leur propre univers salace depuis quelques temps. Les faire se rencontrer dans la froideur de la Suisse (un bâtiment à l'architecture transparente étonnante, des montagnes sous la neige) était a priori une idée un peu bizarre mais intéressante. Et puis il y a eu le mépris, la haine avec laquelle le "grand public" a répondu au film, qui décuple forcément l'intérêt qu'on peut lui porter. "L'Amour est un Crime Parfait" est, logiquement, un objet singulier, avec sa belle parole directement extraite de chez Djian, son scénario qui ne respecte aucun code du thriller, malgré les crimes et le jeu du chat et de la souris auxquels se livrent tous les personnages (rappelons-le, "Incidences" n'était pas un thriller non plus, ou alors à peine...), et ses acteurs qui ont surtout l'air de beaucoup s'amuser (une caractéristique, et peut-être la meilleure, de la plupart des films des Frères Larrieu...). Et sa mise en scène patiente, distanciée, qui laisse assez d'espace au spectateur pour qu'il se fasse son propre film dans les trous béants de la mémoire de Marc. On pourra à la rigueur déplorer une tendance à la caricature facile - mais le texte de Djian, assez pince-sans-rire, l'autorisait - et un bon quart d'heure de trop. On s'étonnera surtout que Djian ait autorisé à mettre dans la bouche de Marc des théories aussi différentes des siennes quant à la littérature... même si on comprends que le paysage comme représentation de l'être humain, c'est une sorte d'illustration de ce que les Larrieu font, et plutôt bien, depuis des années. Quant à la haine du Français moyen pour ce film, j'ai bien peur que cela soit cette haine croissante de l'intelligence et de l'originalité qui gangrène notre pays, autrefois cinéphile : "L'âge d'Or" de Buñuel serait encore plus mal reçu aujourd'hui qu'il ne le fut à l'époque...
    Hastur64
    Hastur64

    224 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 novembre 2015
    Mon instinct, au vu de la bande-annonce, m'avait retenu d'aller le voir au cinéma tant celle-ci ne m'avait pas inspiré du tout. Devant mon téléviseur, confortablement installé dans mon canapé au début du film un doute, une angoisse m'a de nouveau saisie, mais bon..., il faut savoir laisser une chance au produit et pour trouver un film bon ou mauvais il faut quand même l'avoir vu ! Hélas parfois vos tripes vous lancent un avertissement qui se payant d'écouter ! J'ai vu que le film avait fait presque 365 000 entrées, sur les noms de Karin Viard et Mathieu Amalric sûrement, parce que pour le reste le film n'a rien à faire valoir. Tiré du roman de Philippe Djian le film semble en être une paresseuse et littérale adaptation, en tout cas si l'on en juge par le rendu des dialogues. Chaque fois que les personnages parlent tout semble récité, déclamé au mépris du naturel de la conversation, rendant les ces dernières artificielles et rigides. Ajouté à ça des personnages pas loin d'être stéréotypés et donc un brin risibles pour certains, une histoire morne et languissante qui lasse rapidement un spectateur agacé par l'inanité des péripéties parfois, en plus, matinées d'une forme d'absurde qui achève de faire sombrer une intrigue assez faiblarde. Et l'ambiance et les décors ne font rien pour égayer - et c'est rien de le dire - le paysage : paysages froids de montagnes enneigées, intérieurs d'université (ou travaille le principal protagoniste) fait de verre et d'acier donc dépouillé et froid, domicile du professeur et de ça sœur sombre et confiné ; bref les deux principales localisations des scènes du film sont donc particulièrement déprimantes en regard de ce qui s'y passe. On passe donc une heure cinquante particulièrement ennuyeuse et je dois dire que la dernière demi-heure je l'ai passée à soupirer et regarder fréquemment ma montre. Un récit rigidifié par des dialogues affreusement peu naturels, inintéressant du fait d'une intrigue insipide et trop étirée, et enchâssé dans des décors glaciaux qui achèvent de rendre ce long-métrage vide de toute humanité et de s'aliéner un spectateur rebuté en outre par des personnages antipathiques et grotesques. Un spectacle froid et insipide qui n'est même pas racheté par l'interprétation de ses acteurs. Un ratage assez évident. Un film que je ne conseillerai évidemment pas, voire que je déconseillerai sans hésitation.
    bobmorane63
    bobmorane63

