Décidément, Mathieu Amalric et Karin Viard me déçoivent beaucoup ces derniers temps, et cette fois-ci encore. Pourquoi ai-je eu l'impression qu'ils "déclamaient" (maladroitement) leurs répliques comme de vrais amateurs ? Le scénario du film aurait pu être bon, s'il n'était pas aussi tordu et sibyllin, avec des personnages carrément improbables auxquels on ne comprend pas non plus grand chose... Certains aspects de l'histoire sont d'ailleurs carrément incompréhensibles : le meurtre de Barbara ou celui du policier par exemple, ou encore la nature des relations entre Marc et sa sœur... La fin du film m'a laissé plein de questions : à partir de quels éléments concrets la police s'est-elle focalisée sur Marc ? Quant à l'explosion de l'appartement à la fin, elle est totalement impossible, telle que présentée à l'écran : les conditions ne sont pas plausibles. Quant à Marc lui-même, j'ai compris qu'il aurait dû nous inspirer quelque chose comme de l'inquiétude, tel un personnage instable ou psycho-quelque-chose : il n'en est rien, il a tout au plus l'air d'un paumé un peu ridicule. Pour finir, je me demande quelle a été la part du budget "tabac" dans le financement de ce film, sans doute sponsorisé par l'industrie de la cigarette (classique et "électronique"). De nos jours, on pourrait nous éviter de telles tabagies et des répliques du genre "C'est bien que tu te sois remise à fumer...". Sara Forestier et Denis Podalydès ont eu bien tort de se fourvoyer dans ce marigot où ils semblent juste servir la soupe. Quant à Maïwenn, elle ferait mieux de rester derrière la caméra, et ce pour plein de raisons (esthétiques et artistiques entre autres) ! Bref, près de 2 heures pour rien ou pas grand chose ! Allez voir autre chose !
Peu enclin habituellement à considérer que mon avis intéresse quiconque , je me sens quand méme obligé cette fois ci de mettre en garde mes contemporains : ne dépensez pas votre temps et votre argent avec ce GROTESQUE NAVET ... On voit plein des mauvais films , mais les pires sont les mauvais films prétentieux comme celui la qui est carrément une boursouflure ! Le scénario est d'une rare imbécillité ( Philippe Djian....combien d'attachées de presse de Gallimard se sont usé la santé pour que le moindre produit de ce médiocre écrivain soit encensé par tous les journaux ?) , tout le monde joue faux , mais d'un air pénétré , peut étre pour faire "distancié" , Karin Viard touche le fond et se ridiculise complètement , Mathieu A. promène un regard de fou d'acteur du muet et des yeux globuleux du début à la fin , Sara Forestier montre son cul , mais on l'a déja vu plein de fois et on ne voit pas bien à quoi sert son personnage... Quelqu'un connait la procédure pour se faire rembourser ? J'ai la sensation désagréable de m'étre fait escroquer en bande organisée avec la complicité des critiques de presse...
Ennuyeux ! Lent, très lent… C’est vraiment incroyablement CHIANT ! Invraisemblable et complètement ridicule ! Jusqu’à la scène finale, c’est affligeant !! Sponsorisé par la cigarette et même la cigarette électronique !! On aimerait bien nous aussi, comme le personnage principal de ce navet, en allumer quelques une de clopes tellement on s’emmerde…
Thriller intense avec un Marc (Mathieu Amalric) séduisant et inquiétant prof de littérature en Suisse. Le climat du film est soutenu par une musique qui enlève tout confort au spectateur, les images de montagne sont époustouflantes autant que les scènes intimes ou que les vues de l'Université moderne et froide. Karine Viard, sœur incestueuse, Maïwen amoureuse touchante, Sara Forestier étudiante vorace et féroce... tous les personnages sont denses et intéressants. L'intrigue est suffisante pour faire une fin à la hauteur de la qualité générale du film. Excellent... (la notation actuelle est incompréhensible)
Amalric, dans un numéro foireux de parodie de Lucchini seul en scène, parvient à gâcher un film qui aurait pu être sympathique sans les incessantes déclamations par lesquelles il remplace ses répliques. Mention spéciale à Maiwenn, inexpressive dans son rôle de potiche.
J'étais venue pour voir Karin Viard: suis très déçue tant elle est perdue dans ce film brouillon et raté (j'aurais dû m'en douter vu que c'était les frères Larrieu). Une histoire sans queue ni tête avec Almaric et Maïwen et Forestier toujours aussi improbables.... Heureusement que Karin est à l'affiche dans d'autres œuvres....ouf !
"Vulgaire". Voila de quoi j'en pense de ce film soi-disant "noir", qui titube entre une originalité déconfite et un humour en manque de férocité. Normal d'y rencontrer un Mathieu Amalric bizarroïde et une Karine Viard qui veut faire ressortir sa "force" d'actrice. Alors les réalisateurs nous emmènent faire du ski, où on s'aperçoit qu'il spoiler: y' a un cadavre dans un fossé, mais avant ça une longue enquête policière à été entreprise pour retrouver ce corps! Waouh. Mystère : spoiler: est-ce un meurtre ou un accident ? Et cette question perdure tout au long de cette histoire, entre dix cigarettes fumés et où des actrices paumées (que va fabriquer Maïwenn dans cette histoire!) tombent sous un charme invisible d'un acteur névrosé. C'est pas rythmé, la réalisation est mal foutue et les acteurs insupportables. Une heure et cinquante minutes plus tard, c'est enfin fini. Maintenant, oubliez... et vite!
