Derniers Avis sur Surveillance (TV)

"Surveillance" (2013) rediffusion sur France 2 le 18.12.2015
A quelques jours de Noël 2015, on ne peut pas dire que la TNT nous gâte avec ses programmes. Les navets y poussent comme les mauvaises herbes. Que les Français se rassurent, c'est pire sur la RTBF (Belgique) mais ça ne console pas tout de même... Entre autres crucifères déterrés récemment, "les Dames" toujours aussi soporifiques et ennuyeuses, et qui précédaient en prime time (on se demande pourquoi !) cet excellent téléfilm. Et je pense aussi côté navets au lamentable "Contact", dernier-né de TF1 dans lequel joue (ou plutôt essaie de jouer) Thomas Jouannet flanqué d'un scénario low-cost. Et voici que survient "Surveillance" qui je ne sais trop pourquoi avait échappé à la mienne lors de sa sortie en 2013 ! Quelle agréable surprise que de le découvrir en même temps qu'un Thomas Jouannet bien plus inspiré, et quelle promenade insolite et captivante dans les coulisses de ce supermarché où il se passe plein de choses. Superbe composition du tandem Berléand- Jouannet plus vraie que nature : la preuve est donc faite que ce dernier peut exceller lorsque son texte et son rôle en valent la peine. Tous les acteurs de ce film sont du reste parfaitement dans leurs personnages, et on ne s'ennuie pas du début à la fin. Je le conseille.
Epilogue tragique, Sébastien Grall avait réalisé ce film et en avait écrit le scénario d'après le roman "Flic de supermarché" de Régis Serange avant de disparaître en 2013 à l'âge de 59 ans lorsqu'est sorti ce 12° et ultime film. Son chant du cygne. Dommage pour nous...
willycopresto

Il ne manquait pas grand chose à ce petit téléfilm pour être un véritable bijoux, car le tête à tête Jouannet-Berléand est excellent. On croit vraiment au personnage de ce vigile qui se prend au sérieux et se fait manipuler. Malheureusement, la dernière partie du film semble avoir été traitée à la va-vite et le happy end, (peut-être exigé par le producteur ou la chaîne de TV ?) frise le gnan gnan. On aurait aussi voir davantage les rapports entre les employés de la grande surface et leurs patrons qui les pressurent et harcèlent. Or ils ne sont que résumés oralement par deux personnages. Dommage.