    189 abonnés 1 965 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2015
    Un film étrange que j'ai pas trop adhéré mais avec une bonne mise en scène des frères Arnaud et Jean-Marie Larrieu !! La première partie est pas mal avec de belles images hivernales dans les Alpes ou un professeur qu'on sait coupable d'un meurtre d'une étudiante en cinéma collectionne les femmes avec une histoire d'amour avec la mère de la victime, avec une autre étudiante et habite un chalet avec sa sœur. La faculté le soupçonne et jusque là tout va bien dans la qualité du récit. La deuxième partie se révèle plus psychologique et bizarre avec les hallucinations du personnage principal comme quand il se demande s'il a tué un gendarme de route par exemple, ça m'a gonflé d'un coup devant cette atmosphère loufoque, c'est dommage, il y avait un univers qui se construit et ça part en foutraque. Cependant, les images sont bien soignées et les comédiens jouent le jeu, Mathieu Almaric très inspiré, les mystérieuses femmes joués par Maiwenn, Karin Viard et Sara Forestier sans oublier l'excellent Denis Podalydès. Moyen.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    113 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 décembre 2016
    Les frères Larrieu ont le mérite d'écrire des scénarios originaux et d'oser une réalisation singulière. Là où le bât blesse c'est la direction des acteurs qui semblent répéter leur texte comme au théatre. Pourtant ils attirent de beaux noms. Ici Mathieu Amalric s'en donne à coeur joie entouré des ces trois jolies plantes. C'est un thriller dont on ne ressent aucun suspens, aucune angoisse. Ca se laisse regarder grace au joli décor montagnard de la Suisse et c'est à peu près tout...
    Miltiade
    Miltiade

    37 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2013
    La motivation profonde des frères Larrieu à faire du cinéma est de montrer la montagne à l’écran. On n’en doute pas un instant en admirant les magnifiques paysages enneigés qui sont le cadre de ce film noir. Ces montagnes, les frères Larrieu les filment beaucoup. Leur beauté et leur immensité est encore rehaussée par une très belle photographie qui accentue la blancheur des panoramas et renforce le contraste des images. Le but – réussi – étant de donner l’impression qu’une noirceur se cache derrière ces paysages immaculés.
    Images magnifiques, acteurs épatants, drôle, tordu : « L’amour est un crime parfait » aurait donc a priori tout pour plaire. Pourtant, le film semble curieusement passer à côté de son vrai sujet, la culpabilité. L’intrigue policière n’est en effet pas très bien traitée, et a semble-t-il moins intéressé les réalisateurs que leurs montagnes et leurs acteurs. L’ambigüité de l’histoire ne fera ainsi pas long feu - on se demande même si les réalisateurs ont vraiment essayé de ménager le coup de théâtre final, puisqu’on devine celui-ci bien à l’avance. Alors qu’ils ont réussi avec brio à incarner l’ambivalence dans leurs paysages, les réalisateurs échouent à en faire autant dans leur mise en scène.
    Si « L’amour est un crime parfait » n’est pas entièrement abouti, il constitue néanmoins un très étonnant film policier, à la fois noir, saugrenu et alpin.
    Jonathan J.
    Jonathan J.

    39 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 janvier 2014
    Si l'Amour est un crime parfait, le film ne l'est pas, loin de là.

    Si certains aspects, tels que la BO, les paysages, les décors, très bien filmés contribuent à créer une belle ambiance et ce dès la scène d'ouverture, le reste est néanmoins décevant.

    A commencer par la prestation de Amalric, pourtant très bon habituellement (La Vénus à la fourrure dernièrement) qui, lors de nombreuses scènes, notamment celles de confrontation avec sa soeur ou son responsable, semble plus réciter un texte, sans aucune conviction qu'autre chose.

    Cela est d'autant plus surprenant que cela est aussi le cas pour Karine Viard et Denis Podalydès lors de ces mêmes scènes.

    Alors problème sur le tournage, volonté des réalisateurs ? Dur de savoir, mais surprenant, et pas dans le bon sens !

    Ensuite le film ne semble pas s'être trouvé.

    On commence avec une belle ambiance, qui pourrait bien rappeler la scène d'ouverture de Shining.
    Puis on passe sur des ambiances plus classiques, des moments quasi potaches, pour essayer de repartir par moment vers des relents des films thriller à grosse ambiance, mais sans jamais y reparvenir.

    Au final, l'ensemble se laisse voir, sans grande conviction, et sans grande surprise quand au dénouement final, tant on est petit à petit amené à comprendre le vrai caractère du personnage campé par Amalric.

