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Un visiteur
2,5
Publiée le 31 mai 2014
Un avocat en fuite trouve refuge dans l'orphelinat qu'il finance et se confronte à sa légende. Un petit film classique d'après guerre ça joue bien et il n'y pas le coté artificiel d' une école d'époque reconstituée dans un film moderne.
C'est dans la seconde partie du film, voire en son dénouement, que le sujet mis en scène par Jean dréville prend toute sa signification. Parce qu'il a réussi une brillante carrière d'avocat, maître Souval est l'idole d'un orphelinat dont il fut jadis un pensionnaire et où il trouve refuge aujourd'hui après qu'il a commis un meurtre mystérieux. Souval est-il cet homme digne d'admiration, ce modèle de vertu que s'en font les enfants? Le sujet du film repose sur un thème à la fois très moral et plein de bon sens. C'est une apologie, en définitive pas si maladroite qu'elle en a l'air, de l'intégrité et de l'exemplarité à l'intention de la jeunesse, même si l'introduction du film est peu convaincante. Dréville joue, au début, de l'énigme attachée au personnage de Pierre Fresnay, à sa visite suspecte, suspens au demeurant de peu d'intérêt et vite éventé. Le cinéaste semble d'autre part s'appliquer à recréer l'univers et l'atmosphère des institutions pour enfants, peut-être influencé par "Les disparus de Saint-Agil" de Christian-Jaque, mais cet aspect reste secondaire.