Les frères ont tous les deux une bonne réputation d'auteur et de réalisateur. J'avais vu "La brèche de Rolland" un de leurs premiers moyens métrages qui était sorti en salles il y a de cela une douzaine d'année si je ne me trompe pas. Et puis un autre film avec Hélène dont je me souviens d'une scène où sa petite fille lui disait par derrière la porte : "Maman, maman". Scène irracontable ici mais d'une infinie beauté. ... et depuis, j'avoue que ces 2 garçons (les Larrieu) cherchent sans y parvenir à faire un film parfait qui réconcilierait le public, la critique et les marchands de cinéma. Mais hélas, sans y parvenir. L'amour est un crime parfait - adapté d'un roman de Philipe Djian - est une arnaque. Il n'y a qu'à regarder l'affiche pour se rendre compte que le film sera malheureusement formaté, ennuyeux, faussement intriguant : j'y ai vu une pub pour une université toute chic et toute belle dans un paysage de montagne pour de beaux étudiants........ Quant à deviner qui était l'auteur du crime : il suffit de regarder l'affiche. Rien ne vous échappe?
Mathieu Amalric est un bon acteur que je n'aime pas et ici on atteint des sommets ... Cet homme d'une grande laideur avec des yeux exhorbités comme un poisson crevé se fait passer pour un irresisitible séducteur ah ah alors la je rigole et moi je suis plus beau que brad pit. En plus il n'est pas brillant par son esprit qui aurait pu arranger le charisme du personnage et ne parlons pas de viard perdu dans ce nihilisme de scénario .
Les personnages, comme souvent chez les Larrieu, sont assez complexes, pour ne pas dire étranges, et souvent insaisissables. Les relations, faites de séduction mais aussi de mensonge et de domination, s’inscrivent comme dans un jeu de dupes, où chacun épie chacun, ou tout le monde se méfie de tout le monde. Coté intrigue, on navigue entre drame et thriller avec une disparation qui sert un peu de fil rouge (MacGuffin ?), de liant entre les personnages, mais qui ne constitue pas, heureusement, le seul intérêt de l’histoire. Film bourré de sensualité et même de sexualité (subtilement suggérée, plus que montrée), film passionnant car ambigu, film dont les personnages et leurs intentions restent souvent obscures, en tout cas imprévisibles, film au scénario délicieusement absurde et par moment assez drôle, avec des dialogues très écrits mais jamais chiants, « L’Amour est un crime parfait » est un vrai bon moment de cinéma, un thriller atmosphérique et décalé… un film dans lequel on sait jamais trop où l’on va, où le polar se pare de grotesque avec maestria, que même la présence de la toujours insipide Maiween ne parviendra pas à gâcher.
Rien ne semble échapper ici à la maestria des frères Larrieu, et ce sens de la perfection leur confère une respectabilité dangereuse. Une sophistication appuyée, vite oubliée dans cette mise en scène qui donne de la grâce à l’architecture la plus froide et un allant particulier à des personnages bien bizarres. Mathieu Amalric nous guide alors dans un dédale de situations plus bizarres, les unes que les autres. On s’y laisse conduire avec bonheur, tant le charme et la magie façonnent une intrigue sulfureuse. Il faut simplement que ça s’arrête à temps, ce qui n’est pas forcément le cas (1 h 51) Pour en savoir plus
Curieux polar, tout irrigué par l'expression d'une sexualité débridée, entre pulsions refoulées et concrétisées, entre conscience tourmentée et trous de mémoire. Curieux polar qui tire quelques ficelles classiques du film de genre, tout en déployant ici et là une fantaisie légèrement bizarre, un brin surréaliste voire absurde. Adaptant un roman de Philippe Djian, Incidences, les frères Larrieu ont ainsi convoqué Hitchcock, Breton et Dali pour parler de désirs, de crimes et d'amours, au gré d'une histoire aussi sinueuse que les routes de montagne empruntées par le personnage central. Pas mal comme programme. Le résultat final laisse toutefois un sentiment mitigé. Amusant, divertissant. Mais pas assez mystérieux au début, trop explicatif à la fin pour être convaincant ou emballant en matière d'énigme ; pas assez fou pour faire basculer l'intrigue dans une comédie policière vraiment surprenante. Ce film hybride, un peu long, un peu toc, est donc assez frustrant dans ses aboutissements. Et décevant par certains choix de stylisation : dialogues trop littéraires, diction parfois très artificielle, notamment de Mathieu Amalric qui, par ailleurs, sort l'artillerie lourde du névrosé, tous yeux globuleux dehors.
Ce polar se veut esthétique et érotique. Mouais. C'était sans doute un peu trop ambitieux. Malgré le talent et le charisme d'Amalric, le polar ne prend pas. Il est atteint de multiples défaut tant de forme que de fond. Une critique plus détaillée sur mon blog
un thriller intense avec 3 héroïnes les unes plus belles que les autres, à la fois envoutantes et charmeuses et un mathieu amalric un peu perdu , énigmatique et par moment inquiétant. agréablement surpris par cette histoire dans des décors neigeux superbes.
Ca m'a ennuyé ! Et j'y suis allée avec beaucoup d'élan, parce que Mathieu Amalric, je l'adore. Mais là, la montagne est pourtant belle, et Mathieu Amalric est fiévreux comme d'habitude... Je crois qu'il est prof dans une université absolument sublime, dans la montagne. Il est harcelé par toutes les élèves qui essaient de lui mettre la main à sa braguette. Dès le début, y a une fille qui meurt. Pourquoi ? J'en sais rien. Et c'est sans doute parce qu'on est perdu dans la montagne, moi j'étais dans le brouillard, j'ai rien compris à ce film. C'est sûrement très très bien, c'est écrit dans les journaux, que c'est très très bien. Mais moi ça m'a ennuyée.
J'ai une telle allergie pour les films français que lorsque j'en note bien un on peut y aller sereinement ... Pour tout dire, ce film est bien construit, parfois lent, mais l'histoire coule bien, les paysages soutiennent le contexte, et les acteurs ont été parfaitement choisis. Mathieu Amalric dans le rôle du prof-psychopathe joue remarquablement, créer la tension voire le malaise. Je n'aime par contre définitivement pas Maïwenn que je trouve inutile et qui surjoue. Ce film d'un semblant Hitchockien vaut le détour ...
Dès les premiers plans on est projeté dans le film. Les frères Larrieu ont réalisés leur thriller avec maitrise et simplicité. Le résultat est magnifique. De plus, le scénario est assez fin, et le personnage de Mathieu Amalric captivant! Un très bon film.
Film paresseux où l'on chercherait vainement la moindre idée originale. Les frères Larrieu ont voulu la jouer Hitchcock, mais ils n'arrivent pas au niveau des plus médiocres Chabrol. Sans doute les comédiens sont-ils dans l'ensemble excellents, mais les dialogues sentent la fabrication et la prétention littéraire. Surtout le scénario est incohérent et invraisemblable. Le rebondissement final est tout bonnement grotesque. Peut-être le film aurait-il semblé sulfureux dans les années cinquante, et encore, aujourd'hui il est tout bonnement ridicule. La palme du copinage de la critique revient sans doute à l'auteur du long article alambiqué publié par Libération. Plus cire-pompes, tu meurs...
Je suis partie avant la fin du film, c'est dire le peu d'intérêt que j'ai éprouvé à le regarder !!! Je pense que ce film a été sponsorisé par l'industrie du tabac : d'ailleurs, Mathieu Amalric rentre à un moment avec des gitanes .... nouvelle tendance ?? En avait même oublié à quoi ressemblait le paquet ... Désolant !