    Dommage d'ailleurs que ce personnage, ses ambiguïtés, ses problèmes ne soient pas plus développés.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 janvier 2014
    Ce genre de films me donne envie d'aller au cinéma, merci. Ma voisine m'a dit en sortant que ça faisait du bien "de voir du cinéma". Une ambiance vénéneuse et sensuelle, des thèmes qu'on ne voit pas souvent pris en charge par le cinéma, un M. Almaric étonnant de présence et de sobriété, une Maiwenn singulière et juste, un acteur passionnant pour le rôle du flic enigmatique... Un film qui nous emporte peu à peu, en nous amenant dans des endroits sombres et glacés, jusqu'à atteindre des sommets (magnifique scène dans les couloirs blancs de l'université). Il y a aussi beaucoup d'humour dans cet univers très maîtrisé ce qui donne une ambiance particulière. Je suis heureuse d'avoir vu ce film, il m'a donné envie de lire le livre et de voir d'autres films des ces réalisateurs que je ne connaissais pas.
    ferdinand75
    ferdinand75

    550 abonnés 3 869 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2015
    Un film riche fort, dense et pourtant qui nous laisse une impression ambiguë. Il y a des choses, très réussies : une esthétique de l’image, la splendeur des montagnes, ce lieu magique de l’université de Lausanne, comme un vaisseau spatial échoué, des moments surréalistes, et pourtant on en ne trouve pas le souffle habituel des Larrieu. Il n’y a pas l’humour caustique, voir l’esprit rebelle habituel. Il n’y a pas non plus cette impression d’enchaînement , de fluidité, de rythme allègre, de dynamique. Le film paraît très statique, beaucoup de plans très longs : ces montées interminables en voiture au chalet, ces marches solitaires dans la neige , un peu inutile. Des errances dans la nuit . Tout cela bien sûr crée un climat, mais c’est parfois un peu soporifique. On a perdu l’esprit festif et mutin qui caractérise le cinéma des Larrieu , pour s’engoncer dans un esthétisme presque intellectuel. Le meilleur exemple en est Amalric, moins bon que d’habitude, bien loin de sa sublime performante du « Derniers jours du monde ». Il récite, il est triste, il est « mou », sous performant. De même pour Karine Viard, dans un rôle intériorisé, qui joue en dedans, moins percutante que d’habitude, on ne la reconnaît pas. Pourtant le personnage d’ Amalric était intéressant ce prof brillant, intellectuel, charmeur, qui séduit toutes les filles sur son passage, pris dans une intrigue policière. Ses cours sont magistraux, diffusion de « l’Age d’or" de Bunuel , lecture de textes. Il y a des scènes où l’on retrouve un peu du souffle : la surprise party du président d’université sur la terrasse avec d’autres collègues, un peu surréaliste, puis l’ invitation chez Sara Forestier ( très bonne par contre , la seule à tirer son épingle du jeu) , son jeu de séduction ,puis son plongeon si sexy dans sa piscine. L’intrigue policière est molle, pas vraiment un fil conducteur même si le dernier quart d’heure nous révèle une surprise de taille. ( très belle scéne dans un Bungalow moderne , au bord du lac Léman) . Une impression mitigée donc, pour cet opus des Larrieu, qui reste malgré tout un grand moment de cinéma, original, atypique et précieux , mais en dessous de leur meilleures réalisations (i.e. "Un homme, un vrai").
    NammJones
    NammJones

    109 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 juin 2014
    Un thriller mou, sans grand intérêt. Ni les paysages, ni la musique relèvent le niveau.
    Un Amalric qui donne l'impression de lire son texte et une Maïwenn habituelle qui n'apporte rien de nouveau.
    Quant à l'intrigue, la mise en scène nous embrouille pour nous apporter une réponse toute simple.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    J'avais vu un film des frères Jean Marie et Arnaud Larrieu qui s'appelait "Peindre ou faire l'amour", titre parfaitement idiot mais qui était censé "faire genre", je suppose?..... Le film lui même était cucul, bobo, tout satisfait de lui même. Insignifiant donc.

    Là, les frangins tapent dans le thriller, en partant d'un livre de Philippe Djian, et ils tapent juste. C'est bien une intrigue à la Djian, tordue et glauque. Oui mais, et c'est dû en grande partie au choix d'acteur, le climat n'est pas du tout à la noirceur pesante. Il est plutôt rigolard . La tête de Mathieu Amalric, en train de se débattre entre ses femmes et ses problèmes universitaires, et qu'on n'imagine pas du tout en tueur mais bien en petit prof obsédé par les minettes, ne prête pas à la tragédie.

    . Marc, donc, prof de technique d'écriture à l'Université de Lausanne (oh putain! l'université! les espaces! le design! quand on aura ça en France, tout le monde voudra faire des études...) habite avec sa sœur dans un chalet au fin fond de la montagne, au bout d'une route où le chasse neige ne passe pas tous les jours. Chalet, magnifique. Tout lambrissé (mais les lambris ont l'air assez neuf? le spectateur attentif pourra s'en souvenir...). Plein de livres, de coins douillets pour lire; derrière: la forêt. Ca tombe bien: Marc adore se promener en raquettes. Il hume l'arrivée du printemps....