Les Frères Larrieu délaissent leurs Pyrénées natales et posent leurs caméras, entre autres, sur le plateau des Glières, et dans les montagnes enneigées de la région de Lausanne. La mise en scène fluide s'attarde avec volupté sur l'ensemble des décors.
Les paysages sont somptueux. Il en est de même pour les chalets, entre le cosy douillet et le luxe démesuré. L'architecture exceptionnelle de l'université de Lausanne est tout simplement d'une grande beauté et magnifiquement utilisée par les réalisateurs. La photographie de Guillaume Deffontaines magnifie tous ces endroits dans lesquels se traîne trop lentement une histoire somme toute, très prévisible.
De l'écriture de Philippe Djian, à celle d'un scénario il va tout autre autrement. L'un des deux réalisateurs reconnaît avoir utilisé comme dialogues de nombreuses phrases du roman qui n’étaient pas des dialogues à l’origine. Est-ce pour mieux coller aux mots de l'auteur que Mathieu Almaric et Karin Viard déclament, plus qu'ils ne jouent ? Ou alors, doit-on y voir un trait de famille, étant frère et sœur dans le film ? Cette diction trop appuyée déroute et finit par lasser.
Denys Podalydès, dans un rôle secondaire arrive à tirer son épingle du jeu avec malice et un certain brio. La toujours très belle Maïwenn, n'est pas la mieux servie dans ce rôle peu convaincant qui ne lui laisse que peu de place pour exister réellement. Quant à Sara Forestier, un rôle secondaire, dans lequel elle promène sa plastique avec une évidente sensualité.
Je m'attendais à un film plus dérangeant, plus sulfureux aussi. Je n'ai fait qu'une magnifique balade dans des montagnes enneigées. Cela valait-il la peine d'aller au cinéma ?
Quelle frustration ! Pendant tout le film on a l'impression qu'il va enfin se passer quelque chose d'intéressant... La tension monte (ou essaye en tout cas)... Tout ça pour qu'au final il ne se passe rien. Ce "thriller" est vraiment décevant, tant par son histoire presque inexistante que par son absence de progression: on a vraiment l'impression que l'histoire stagne depuis qu'elle a commencé. J'ai aussi été très gêné par la prestation des acteurs qui n'est pas du tout naturelle (même si je pense que c'est sans doute faite exprès, quoi qu'il en soit j'ai trouvé ça vraiment désagréable). Beaucoup de rhétorique sur la cigarette pour couronner le tout (le réalisateur devait être en manque de clopes pour demander à ses acteurs de fumer ou de parler tabac dans chaque scène...). Pour résumer, très mauvais film.
Effroyable navet , mal joué , intrigue creuse et dénoument digne d'un roman de hall de gare. Seule l'image est plaisante ( montagne et université de Lausanne). Un film à éviter .
Ce film n'est même pas imparfait. Il n'est pas. Un scénario qui ne tient pas la route ne peut pas donné un film, c'est un truc, un machin ou les acteurs ne peuvent rien contre une faiblesse aussi fatidique.
S’ils ont occasionnellement quittés leurs Pyrénées natales pour poser leur caméra dans les montagnes alpines, c’est sans doute que les frères Larrieu recherchaient ces décors immaculés du blanc de la neige. Ce paysage épuré, mais aussi l’architecture du bâtiment en verre où enseigne le personnage principal, aident à matérialiser le sentiment d’abstraction qui se dégage des relations qu’entretiennent les personnages. Leurs dialogues très littéraires, la sensation de fausseté sur laquelle reposent aussi bien la mise en scène que les interprétations et l’importance donnée aux non-dits (essentiellement pour tout ce qui concerne le sexe) permettent en effet au film de dépasser son récit au schéma hitchcockien pour atteindre un concept métaphorique de la psyché humaine. Un long-métrage bien plus proche des œuvres précédentes des réalisateurs qu’il n’y parait donc.
Incidences est sans doute l'un des meilleurs romans de Philippe Djian. Il contient des substances chimiques en suspension, des non dits en pagaille et une palanquée de traumatismes cachés. L'écrivain prend son héros à la gorge et l'accompagne benoîtement dans sa descente aux enfers. Le style de Djian est inadaptable mais son atmosphère, pourquoi pas ? Dans L'amour est un crime parfait, Les frères Larrieu arrivent assez bien à retrouver cet univers flottant et détraqué à la fois qui se marie à une manière de mettre en scène à laquelle ils nous ont habitués. Seulement, nous sommes au cinéma et l'intrigue, qui a d'une certaine façon moins d'importance en littérature, se retrouve ici désincarnée et irréaliste, même avec une pointe d'humour. Difficile de s'intéresser à ces personnages fuyants et névrosés que les acteurs ont bien du mérite à essayer de faire exister, Amalric en tête. Quant aux Alpes, elles sont magnifiquement filmées, de ce point de vue, les Larrieu ont toujours leur sens du décor et des paysages qui font paraître les agissements humains bien petits.