    Avec sa sœur, Marianne (Karin Viard, oui, ne vous étonnez pas, dans le film, il y a tous les acteurs français qu'on voit tout le temps, au point qu'on se demande quand ils trouvent le temps de dormir), ça a l'air bizarre. On se demande s'il n'y a pas un poil d'inceste dans l'air. Mais Marc aime par dessus tout la giovina principiante. Il a du mal à résister à un petit cul bien frais. Justement, au début du film, il en ramène une chez lui, pourvue de nichons gonflés à l'hélium, qui a l'air de n'avoir pas froid aux yeux -ni ailleurs. Au petit matin, il a du mal à la réveiller.

    Cette jeune fille, Barbara (Marion Duval), disparait. Sa belle -mère la recherche (Maïwenn, qui a l'air d'avoir encore pris une douzaine de nouvelles dents et ressemble de plus en plus à l'enfant que Fernandel aurait eu avec le Comte Dracula). C'est l'amour fou, compliqué par le fait que notre Marc est aussi poursuivie par les assiduités d'une étudiante encore plus saute-au-paf (Sara Forestier), qui a la fâcheuse caractéristique d'être la fille d'un mafieux. Tout cela risquerait fort de lui coûter son poste, si le directeur du département (Denis Podalydes) n'était pas raide dingue de Marianne.

    Amusez vous bien! Les paysages de montagne sont superbes, les filles sont bien déshabillées pour le plaisir des yeux (les garçons aussi, mais ça ce n'est pas pour le plaisir des yeux, c'est juste pour la parité). On ne s'ennuie pas, on suit avec plaisir les circonvolutions d'une intrigue qui aurait quand même mérité une meilleure fin. Bon pour les dimanche de grisaille et de cafard.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 février 2014
    Le cinéma français dans ce qu'il sait faire de pire; une espèce de film prétentieux, horriblement mal filmé, avec des acteurs franchement peu concernés par leurs rôles qu'ils débitent avec une platitude que n'aurait pas reniée Eric Rohmer. Mathieu Amalric est mauvais comme un cochon, Karine Viard cachetonne, quant à Maiwenn, elle m'a fait de la peine à s'être compromise dans une daube pareille. Reste Sara Forestier, putassière comme d'habitude. Le seul intêret que j'ai trouvé au film pour m'empêcher de dormir, c'est de compter le nombre de cigarettes allumées et fumées pendant 1h50 : il y en a 46... Un record
    Heureusement, les paysages Vaudois donnent un peu de relief à cette platitude. Alors si vous avez deux heures à perdre, n'allez pas voir cette immonde "bousasse".
    willycopresto
    willycopresto

    130 abonnés 1 352 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 novembre 2016
    "L'amour est un crime parfait" (2013) la trois (RTBF) le 23.11.2016

    Et ce navet une histoire neu-neu qui a trouvé une production on ne sait trop comment ! Ne faisons pas dans l'euphémisme : les frères Larrieu, pourtant nés à Lourdes, n'ont jamais fait de miracles en matière de films,et l'avant-dernier bide en date (rediffusé en 2016) est pour moi d'une profonde débilité. On ne dénote que 365 000 victimes ayant payé leur entrée en salles, Dieu merci. Si vous les aimez, apprêtez-vous à avaler des couleuvres à satiété ! Par exemple, Mathieu Amalric tombe toutes les jeunes filles en fleurs pleines d'acné de l'université où il sévit. Leurs mères aussi d'ailleurs. A se rouler par terre quand on voit le faciès du séducteur et son regard louc ! Le playboy embrasse même sa soeur sur la bouche et lui fait de gros câlins quand elle se couche sur lui ! Aurais-je avec la mienne un comportement trop distant ? Par ailleurs, qu''est-ce qu'on s'amuse espérais-je ? ! Eh bien non, c'est mou, décousu, long, lent, déprimant même, truffé de scènes destinée à meubler, et on connaît la route enneigée par coeur. On se demande ce que Karin Viard est allé faire chez les helvètes ! Film alimentaire ? Quand on voit le score, sûrement pas ! L'ambiance sonore est au diapason de ce ratage (...) : déprimante. A la question des douaniers suisses "Rien à déclarer ?" je répons "Si, film agaçant au possible et susceptible d'intoxiquer : quelle pub pour les cigarettes et quel exemple pour les jeunes ! Quelle abondance de volutes de fumées lors des prises de vues !"
    willycopresto
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